Hamas-Israël : ne confondons pas guerre et terrorisme (09/10/2023)
De Maxime Tandonnet sur son blog :
Hamas-Israël, confondre guerre et terrorisme
Il est toujours ennuyeux, face à la tragédie que connaît en ce moment Israël, d’ajouter son grain de sel à la multitude des commentaires plus ou moins pertinents ; mais comment rester silencieux? Ce qui me sidère, c’est le ton de nombreux articles et éditoriaux qui parlent d’une attaque militaire du Hamas de manière neutre, presque normale, comme une opération militaire classique. Je ne pense pas ici aux bandits idéologues qui s’en réjouissent, mais de ceux qui prennent un air savant pour formuler des comparaisons, par exemple avec la guerre du Kippour et l’attaque d’Israël par les armées arabes en octobre 1973 – un demi siècle passé. Là c’est tout autre chose me semble-t-il, non pas une opération militaire, mais une lâche agression barbare, terroriste, ou l’on entre dans le maisons pour massacrer des femmes et des enfants à la mitrailleuse et s’emparer d’otages – une cinquantaine au moins, comme des boucliers humains, une sorte de coup de poignard dans le dos où des civils sont massacrés, anéantis. Les scènes ressemblent bien davantage aux massacres terroristes commis par des islamistes depuis 2012, l’affaire Mehra, Charlie hebdo, le magasin kasher de la porte de Versailles, le Bataclan, Nice, etc… Le point commun, c’est qu’on s’en prend prioritairement à des civils désarmés pour répandre la sang, la peur et la terreur. Ici, nous exprimons toute notre solidarité avec Israël et les familles des victimes de cette tuerie qui n’a aucune excuse, aucune circonstance atténuante.
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Commentaires
Qui ne peut être sensible à la barbarie des assaillants qui semblent, selon ce que disent les medias mainstream avoir massacrés délibérément des civils, femmes et enfants y compris ?
Ce que je vais écrire ci-après ne justifie pas ces actes horribles qui portent la marque de l'Islam, qui fait peu de cas de la vie humaine.
Lorsqu'on parle de la guerre actuelle, il serait juste de rappeler qu'il y a un peu plus d'un siècle, la population juive de Palestine représentait moins de 10 % de la population du pays.
Il faudrait dire que la population palestienne (musulmane et chrétienne) a peu à peu été chassée (bien souvent par la force) des terres qu'elle occupait depuis des temps immémoriaux.
Il faut rappeler qu'Israël n'a jamais respecté les résolutions de l'ONU comme les accords qui garantissaient certains droits au peuple palestinien. Les pays occidentaux n'ont jamais dénoncé avec énergie la politique de peuplement d'Israël et la construction de nouvelles colonies sur des terres palestiniennes.
Israël a été à l'origine des bouleversements dans la région : arrivée au Liban de nombreux réfugiés palestiniens, avec armes et bagages ce qui a déstabilisé le pays et a provoqué ce qu'on pourrait appeler une guerre civile. Regardons ce qu'il reste maintenant du Liban ...
La Syrie (qui n'est pas un modèle de démocratie il faut le reconnaître mais qui permet quand même à une population chrétienne de survie) et la Jordanie sont également victimes de cet état de fait.
Les palestiniens de la Bande de Gaza doivent-ils mourrir en silence ?
Il est regrettable que les pays occidentaux aient fait d'Israël leur champion au moyen Orient. Ils ont une morale à géométrie variable qui dénonce la Russie mais absout Israël.
Écrit par : Philippe | 10/10/2023