À travers 400 pages, le Saint-Père livre ses mémoires, dans «Espère». L'ouvrage, qui paraîtra le 15 janvier aux éditions Albin Michel, sera publié simultanément dans plus de quatre-vingts pays, et traduit dans seize langues. 

Une grande première dans l’histoire de l’Église. L’autobiographie du pape François - qui devait initialement être éditée après sa mort - paraîtra le 15 janvier, aux éditions Albin Michel. À l’occasion du jubilé 2025 à Rome placé sous le signe de l’espérance, le Saint-Père l’a intitulé «Espère». Il s’agit de la première autobiographie jamais publiée par un pape de son vivant. 

L’ouvrage est «inspiré par le désir sincère de transmettre un message d’espoir aux générations futures», résume la maison Albin Michel, et le pape François n’y «masque rien de sa jeunesse, de ses passions, de ses hésitations et de ses échecs. 

Il évoque également les enjeux majeurs de son pontificat et les valeurs qui guident son action : la paix, la justice et la fraternité». 

«La vie de ma famille a été marquée par beaucoup de difficultés»

À travers 400 pages, François revient sur sa vie tout entièrement vouée à la foi. Selon les extraits dévoilés ce lundi 12 janvier par la presse italienne, le souverain pontife retrace notamment son enfance à Buenos Aires. 

«La vie de ma famille a été marquée par beaucoup de difficultés, de souffrances, de larmes, mais même dans les moments les plus difficiles, nous avons ressenti qu'un sourire, un rire pouvait puiser avec force l'énergie nécessaire pour se remettre sur les rails», confie-t-il. 

Plaidoyer pour la joie, Espère exhorte le lecteur à garder confiance en Dieu, malgré les «amertumes de la vie». «Il faut éviter à tout prix de se vautrer dans la mélancolie, pour ne pas lui permettre de gangrener le cœur», encourage-t-il. 

En voyage en Irak en 2021, le pape François évoque la «blessure au cœur» qu’a générée la découverte de la ville de Mossoul, qu’il a survolée en hélicoptère. 

«L’une des villes les plus anciennes du monde débordante d’histoire et de traditions, qui avait vu l’alternance de différentes civilisations au fil du temps et avait été un emblème de la coexistence pacifique de différentes cultures dans un même pays - Arabes, Kurdes, Arméniens, Turcomans, Chrétiens, Syriaques -, s’est présentée à mes yeux comme une étendue de décombres, après trois ans d’occupation par Daesh, qui en avait fait son fief». 

Selon lui, Mossoul apparaît comme «la radiographie de la haine, l’un des sentiments les plus efficaces de notre époque». 

Comme le promet le bandeau rouge sur le livre, «Espère» s’apprête à faire événement. Le livre sera publié simultanément dans plus de quatre-vingts pays, et traduit dans seize langues.

Lire des extraits :

Extraits de l'autobiographie du Pape, «Espère»

L'autobiographie du Pape : humilité, humour, enfance et famille migrante

Deux pages qui suscitent le débat sur les réseaux sociaux : page 268 et page 269