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Patrimoine religieux

  • Martyrisés pour avoir défendu le dimanche

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    Sans nous réunir en assemblée le dimanche, nous ne pouvons pas vivre
    (Zenit.org - Anita BourdinL'héritage des martyrs d'Abitène

    Le martyrologe romain fait mémoire, le 12 février, des saints martyrs d’Abitène, saint Saturnin et ses compagnons, 31 hommes et 18 femmes, martyrs pour avoir défendu le dimanche. Le pape Benoit XVI a ainsi résumé leur message: "Sans nous réunir en assemblée le dimanche pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre." "Sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre", disait en effet le prêtre Saturnin, d'Abitène, sur les bords de la Mjerda, en Tunisie, près de Carthage, tué en haine de la foi, en 304, sous l'empereur romain Dioclétien.

    Ils furent arrêtés par les magistrats de la colonie et les soldats de garde dans la maison d'un particulier où ils célébraient le Jour du Seigneur et l'Eucharistie, malgré l'interdiction du prince. Ils ont ensuite été conduits à Carthage et interrogés par le proconsul. Ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la torture, et déclarèrent qu'ils ne pouvaient pas suspendre l'assemblée dominicale. Parmi eux se trouvaient des jeunes: Félix le jeune, fils de Saturnius, son frère Saturnius le Jeune, Marie, jeune consacrée, le petit Hilarius, une jeune femme, Victoria, que son frère, Fortianus, païen, voulait sauver malgré elle. Ils sont restés jusqu'au bout incroyablement solidaires.

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  • Selon le cardinal Sarah, le souci de la beauté dans la liturgie est une préoccupation pastorale

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    Du cardinal Robert Sarah sur le Tagespost :

    L'art de célébrer

    Le souci de la beauté dans la liturgie est une préoccupation pastorale, affirme le cardinal Robert Sarah.

    9 février 2025

    Je voudrais faire référence à l’herméneutique de la réforme dans la continuité dont parle le pape Benoît XVI. a pris la parole (discours du 22 décembre 2005). C'est une opinion personnelle, mais il me semble que les livres liturgiques réformés ont désespérément besoin de cette continuité avec la tradition liturgique que les Pères du Concile Vatican II ont cherché à réformer s'ils veulent être vrais, beaux et bons, et ainsi contribuer au mieux à la sanctification et à l'édification du peuple saint de Dieu. D’autres pourraient ne pas être d’accord avec moi ici. Mais selon mon interprétation du Concile, c’est bien ce qu’il signifiait : une réforme dans la continuité et non une rupture avec le passé.

    Cela soulève deux questions pertinentes : (...) Premièrement, la question apparemment dépassée de la « réforme de la réforme liturgique postconciliaire », par laquelle les livres liturgiques d’aujourd’hui sont révisés en vue de les enrichir d’éléments perdus dans la réforme elle-même. Cela est assez démodé parmi ceux qui sont actuellement au pouvoir, mais la motivation et les raisons de telles mesures n’ont rien perdu de leur validité. Je ne peux pas dire quand le Seigneur, dans sa providence, permettra que cette question soit à nouveau sérieusement considérée, mais peut-être que certains de nos jeunes frères dans le sacerdoce qui sont ici aujourd'hui vivront assez longtemps pour voir les livres liturgiques réformés devenir encore plus beaux. Je pense souvent au Missel des Ordinariats des anciens anglicans et aux richesses qu’il contenait comme exemple de ce qui pourrait être possible.

    Cette liturgie a un avenir

    La deuxième question concerne la célébration du rite liturgique préconciliaire, l’usus antiquior du rite romain. Comme je l’ai déjà dit, surtout au vu des fruits évidents que ce rite a produits au cours des dernières décennies, malgré une attitude cléricale intransigeante contre la vénérable liturgie latino-grégorienne – attitude typique du cléricalisme que le pape François a condamné à plusieurs reprises – une nouvelle génération de jeunes est apparue au cœur de l’Église. Il s’agit d’une génération de jeunes familles qui démontrent que cette liturgie a un avenir parce qu’elle a un passé, une histoire de sainteté et de beauté qui ne peut être effacée ou abolie du jour au lendemain. Je continue à maintenir cela. Et même si je comprends que de nombreux prêtres se trouvent actuellement dans une situation très difficile concernant l’usus antiquior, je vous encourage à ne jamais oublier ni nier la profonde vérité enseignée par le pape Benoît XVI : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous aussi ; cela ne peut pas devenir soudainement complètement interdit ou même nuisible. « Il est bon pour nous tous de sauvegarder les richesses qui ont grandi grâce à la foi et à la prière de l’Église et de leur donner la place qui leur revient » (Lettre aux évêques , 7 juillet 2007). (...) Rappelons-nous le principe de l’intégralité liturgique comme composante essentielle de la beauté liturgique – ainsi que de la vérité et de la bonté liturgiques – et tournons-nous maintenant vers certaines de ses applications pratiques.

