Le Document préparatoire du Synode des évêques de 2023 a été publié (08/09/2021)

De Vatican News :

7 septembre 2021

Le Document préparatoire du Synode des évêques de 2023 a été publié

Le Secrétariat Général du Synode des évêques a rendu public ce mardi 7 septembre le Document préparatoire et le Vademecum qui accompagneront le prochain Synode sur la synodalité. Celui-ci sera ouvert les 9-10 octobre à Rome et le 17 octobre dans les Églises particulières, et se conclura par l'assemblée générale au Vatican en 2023.

Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

Écouter, «sans préjugés». Prendre la parole, «avec courage et parresia». Dialoguer avec l'Église, la société et les autres confessions chrétiennes. Le Secrétariat général du Synode a publié le Document préparatoire et le Vademecum, textes essentiels indiquant les lignes directrices du prochain chemin synodal.

Une boussole et non «un livre de règles»

Le Document préparatoire se veut avant tout «un outil» pour faciliter la première phase d'écoute et de consultation du Peuple de Dieu dans les Églises particulières, qui débutera en octobre 2021 et se terminera en avril 2022. Le Vademecum est quant à lui conçu comme «un manuel» offrant un «soutien pratique» aux référents diocésains pour préparer le peuple de Dieu. Il comprend des prières en ligne, des exemples de synodes récents, un glossaire des termes relatifs au processus synodal. Ce n’est «pas un livre de règles», mais «un guide pour soutenir les efforts de chaque Église locale».

Une question fondamentale sous-tend ces deux publications: «Comment se réalise aujourd'hui, à différents niveaux (du local à l'universel), ce "marcher ensemble" qui permet à l'Église d'annoncer l'Évangile, conformément à la mission qui lui a été confiée, et quels pas l'Esprit nous invite-t-il à faire pour grandir en tant qu'Église synodale ?»

Inclure tous les baptisés

Pour répondre à cette question, le Secrétariat du Synode souligne la nécessité de «vivre un processus ecclésial participatif et inclusif» qui offre à chaque personne, en particulier à celles qui sont en marge, la possibilité de s'exprimer et d'être entendues; puis de reconnaître et d'apprécier la variété des charismes et d'examiner «comment la responsabilité et le pouvoir sont vécus dans l'Église». Il s’agit aussi d'«accréditer la communauté chrétienne en tant que sujet crédible et partenaire fiable» sur les voies du dialogue, de la réconciliation, de l'inclusion et de la participation. Et aussi de «régénérer les relations» avec les représentants d'autres confessions, les organisations de la société civile et les mouvements populaires.

Des mesures concrètes, donc, qui s'inscrivent dans un cadre historique marqué par la «tragédie» du Covid et dans un contexte où l'Église est confrontée à un manque de foi interne, à la corruption et aux abus. Mais c'est précisément dans ces «sillons creusés par la souffrance» que fleurissent les «voies nouvelles» pour «refonder le chemin de la vie chrétienne et ecclésiale».

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