Liège n'accueillera pas la prochaine exposition universelle (23/11/2012)
Cela suscite le commentaire suivant d'Eric de Beukelaer ;
Lîdje!
Ainsi, nous n’organiserons pas la fameuse Expo universelle de 2017. C’est une réelle déception, mais non une totale surprise. Grâce aux enormes ressources naturelles du Kazakhstan, la candidature d’Astana avait de redoutables atouts. Souhaitons donc bonne chance à cette capitale nouvelle d’un pays nouveau. Mais saluons aussi l’élan et l’enthousiasme qui ont porté les espoirs liégeois. Finies les années looser. La Cité Ardente regarde avec confiance vers l’avenir. Si on exclut Bruxelles, ville-capitale de souche flamande mais majoritairement francophone, Liège est la métropole de culture latine la plus au nord de l’Europe. Proche voisine d’Hasselt, Maastricht et Aix-la-Chapelle, Lîdje a pour vocation géographique d’être une passerelle culturelle et un carrefour économique. Même sans Expo universelle, elle se doit de relever les défis que le XXIe siècle lui adresse. Lors de mon installation comme curé-doyen du cœur de ville, j’en avais nommé un: « Il y a le Liège qui gagne: cette ville se redresse. Il y a aussi le Liège qui perd: avec la crise la pauvreté augmente chez les plus précarisés. Je souhaite donc que le Liège qui gagne se mette au service du Liège qui perd. » Un ami marxiste fit remarquer avec le sourire que ma tirade détournait un slogan de militance. Je plaide coupable. A la lutte des classes, un chrétien préfère la responsabilisation de tous. Puisse l’avenir ne pas nous traiter de doux rêveurs.
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Commentaires
Ne laissons pas croire quand même que le marxisme et le christianisme viseraient un même idéal. Ne laissons pas croire que les milices rouges de la FGTB auraient un comportement chrétien, en empêchant par la force des gens de travailler, des enfants de se rendre à l'école ou en prenant des dirigeants en otages.
Le marxisme est un matérialisme athée, adepte de la pire violence pour imposer son modèle politique à toute la société, à travers une dictature totalitaire, dont le César devient quasiment un Dieu, comme Lénine, Mao, Castro, Pol Pot ou Jim Jong Il. Le marxisme élimine sans pitié tous les contestataires et dissidents de sa pensée unique. Le marxisme élimine toute référence à Dieu, pour ne pas faire de l'ombre à son César. Les dirigeants du marxisme s'enrichissent à outrance, quand leur peuple croupit dans la pauvreté et le quasi esclavage, est privé de toute liberté et droit individuel, est soumis à une planification collectiviste et à un endoctrinement permanent.
En fait, il faut voir le marxisme comme un avatar du capitalisme athée. Il s'agit d'une vision de la société où l'on supprime physiquement la classe bourgeoise détenant le capital, et où l'on transfère tout ce capital dans les caisses de l'État. Le marxisme est ainsi un capitalisme d'État. Il ne résout donc rien des aspects néfastes et inhumains du capitalisme bourgeois, mais il surajoute les effets néfastes et inhumains de l'étatisme (encore appelé socialisme, fascisme, communisme ou collectivisme).
Écrit par : Pauvre Job | 23/11/2012
A ma connaissance, le curé-doyen de Liège (rive gauche), n'est pas marxiste. Il a un ami marxiste, de la même manière que Jésus fréquentait des publicains et des pécheurs...
L'échec liégeois est le signal clair de l'émergence d'une nouvelle puissance politique et économique en Asie centrale. Si Liège est au carrefour des mondes latin et germanique, Astana est au carrefour gigantesque de la Russie, de la Chine et de l'Inde. Liège est un rond-point, Astana une grand-place.
Écrit par : Pierre René Mélon | 23/11/2012