    L’Exhortation apostolique Sacramentum Caritatis – Sur l’Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’Église – du Pape Benoît XVI, fruit des réflexions menées lors du Synode des évêques de 2005, constitue un très bon point de départ. Je voudrais souligner qu’il s’agit d’un document très important pour la formation liturgique, qui est très négligée. Si vous ne l’avez pas encore étudié, faites-le. Si cela fait un moment que vous ne l'avez pas consulté, veuillez le consulter à nouveau. Il vous guidera dans vos efforts pour garantir que vos célébrations liturgiques soient intégrales, qu’elles soient ce qu’elles devraient être et rien d’autre.

    Est-ce que tout dans la liturgie est caractérisé par la beauté ?

    Le pape Benoît XVI offre de nombreux conseils sages, qui ont émergé à la lumière des années turbulentes de la vie liturgique post-conciliaire, reflétées par les Pères synodaux. Peut-être que la meilleure de toutes est sa simple affirmation : « Il est nécessaire qu’en tout ce qui concerne l’Eucharistie il y ait un bon goût pour la beauté » (n° 41).

    Nous pourrions bien faire de cela la base d’un examen de conscience concernant notre propre pratique liturgique : tout dans la liturgie que nous célébrons avec notre peuple est-il empreint de beauté, selon les moyens dont nous disposons ? Ou bien nous contentons-nous de pratiques, d’objets, de rituels, de musiques, etc. moins beaux – voire clairement inappropriés ?

    Si l’Eucharistie est véritablement la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église, nous ne pouvons pas nous contenter d’un pis-aller ou d’un résultat moindre. Si nous faisons cela, nous bâtirons sur de mauvaises fondations. Tout ce que nous construisons sur ces fondations fragiles s’effondrera d’une manière ou d’une autre. Rappelons-nous les paroles du cardinal Ratzinger : « L’Église se tient et tombe avec la liturgie. … C’est pourquoi la célébration appropriée de la sainte liturgie est au centre de tout renouveau de l’Église.

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  • Venez, adorons Dieu et prosternons-nous devant le Seigneur (Introit du 5e dimanche du TO)

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    Introitus Introït
    Ps. 94, 6-7  
    VENÍTE, adorémus Deum, et procidámus ante Dóminum, plorémus ante eum, qui fecit nos: quia ipse est Dóminus Deus noster. Ps. ibid., 1 Veníte, exsultémus Dómino: iubilémus Deo, salutári nostro. ℣. Glória Patri. Venez, adorons Dieu et prosternons-nous devant le Seigneur, et pleurons devant Lui qui nous a faits : car Il est le Seigneur notre Dieu. Ps. Venez, réjouissons-nous dans le Seigneur ; chantons des hymnes à Dieu notre Sauveur. ℣. Gloire au Père.
  • Vandalisme à Saint-Pierre : il saute sur l'autel majeur et endommage les candélabres

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    Du Nuovo Sismografo :

    Choc au Vatican. Actes de vandalisme dans la basilique : embarras pour la sécurité

    Un scandale mondial. L'homme, qui était entré dans la basilique avec un sac à dos, est monté sur l'autel sans être dérangé et a endommagé quelques candélabres. La question est la suivante : est-il possible de monter sur le maître-autel de la basilique Saint-Pierre, construit sur le tombeau de l'apôtre et premier pontife, en échappant à la sécurité et sans être arrêté avant de poser le pied sur le lieu sacré ? 

    La réponse est : oui, c'est possible. 

    En plein Jubilé, la Basilique Saint-Pierre montre toute sa vulnérabilité face au flux ininterrompu de pèlerins parmi lesquels ne manquent pas de personnes mal intentionnées. Après le spectacle d'une artiste féministe sur la crèche pendant Noël, c'est désormais l'acte de vandalisme au Vatican qui montre la fragilité de la sécurité du Vatican. Le risque est que, au lieu des candélabres, ce soient des œuvres plus précieuses qui soient endommagées ou que des accidents beaucoup plus graves se produisent... 

