Bénédictions : le pape persiste et signe (08/02/2024)
De V.M. sur le site du Figaro :
Couples homosexuels : «Personne n'est scandalisé si je bénis un homme d'affaires qui exploite peut-être les gens», dit le pape François
C’est une déclaration choc. Près de deux mois après avoir décidé d’autoriser la bénédiction des couples de même sexe, tout en réaffirmant son opposition au mariage homosexuel, le pape François a répondu aux réprobations exprimées notamment par plusieurs conférences épiscopales. «Personne n'est scandalisé si je donne une bénédiction à un homme d'affaires qui exploite peut-être les gens : et c'est un péché très grave. Alors que cela arrive si je la donne à un homosexuel.... C'est de l'hypocrisie ! Le cœur du texte, c'est l'hospitalité», a-t-il déclaré dans un entretien à l’hebdomadaire Credere, relayé par La Stampa .
Le 4 janvier, le pape publiait une note dans laquelle il révisait les modalités de sa décision polémique, en laissant le choix aux évêques d’appliquer ou non cette «déclaration» du dicastère pour la Doctrine de la foi, intitulée «Fiducia supplicans», datée du 18 décembre dernier.
Les évêques africains et français contre la bénédiction des couples homosexuels
La levée de boucliers ne s’est pas fait attendre. «Nous, évêques africains, ne considérons pas comme approprié pour l'Afrique de bénir les unions homosexuelles ou les couples de même sexe», répondait, le 11 janvier, le président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (RDC).
La veille, les évêques français publiaient un communiqué dans lequel ils rejetaient d'ouvrir la bénédiction aux couples homosexuels tout en se disant favorables à la bénédiction des personnes homosexuelles.
Lire également : Le Pape réaffirme dans Credere que la bénédiction est à accorder à tous
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Commentaires
Le pape compare la bénédiction (individuelle) d'un homme d'affaire avec le bénédiction d'un COUPLE homosexuel. Cherchez la logique... En quelle langue faut-il lui rappeler que ce n'est pas la bénédiction d'un individu qui pose problème mais celle d'une union illégitime?
Écrit par : Jean-Pierre Snyers | 08/02/2024
Notons aussi que le Pape emploi "peut-être", ce qui indique qu'il ne sait pas si celui qu'il bénit est un exploiteur. Cela change le propos.
Écrit par : LIBERT Pierre | 08/02/2024
Le pape parle aussi d'UN homme d'affaires ...et d'Un homosexuel pas de couple !!!
Écrit par : Emilie | 08/02/2024
Fiducia supplicans Chapitre III
31. "Dans l'horizon ainsi tracé, il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les COUPLES de même sexe, (...)"
C'est noir sur blanc, factuel.
Écrit par : Anne-Christine R | 09/02/2024
Pour sortir de cette grande tempête il suffirait que le pape change un passage dans le texte et qu'il remplace l'expression : "bénédiction du couple" par l'expression : "bénédiction du chemin que veut prendre ce couple vers la volonté de Dieu qui est rappelée au début du texte".
Écrit par : Arnaud Dumouch | 08/02/2024
J'ai bien peur qu'avec une expression aussi compliquée, plus personne ne comprendra rien. "Le chemin vers la volonté de Dieu", pour un couple homosexuel, c'est de se séparer pour ne plus pécher. Pourquoi ne pas le dire simplement : "Seigneur aide ce couple à se séparer pour suivre ta volonté".
La Vérité a besoin de simplicité pour être clairement comprise, la complication entraîne la confusion et l'erreur.
La bénédiction individuelle existe déjà, il suffit de supprimer Fiducia Supplicans, Pourquoi faudrait-il toujours tout compliquer ?
Écrit par : Etienne | 08/02/2024
Prochaine étape : quand un fidèle entrera dans une église, il lui sera donné un papier qu'il devra remplir en précisant bien quelle est son orientation sexuelle. Car ce qui relevait autrefois du confessionnal devra désormais être clairement su par tous les membres d'une assemblée dominicale afin que chacun puisse savoir si le prêtre de la paroisse est ouvert et accueillant ou fermé et un tantinet tradi. Souvenons-nous que cette façon de mettre la sexualité à toutes les sauces a commencé aux Pays-Bas dès les lendemains de Vatican II lorsqu'à l'issue de certaines messes, le célébrant présentait son "petit ami" aux fidèles présent dont certains qui se mettaient soudain à frétiller devant tant d'ouverture d'esprit.
Écrit par : Denis CROUAN | 08/02/2024
Avant on parlait d' " amitié particulière ", et chacun était libre de fantasmer ou de ne pas fantasmer. Maisl le mot " sexe " fait vendre.
Écrit par : muriel lehembre | 09/02/2024
"Le pape persiste et signe"
Errare humanum est, sed perseverare diabolicum
Écrit par : Etienne | 09/02/2024