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  • Ce vin offert à profusion

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    Evangile du jour : Jean 2, 1-12

    Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.

    Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »

    Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.

    Homélie du Père Marie-Joseph Verlinde (homelies.fr)

    (Archive 2010)

    « Le troisième jour » : les noces de Cana se situent trois jours après l’appel des premiers disciples. Deux compagnons de Jean Baptiste ont suivi Jésus le premier jour ; l’un d’eux, André, a proposé à son frère Simon de les rejoindre. Le lendemain, second jour, Jésus appelle Philippe, qui à son tour invite Nathanaël. Le troisième jour, tous sont invités au mariage. Cette précision chronologique est bien sûr intentionnelle : il s’agit d’une allusion aux trois jours d’attente de la manifestation de la victoire du Ressuscité. Par ce procédé, l’évangéliste prévient le lecteur dès le premier verset du récit, que les événements de Cana sont à interpréter à la lumière du mystère pascal.

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  • Omnis terra adoret Te (Introit du 2e dimanche du TO)

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 4 Ps. 65,4
    OMNIS terra adóret te, Deus, et psallat tibi: psalmum dicat nómini tuo, Altíssime. Ps. ibid., 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. Que la terre T'adore et chante en Ton honneur, qu'elle dise une hymne à Ton nom. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière; chantez un psaume à Son Nom : rendez glorieuse Sa louange.
  • Ce vin meilleur que tout que le Christ nous apporte (2e dimanche du temps ordinaire)

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    L’amour de Dieu, meilleur que tout

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 2e dimanche C, (archive 20 janvier 2019)

    Pour faire comprendre son amour à son peuple, Dieu avait souvent utilisé l’image du mariage : son engagement envers son peuple, c’était celui de l’époux envers son épouse. La joie de Dieu et des croyants, c’était celle des fiancés. (Is 62,5) Dieu avait montré de bonnes choses à son peuple tout au long de l’alliance avec Abraham, avec Moïse, avec les prophètes. Des choses qui préparaient la venue du Christ. Mais cette première alliance devait être dépassée, le processus de révélation de Dieu ne pouvait pas s’arrêter là. Cette première alliance était comme des noces, mais des noces où le vin vient à manquer.

    Alors vient Jésus, qui inaugure son ministère par un signe étonnant. Pas une guérison, pas une rencontre de pécheurs, mais un signe qui donne le cadre de tout cela : ce que le Christ va apporter au monde, c’est de changer l’eau des les cuves de l’ancienne Alliance, les « cuves pour les purifications rituelles », en vin de la nouvelle Alliance. Et un vin excellent. C’est aussi ce que l’on dit lorsqu’on affirme qu’il « accomplit les Écritures ».

    L’eau changée en vin, c’est un signe de ce qu’il apporte à chaque homme, dans le contexte d’une relation à Dieu qui a besoin d’un nouveau souffle. Où est le problème, le problème de tous les temps ? C’est que Dieu nous dépasse tellement, il est transcendant ; alors comment le connaître, comment l’aimer ? Comment savoir ce qu’il attend de nous ? Si souvent nous sommes en panne. Des gens décrochent et disent : on ne peut rien connaître de cela, vivons bien sans regarder le ciel. D’autres s’épuisent dans des spiritualités qui ne les mènent pas assez loin, qui les laissent tourner autour de leur nombril, qui ne les retiennent pas de céder au découragement devant les limites d’autrui ou les leurs, qui les poussent à se replier dans un petit bonheur égoïste. Tout cela est fort triste. Tant d’énergie d’amour gaspillée, menée à l’égout. Et pourtant Dieu nous aime et a tant à nous donner !

    C’est pour tous ces gens que Marie dit à Jésus : « ils n’ont plus de vin ». Marie voit les besoins de notre humanité, et à celui qui la prie elle montre comment enseigner le meilleur, c’est-à-dire à faire tout ce que dira Jésus. (Jn 2,5)

    Le vin meilleur que tout que le Christ apporte c’est son amitié, c’est de pouvoir être attaché à Dieu par un lien vivant, un lien qui nourrit le plus intime de nous-mêmes. Dieu n’est pas un être lointain et inconnu. Il n’est pas non plus qu’un distributeur de bienfaits à la demande, dont on se demande pourquoi il bugge de temps en temps quand il semble ne pas nous exaucer. Dieu est un père qui nous aime et qui attend notre amour. Comme disait le pape François mercredi, « Dieu te cherche même si tu ne le cherches pas. Dieu t’aime même si tu l’as oublié. »

    Retrouver le lien avec Dieu, le vivre chaque jour, voilà le vin nouveau et excellent de la Nouvelle Alliance. Ce vin nouveau coule dans notre corps par la prière. Penser à Dieu en l’aimant, revenir à Dieu par le sacrement du pardon, le louer sans cesse, tout cela met en nous le goût du vin nouveau. Quand on ouvre son cœur à Dieu, on finit par se dire : mais, c’est meilleur que tout !