    Ps. Le protagoniste de l’incident a été immédiatement libéré. Il sera donc possible de le revoir bientôt fouler quelque autel, au Vatican ou à Rome . 

    Corriere della Sera - Les images des candélabres de la basilique Saint-Pierre jetés à terre par un homme qui était monté sur l'autel de la confession sont devenues instantanément virales sur le web. Sur X, un internaute français a posté deux vidéos filmées à quelques pas de l'endroit où, hier matin, à 10h30, cinq officiers de la gendarmerie du Vatican vêtus de noir ont immobilisé un Roumain de 40 ans, le cachant ensuite aux yeux - et aux smartphones - des nombreux fidèles présents, avec une cloison en amarante, avant de l'emmener au bureau.

    Finalement, l'homme - qui portait une veste bleu clair, une casquette et un sac à dos sur les épaules - a été remis à une patrouille de l'Inspection du Vatican, qui dépend du ministère de l'Intérieur et du Département de la sécurité publique, qui est intervenue sur la place Pie XII. 

    Emmené au bureau pour des contrôles 

    Dans l'après-midi, après l'identification de l'intéressé, une plainte a été déposée contre lui pour dommages divers. Il a ensuite été libéré et il n'est pas exclu qu'une interdiction de séjour dans la municipalité de Rome soit prononcée. Les raisons de son geste ne sont pas claires, s'agissait-il d'un acte démonstratif dicté par une raison ou d'un moment de folie. L'alarme dans la basilique, qui est plus que jamais surveillée, et plus encore en cette année jubilaire - pas la première à Saint-Pierre ces derniers temps - a été donnée lorsque le quadragénaire est monté sur l'autel et a commencé à jeter les six candélabres de bronze posés sur la nappe de lin, qui ont subi le même sort. Les objets, réalisés en 1865, chacun d'environ un mètre de haut, avec une bougie y insérée, et d'une valeur de 5 000 euros, ont été récupérés par les ouvriers de la basilique et remis à leur place après avoir été vérifiés.

  • Rendre au christianisme son "étrangeté"

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    De Tracey Rowland sur le CWR :

    Rendre le christianisme à nouveau étrange

    La pénétration du naturel par le surnaturel n’est pas banale, n’est pas ennuyeuse, n’est pas une question de conformisme bourgeois.

    (Photo : Eric Mok)
    Il est rare que j'occupe un poste à la mode, mais je suis ravi d'être en compagnie de personnes de premier plan, de l'historien Tom Holland à l'évêque Robert Barron et aux auteurs Michael Frost et Nijay Gupta, qui recommandent tous de rendre le christianisme à nouveau « étrange ».

    Pour les catholiques, cela signifie mettre en marche arrière notre voiture ecclésiale et sortir du fossé corrélationniste dans lequel les théologiens – notamment ceux portant des patronymes flamands – nous ont plongés dans les années 1970.

    Le « corrélationnisme » était une stratégie pastorale visant à associer la foi à la culture de la modernité. Dans les années 1970, cette stratégie prenait des formes banales, comme celle de décorer les salles de classe catholiques d’affiches représentant des animaux mignons déclarant « Jésus est cool ».

    Plus récemment, j'ai lu un compte rendu de l'homélie donnée à l'église paroissiale où se trouvait la famille royale britannique ce Noël. Le vicaire aurait brandi un chocolat Terry's Orange. Il s'agit d'un chocolat très populaire au Royaume-Uni qui a la forme d'une orange et dont les éclats de chocolat se désagrègent comme les quartiers d'une vraie orange. Selon le rapport, le vicaire aurait ensuite expliqué à la congrégation que le christianisme est comme un chocolat Terry's. La forme sphérique du chocolat nous rappelle que le message chrétien était destiné au monde entier, et les éclats de chocolat individuels sont comme la bonne nouvelle de l'Évangile à partager comme les quartiers d'une orange. La révélation chrétienne a donc été corrélée à un chocolat Terry's.

    L’argument intellectuel qui sous-tend ces stratégies de commercialisation de la foi en la corrélant à quelque chose de populaire et de banal était que la culture du catholicisme paraissait étrange au laïcisme sophistiqué moderne. Les robes blanches de première communion, les confréries des Saints Anges, les chapelets, les jours de jeûne et de fête, les saints patrons, les noms de confirmation, la consommation de poisson le vendredi, les heures saintes d’adoration, les neuvaines, sans parler de concepts comme la chasteté et la naissance virginale, semblaient et semblent certainement étranges au rationaliste moderne.

