Mgr Guido Marini sur le départ ? (16/03/2013)

1069917-jpg_989499.jpgSelon « Riposte Catholique », « certains détails, déjà assez nombreux, montrent que le nouveau Souverain Pontife n’a pas la “sensibilité” liturgique de son prédécesseur. Le visage qu’offrait Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales depuis le 1er octobre 2007, aux côtés du pape François lors de sa première apparition en simple soutane blanche et avec sa non moins simple croix pectorale d’archevêque de Buenos Aires, à la loggia des bénédictions au soir de son élection, ce visage semblait traduire une certaine et peut-être toute récente contrariété…

La première Messe célébrée par le pape François en la Chapelle Sixtine a vu le retour du petit autel amovible sur lequel le Souverain Pontife, revêtu d’un ornement particulièrement dépouillé, a célébré versus populum contrairement à son prédécesseur en ce lieu insigne, délaissant l’autel majeur où l’on ne peut célébrer que versus orientem… On vient d’apprendre que pour sa Messe d’installation du 19 mars, le pape François se passera des services du maître des célébrations liturgiques pontificales, ayant confié le service liturgique de la cérémonie aux franciscains du sanctuaire de La Verna (Toscane), une abbaye édifiée sur un ermitage fondé par saint François d’Assise dont le Souverain Pontife à choisi explicitement le prénom comme nom de Pape. Dans le monde traditionaliste (forme extraordinaire) et traditionalisant (réforme de la réforme) ces “détails” créent une certaine perplexité. Minimalisme liturgique ou retour aux années 1970 ? »

Mgr Guido Marini sur le départ ?

Il ne fallait pas être grand clerc pour s’en apercevoir : en matière liturgique, le pape Bergoglio ne partage pas la sensibilité « traditionnelle » de Benoît XVI ni sa tournure d’esprit historique. Il faudra s’y faire. Ce sera sans doute le retour à la case « conciliaire » dans les messes papales. De toute façon, aujourd’hui dans l’Eglise, existe-t-il encore un réel esprit de la liturgie ? Le rubricisme crispé des intégristes pointus en est aussi éloigné que le laisser-aller informel répandu par ailleurs dans toute l’Eglise latine. Et il ne faut pas attendre d’un jésuite qu'il promeuve une bonne réforme bénédictine. De mes années (antéconciliaires) de collège, j’ai retenu leur peu d’intérêt pour ces questions. Je souhaite me tromper.

JPS

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