Dans « Le Soir » : un bel exemple de désinformation (18/05/2011)

le-journal-du-soir-239664.gifSelon  le journal le Soir (Riccardo Guttierez et Vanja Luksic : La loi du silence perdure) les récentes instructions romaines sur les abus sexuels cléricaux contre les mineurs d’âge (voir ici : Abus sexuelsofficialiseraient la loi du silence au sein de l’Eglise. Et pourquoi cela ? Parce que ces instructions demandent de « tenir compte de la législation du pays où se trouve la Conférence épiscopale, en particulier en ce qui concerne l’éventuelle obligation d’informer les autorités civiles ».

Sur son blog, l’abbé Éric de Beukelaer réagit vigoureusement contre la prose du quotidien vespéral  et il a bien raison : «En d’autres mots, écrit-il, au lieu de respecter les législations en vigueur, l’instruction vaticane aurait dû imposer la dénonciation « urbi et orbi », même là où une législation démocratiquement votée en déciderait autrement, réservant – par exemple – ce droit à la victime. Décidément, j’ai bien du mal à suivre pareil raisonnement. L’article revient aussi sur le secret de la confession, dont le caractère absolu devrait être levé. Ce que je pense de la question peut être lu sur mon « post » du 29 mars : « Secret professionnel des prêtres et secret de confession : réalité et phantasme ». Conclusion: du lecteur que je suis ou de l’article, un des deux doit être aveugle. » Lire tout le « post » d’Eric de Beukelaer ici : Eglise catholique et abus sexuels : « La loi du silence perdure ? » (Le Soir p.9)

Rappelons que les lois belges d’ordre public (le droit pénal en fait partie)  s’imposent à tous les citoyens : tel est le cas des dispositions pénales relatives au secret professionnel, au rang desquels se trouve aussi le secret ecclésiastique .Sur les droits et obligations qui en découlent, on peut lire aussi ce que nous écrivions déjà ici le 28 mars dernier Belgique : le statut légal du secret de la confession

JPS

 

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