    Ainsi, l’idée est née que la façon de ramener le rationaliste moderne au christianisme était de trouver quelque chose dans la culture sécularisée qui lui plaisait et d’y lier la foi. Jésus est ainsi devenu un activiste politique « cool », intéressé par la justice sociale. Sa divinité a été occultée, sa relation avec les deux autres personnes de la Trinité rarement reconnue, et ceux qui voulaient faire référence à sa mère, et surtout aux circonstances de sa naissance, ont été ridiculisés.

    En outre, des départements universitaires entiers se sont engagés dans des projets visant à traduire les enseignements catholiques dans les idiomes de la culture moderne. Même l’opposition catholique à l’avortement a été défendue sur le terrain laïc selon lequel l’enfant en développement avait droit à la vie – et non sur le terrain théologique selon lequel toute vie humaine est sacrée. Le domaine du sacré a dû être mis de côté, car aucun terrain d’entente n’a pu être trouvé dans ce domaine. La tradition du droit naturel s’est trouvée transposée dans le langage des « droits » politiques.

    Cependant, entre la fin des années 1960 et la fin des années 1980, la modernité elle-même a cessé d’être à la mode. Certains sociologues situent le moment du changement dans le séisme culturel de 1968, qui a marqué la fin de l’enthousiasme des élites occidentales pour des concepts tels que la « raison pure » ou la « nature pure ». La lecture de Nietzsche a convaincu la génération de 1968 que des « mythes » (des présupposés théologiques) se cachaient derrière tout appel à la raison, et l’idée est née que la nature était également relative puisqu’elle pouvait être modifiée par les progrès scientifiques. Avec le temps, la nature pourrait être ce que nous désirions qu’elle soit. Il nous suffisait de développer la technologie pour manipuler l’ADN.

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  • Quand la synodalité est contredite par les faits; journal de guerre de l’Église syro-malabare

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Quand la synodalité est contredite par les faits. Journal de guerre de l’Église syro-malabare

    En l’espace de quelques semaines, le Pape François a élevé de simple prêtre à évêque, puis cardinal et enfin préfet du Dicastère pour le dialogue interreligieux l’Indien George Jacob Koovakad, 51 ans, qui est depuis quatre ans – et sera encore à l’avenir – l’organisateur de ses voyages à travers le monde.

    Fort heureusement, le nouvel élu ne devra s’occuper que du dialogue « ad extra » avec les autres religions parce que pour ce qui est du dialogue « ad intra », il est issu d’une Église qui ne pourrait pas être plus divisée, et même en opposition frontale avec le Pape.

    Mgr Koovakad appartient à l’Église catholique syro-malabare, qui compte 4,5 millions de fidèles qui résident pour la plupart dans le Sud de l’Inde, dans l’État du Kerala, où il a été ordonné évêque le 24 novembre dernier. Il s‘agit d’une Église dont les origines remontent aux premiers siècles, elle a été fondée par l’apôtre Thomas dont le tombeau est vénéré à Chennai (Madras), elle appartient à la famille syro-orientale, avec un gouvernement autonome de modèle synodal et elle est dotée d’une liturgie eucharistique propre, y compris la très ancienne anaphore d’Addai et Mari qui est la seule à ne pas inclure les paroles de Jésus sur le pain et le vin offerts comme son corps et son sang.

    Depuis le XVIè siècle, après l’arrivée des Portugais, l’Église syro-malabare a été fortement latinisée, avant de récupérer, avant et après le Concile Vatican II, certaines de ses caractéristiques ancestrales. L’une d’elles concerne la position des célébrants pendant la « Qurbana », la messe. En 2021, le synode de l’Église syro-malabare tout entière a défini définitivement et à l’unanimité que les célébrants devaient être tournés vers le peuple pendant la liturgie de la parole et la bénédiction finale, mais avec le dos au peuple et tournés vers l’autel pendant la liturgique eucharistique.

    C’est là que les romains s’empoignèrent. Car la quasi-totalité des nombreux prêtres du siège primatial, l’archéparchie d’Ernakulam-Angamaly, désobéirent à l’ordre et s’obstinèrent à célébrer toute la messe tournés vers le peuple. L’archevêque majeur de l’archéparchie, le cardinal George Alancherry, déjà mal vu de ses fidèles et durement mis en cause dans une affaire de malversation, ainsi que son administrateur apostolique nommé par le Pape, l’archevêque Andrews Thazhath, par ailleurs ancien président de la Conférence épiscopale indienne, se sont retrouvés presque seuls contre tous à défendre la décision du synode.

