BELGICATHO

« Les Journées mondiales de la jeunesse, depuis déjà un quart de siècle, sont inséparables du Bienheureux dont nous célébrons la mémoire, ce soir, dans l’eucharistie. Très proche des lieux où lui-même s’est rendu pour trois grandes célébrations, dans les années 1982, 1993 et 2003. Je vous parle de l’inoubliable Jean-Paul II, le pape des jeunes.

 Avec Jean-Paul II a commencé une période historique nouvelle, inédite dans la relation du successeur de Pierre avec la jeunesse. Une relation directe, immédiate, de cœur à cœur, imprégnée de la foi en Jésus, enthousiaste, pleine d’espoir. Depuis les premières Journées de 1985 à Rome jusqu’à aujourd’hui avec ces Journées de Madrid, s’est déroulée une belle histoire de foi, d’espoir et d’amour, parmi trois générations de jeunes catholiques et non catholiques, qui ont dit comment leur vie s’est transformée grâce à lui, et comment surgissaient parmi eux d’innombrables vocations pour le sacerdoce, le mariage chrétien et l’apostolat » .

 Et aussi cette intéressante péroraison :

 « Vous les jeunes qui vous trouvez ici, et beaucoup d’autres qui auraient aimé participer, vous êtes la génération de Benoît XVI. Ce n’est pas la même que celle de Jean-Paul II. Votre place dans la vie a ses particularités. Vos problèmes et vos circonstances de vie ont changé : la globalisation, les nouvelles technologies de la communication, les réseaux sociaux, la crise économique etc., vous conditionnent pour des choses positives, et pour d’autres, négatives.

 Pour les jeunes d’aujourd’hui, les racines existentielles sont fragilisées par un relativisme spirituel et moral rampant, enfermées par le pouvoir dominant. Il faut trouver des fondamentaux solides pour votre vie dans la culture et dans la société actuelles, et même parfois, dans votre propre famille.

  Parfois vous perdez l’orientation de votre chemin dans la vie. La jeunesse du XXIème siècle a besoin, encore plus que les générations précédentes, de retrouver dans le Seigneur la voie unique qui a démontré son efficacité spirituelle : celle du pèlerin humble et simple qui recherche son visage. Le jeune d’aujourd’hui a besoin de voir Jésus. Il le rencontre dans la parole, dans les sacrements, dans l’eucharistie, dans le sacrement de la pénitence. Le jeune a besoin de le voir et d’entrer en dialogue intime avec Lui, pour qu’il l’aime, sans rien lui demander en échange »

  JPS