Vatican II : l'herméneutique de la continuité, une fiction ? (11/08/2012)

A lire ce qui s'écrit à propos de Vatican II, on a du mal à croire que ce Concile puisse être interprété comme un évènement qui s'inscrirait dans la continuité de la Tradition catholique. Ceux qui en font aujourd'hui l'apologie, qu'il s'agisse de Pedotti ou de O' Malley, revendiquent bel et bien la rupture de la continuité et s'en félicitent. On peut s'en rendre compte en lisant ce qui s'écrit à ce sujet sur le forum "Docteur Angélique".

Le fond de notre pensée, soyons clairs et pour parler en termes informatiques, est que le concile a supprimé les "anti-virus" de l'appareil ecclésial et que, depuis lors, toutes sortes de "virus" sont occupés à détruire et à fragiliser tous "les circuits" et dispositifs que la Tradition  avait patiemment mis en place au fil des siècles antérieurs. Et on nous promet que le "menu déroulant" introduit par Vatican II est encore loin d'avoir produit tous ses effets "positifs"! Nous pensons que la seule possibilité, pour en sortir, est d'identifier tous ces "virus" délétères et de les neutraliser. Ce n'est pas à nous qu'il appartient de les désigner, mais, faute de procéder à cette entreprise d'assainissement, on ne pourra empêcher que toutes les dérives en cours ne continuent à produire leurs effets dévastateurs. Il suffit de comparer la situation (vocations, vie des paroisses et des communautés, liturgie, missions...) actuelle avec celle que l'on connaissait avant le concile pour s'en persuader. Nous en avons assez de ces exercices stupides qui s'apparentent à l'art de se chatouiller pour se faire rire quand, par exemple, on veut nous convaincre que l'extinction des vocations est "une chance" pour le laïcat qui serait ainsi invité à assumer ses responsabilités. Mais il y a peu d'ecclésiastiques, ou même d'évêques, aujourd'hui pour oser appeler un chat un chat.

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