    Le climat s’était dégradé à tel point que Mgr Thazhath devait célébrer la messe sous protection policière pendant que les factions rivales s’affrontaient physiquement jusque dans les églises et qu’il a fallu fermer la cathédrale de Sainte-Marie à Ernakulam pendant plusieurs mois.

    Pendant ce temps, à Rome, le Pape François avait mis en branle le synode sur la synodalité, avec l’intention ouvertement déclarée d’étendre à toute l’Église ce modèle de gouvernement collégial. Et c’est donc le Pape qui souhaitait avant toute chose que les normes décidées par le synode syro-malabar de 2021 soient respectée.

    À l’été 2023, pour mettre un terme à la controverse, le Pape a dépêché en ces terres rebelles, en tant que délégué expert en la matière, le jésuite Cyril Vasil, archevêque de l’éparchie grecque catholique de Košice en Slovaquie et ancien Secrétaire du Dicastère pour les Églises orientales.

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  • «Tout ce qui est beau vient de Dieu et parle de Dieu», déclare un artiste français

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    De Solène Tadié sur le NCR :

    «Tout ce qui est beau vient de Dieu et parle de Dieu», déclare un artiste français

    Augustin Frison-Roche, qui s'est fait connaître ces dernières années grâce à son travail sur des sites religieux emblématiques comme la cathédrale de Chartres, est actuellement au centre d'une nouvelle exposition à Paris.

    L'artiste Augustin Frison-Roche à côté d'une de ses œuvres des Trois Rois (peinture complète présentée ci-dessous).
    L'artiste Augustin Frison-Roche à côté d'une de ses œuvres Les Rois Mages (tableau complet ci-dessous). (photo : Antoine Dominique / Courtesy of Augustin Frison-Roche)

    PARIS — Augustin Frison-Roche est une étoile montante de l’art français. Récemment reconnu internationalement pour la réalisation d’une colonne-tabernacle et d’une croix peinte pour la crypte de l’emblématique cathédrale de Chartres à l’occasion de son millénaire , il est actuellement au cœur d’une exposition sur le thème « Épiphanies » au Collège catholique des Bernardins à Paris. 

    Cette institution, dont les fondations remontent à l'époque de Saint-Louis, est aujourd'hui un lieu majeur de rencontres culturelles chrétiennes dans la capitale française.

    Jusqu'au 26 février, l'exposition offre un aperçu du monde onirique de Frison-Roche, avec ses paysages animaliers luxuriants et ses nombreuses références au monde invisible. 

    Cet artiste de 37 ans travaille depuis 15 ans sur toutes sortes de créations à la croisée de l'art profane et sacré, de la peinture à la sculpture en passant par le mobilier liturgique. Pour lui, l'art et sa portée universelle sont le complément parfait de la théologie conceptuelle.

    Manifeste artistique 

    L’Épiphanie ouvre l’âme à la transcendance, selon l’artiste.

    « J’ai aimé développer ce thème qui m’a toujours inspiré », a déclaré Frison-Roche dans une conversation avec le Register le 7 janvier. « Il ne représente qu’une vingtaine de lignes de saint Matthieu, mais il a été enrichi par la tradition chrétienne au fil du temps, et ce n’est pas un hasard s’il a inspiré tant de peintres à travers l’histoire, un peu comme l’Apocalypse : ces thèmes séduisent les peintres, car ils peuvent produire de belles images. »

    Selon lui, les dimensions de liberté et de poésie associées à l’Épiphanie ont permis à cette fête chrétienne de pénétrer la culture populaire et de séduire un public laïc et religieux, captivé par l’image des Rois Mages d’Orient et de leurs processions, flanqués d’éléphants, de dromadaires et d’autres créatures exotiques.

    « L’Adoration des Mages est pour moi presque un manifeste artistique, car je crois que l’art doit toujours être une épiphanie », a-t-il déclaré. 

    "L'Adoration des Mages" (2024) d'Augustin Frison-Roche
    'L'Adoration des Mages' (2024) d'Augustin Frison-Roche

    Au fil des 19 tableaux qui composent l’exposition, l’artiste développe également sa vision des grandes « apparitions » qui ont marqué l’histoire sacrée et qu’il perçoit comme d’autres formes d’épiphanie. C’est pourquoi il a choisi la forme plurielle pour le titre.

