Embrasement islamiste : une réflexion pertinente sur Hérodote.net (24/09/2012)

Nous lisons, sous la plume de Joseph Savès, ces opportunes considérations intitulées : "1917-2011, d'un totalitarisme à l'autre" :

L’ouverture du département des Arts de l’Islam au Louvre coïncide avec de nouvelles bouffées de violence dans le «dar-es-islam» (la communauté musulmane), du Maroc à l’Indonésie en passant par certaines banlieues françaises... D’un côté la bourgeoisie française est invitée à découvrir le raffinement des anciennes civilisations islamiques, de l’autre, les masses populaires musulmanes, travaillées en sous-main par des militants  déterminés, prennent prétexte d’une vidéo provocatrice diffusée sur internet pour défier l’Occident.

Avec un film projeté en avant-première à l’Institut du Monde Arabe (Paris) ce 21 septembre, le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch fait litière des explications convenues sur la violence terroriste. «Non, ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes au suicide,» dit-il avec force, mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire. Son film Les chevaux de Dieu - sur les écrans en 2013 - suit une une poignée de garçons, dans un bidonville de Casablanca.  Il montre comment ils sont pris en main par une section islamiste et conduits à commettre un attentat-suicide après qu’ils aient été éprouvés et fragilisés par un accident de la vie (prison pour trafic de drogue, meurtre en légitime défense, violences sexuelles).

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