Après la suppression de l'enfant à naître, celle de l'enfant né ? (26/02/2012)

L'idée fait son chemin et s'inscrit dans la logique d'une mentalité qui n'accorde aucune importance au respect de la vie humaine, le sacrifiant au nom du mythe de "l'enfant désiré" et du "projet parental". Jeanne Smits, sur son blog, “Avortement post-natal” : une idée qui fait son chemin, analyse un article dont les auteurs plaident en faveur du droit des parents à supprimer un enfant non désiré après sa naissance :

« Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »

Cette proposition a le terrible mérite de montrer que lorsqu'on s'est donné le droit de vie et de mort sur la personne humaine, que ce soit en début ou en fin de vie, il n'y a plus de limites dans l'extension de ce droit.

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