Le regard d'Arnaud Dumouch sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques (28/07/2024)
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, par A. Dumouch (regard catholique)
Quant à la reine Marie-Antoinette, elle valait mieux que cela :
Le mannequin grotesque de Marie-Antoinette, sur le lieu même où elle a vécu ses derniers jours est le comble de l'abjection.
Jeune femme légère et peu préparée à assumer le rôle de reine de France, on la retrouve à l’âge de 36 ans confrontée à des épreuves qu’aucune femme au monde ne devrait vivre. Elles vont profondément changer son âme. Son martyre (mort de son mari, séparation de ses enfants, abandon de ses amis, cancer, accusation d’inceste, faux témoignages et calomnies, condamnation à mort) permet de comprendre la notion théologique de « purgatoire » de la Terre.
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Commentaires
Arnaud Dumouch ressasse ici une de ses idées-phares, qui est malheureusement fausse : les pécheurs se repentiront APRES leur mort en découvrant l'amour du Christ qui les aime malgré leur péché...
Désolant de la part d'un homme qui se dit théologien catholique, qui devrait au contraire dire et enseigner qu'il est nécessaire de se repentir AVANT la mort pour entrer dans le Royaume de Dieu (directement ou indirectement après être passé par le Purgatoire).
Écrit par : RPM | 29/07/2024
Cher RPM : Jamais APRES la mort. La constitution Benedictus Deus (1334) du pape Benoît XII est très nette là-dessus.
Ça ne se passe pas "après la mort" mais "dans le passage qu'est la mort".
Et le pape Benoît XVI, ainsi que Mgr Léonard acceptent cette nouvelle définition de la mort parce qu'elle correspond à l'Ecriture sainte.
Je vous mets le texte du pape Benoît XVI qui résume cette thèse sur le fait qu'il faut prendre le mot "mort" au sens biblique et non pas au sens biologique :
CITATION :
"Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 ».
« 47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ».
La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ"
Cette rectification du pape Benoît XVI n'est certes pas encore dogmatique mais elle permet de sortir de la théorie de la scolastique classique et qui pensait que "le nombre des élus serait extraordinairement faible". Cette théologie qui fut très utile pour secouer des hommes charnels (mais qui fut aussi source du dessèchement Janséniste) s'appuyait pour le prouver sur le nombre de sauvés lors du déluge de l'arche de Noé : "6 personnes en tout". Ils en concluaient que tous les autres s'étaient noyés, ce qui signifiait qu'ils étaient damnés pour l'éternité.
C'était une erreur bien excusable car il n'avaient pas connu, à cause d'une traduction défaillante de la vulgate latine, ce texte où saint Pierre qui raconte comment, le vendredi Saint, les autres gens qui étaient depuis des milliers d'années dans "l'Hadès" ( = dans le séjour de la mort en grec, qu'il ne faut pas confondre avec l'enfer des damnés) furent sauvé :
CITATION :
"1 Pierre 3, 19 C'est lui Jésus qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison,
1 Pierre 3, 20 à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau.
1 Pierre 4, 6 C'est pour cela, en effet, que même dans la mort (en Hadès) a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin que, jugés selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'esprit."
cher RPM, réjouissez-vous de cela (même si ça peut déstabiliser notre formation scolastique). C'est source au contraire d'une grande joie car cela change tout : oui ce que le seigneur annonce n'est pas "La mauvaise nouvelle de la perdition" mais "la bonne nouvelle".
Et la pauvre Marie Antoinette avec sa mondanité de jeunesse, si elle n'avait pas été purifiée durant cette vie, l'aurait été en Hadès.
Écrit par : Arnaud DUMOUCH | 29/07/2024
Bonsoir, RPM,
Je partage votre propos suivant :
'qu'il est nécessaire de se repentir AVANT la mort pour entrer dans le Royaume de Dieu"
Afin de ne pas emporter la souillure du péché d'orgueil avec nous ... REPENTANCE signifie aussi HUMILITE.
Sans HUMILITE, il est impossible d'entrer au Royaume des Cieux. Il est nécessaire de revêtir le vêtement de noces BLANC donc non tâché.
Cependant, j'adhère à l'enseignement de Monsieur DUMOUCH, qui précise dans ses vidéos ... QUE SUR TERRE nous connaissons LE 1er NIVEAU DU PURGATOIRE ... en Réf. à l'échelle de Jacob.
Quant à la cérémonie d'ouverture des JO , je préfère m'abstenir de tout commentaire inutile ... Car les images sont assez parlantes et me semblent assez comparables à Sodome et à toutes sortes d'idôlatrie.
Écrit par : Sanctus | 29/07/2024
L'évangile du jour ( vendredi dernier) de cette horrible cérémonie était justement Matthieu 13,24-30.
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux tu donc que nous allions l’enlever ?”
Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
L'interprétation de ce passage (comme de nombreux autres) a toujours été celle de RPM et pas celle d'Arnaud Dumouch (avec qui je suis cependant souvent d'accord).
Rappelons aussi que l'apocatactase d'Origène n'a jamais été reconnue par l'Eglise.
Mais, en ce qui me concerne, le plus important dans cette histoire n'est pas le salut de Macron ou des metteurs en scène de cette abomination mais les conséquences politiques de cette dénigration du catholicisme. Et maintenant quid ?
Et pendant ce temps des chrétiens sont persécutés physiquement à travers le monde.
Écrit par : L.W. | 29/07/2024