Quand l'Agence européenne des médicaments prend fait et cause pour la pilule (02/11/2013)

Lu sur "Santé nature Innovation" (Jean-Marc Dupuis)

Pilules : circulez, y a rien à voir !

L'Agence européenne des médicaments a publié un communiqué le 12 octobre 2013 expliquant que « les bénéfices de tous les contraceptifs oraux combinés (COC) continuent d’être supérieurs aux risques ».

Ce communiqué a été très largement relayé par la presse.

L'Agence européenne des médicaments continue donc à recommander les pilules de 3e et 4e génération. Elle enfonce le clou après avoir déclaré, en mai dernier, être en faveur d'un maintien sur le marché européen de l'antiacnéique Diane 35, souvent prescrit aux adolescentes pour faire office de contraceptif.

Ces médicaments augmentent pourtant fortement le risque d'embolie pulmonaire, de cancer du sein et de l'utérus.

Pourquoi vouloir faire courir des risques aux femmes ?

Pour les médicaments habituels, qui traitent un problème de santé, le rapport bénéfices/risques correspond aux chances de guérir par rapport au risque d'effets secondaires.

Par exemple, si un médicament a 50 % de chance de soulager l'arthrose et 10 % de risque de donner mal à la tête, on jugera que le rapport bénéfices/risques est positif.

C'est le rôle d'une agence comme l'Agence européenne du médicament d'éclairer le public sur ce point. Chacun peut ainsi choisir ses médicaments, sans dépendre de ce qu'affirme le fabricant.

Mais la pilule n'est pas un médicament comme les autres.

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