    Pour agrémenter ses œuvres, quatre concerts de musique pour clavecin baroque composée pour l'occasion, inspirée de son tableau L'Oiseau de Paradis , figurent au programme.

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  • Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël

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    FÊTE DE LA PRÉSENTATION DU SEIGNEUR AU TEMPLE

    HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
    (Homélie lue par le Cardinal Somalo)

    Mardi 2 février 1999

    1. «Lumière pour éclairer les nations» (Lc 2, 32).

    Le passage de l'Evangile que nous venons d'entendre, tiré du récit de saint Luc, rappelle l'événement qui eut lieu à Jérusalem le quarantième jour après la naissance de Jésus: sa présentation au Temple. Il s'agit de l'un des cas où le temps liturgique reflète le temps de l'histoire: en effet, aujourd'hui, quarante jours se sont écoulés depuis le 25 décembre, solennité du Noël du Seigneur.

    Ce fait n'est pas sans signification. Il indique que la fête de la Présentation de Jésus au Temple constitue comme une «charnière», qui sépare et relie l'étape initiale de sa vie sur la terre, la naissance, de celle qui en sera l'accom- plissement, sa mort et sa résurrection. Aujourd'hui, nous quittons définitivement le temps de Noël et nous nous dirigeons vers le temps quadragésimal, qui commencera dans quinze jours avec le Mercredi des Cendres.

    Les paroles prophétiques prononcées par le vieux Syméon mettent en lumière la mission de l'Enfant amené par ses parents au Temple: «Vois! Cet enfant doit amener la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël; il doit être un signe en butte à la contradiction afin que se révèlent les pensées in- times de bien des cœurs» (Lc 2, 34-35). Syméon dit à Marie: «Et toi-même, une épée te transpercera l'âme» (Lc 2, 35). Les chants de Bethléem viennent de se taire et déjà se profile la croix du Golgotha, et cela se produit dans le Tem- ple, le lieu où sont offerts les sacrifices. L'événement que nous commémorons aujourd'hui constitue donc comme un pont entre les deux temps forts de l'année de l'Eglise.

    2. La seconde lecture, tirée de la Lettre aux Hébreux, offre un commentaire intéressant de cet événement. L'Auteur formule une observation qui nous invite à réfléchir: commentant le sacerdoce du Christ, il souligne comment le Fils de Dieu «se charge de la descendance d'Abraham» (cf. He 2, 16). Abraham est le Père des croyants: tous les croyants sont donc, d'une façon ou d'une autre, compris dans cette «descendance d'Abraham» pour laquelle l'Enfant, qui est dans les bras de Marie, est présenté au Temple. L'événement qui s'accomplit sous les yeux de ces quelques témoins privilégiés constitue une première annonce du sacrifice de la Croix.

    Le texte biblique affirme que le Fils de Dieu, solidaire des hommes, partage leur condition de faiblesse et de fragilité jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la mort, dans le but d'opérer une libération radicale de l'humanité, en vainquant une fois pour toute l'adversaire, le diable, qui trouve précisément dans la mort son point fort sur les êtres humains et sur chaque créature (cf. He 2, 14-15).

    Dans cette admirable synthèse, l'Auteur inspiré exprime toute la vérité sur la rédemption du monde. Il souligne l'importance du sacrifice sacerdotal du Christ, qui «a dû devenir en tout semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle, pour expier les péchés du peuple» (He 2, 17).

    Précisément parce qu'elle souligne le lien profond qui unit le mystère de l'Incarnation à celui de la Rédemption, la Lettre aux Hébreux constitue un commentaire adapté à l'événement liturgique que nous célébrons aujourd'hui. Elle souligne la mission rédemptrice du Christ, à laquelle tout le Peuple de la Nouvelle Alliance participe. Vous participez à cette mission de façon particulière, très chères personnes consacrées, qui remplissez la Basilique vaticane et que je salue avec une grande affection. Cette fête de la Présentation est de façon particulière votre fête: en effet, nous célébrons la troisième Journée de la Vie consacrée.

    3. Je suis reconnaissant au Cardinal Eduardo Martínez Somalo, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, qui préside cette Eucharistie. A travers sa personne, je salue et je remercie ceux qui, à Rome et dans le monde, travaillent au service de la Vie consacrée.

    En ce moment, ma pensée s'adresse avec une affection particulière à toutes les personnes consacrées de la terre: il s'agit d'hommes et de femmes qui ont choisi de suivre le Christ de façon radicale dans la pauvreté, dans la virginité et dans l'obéissance. Je pense aux hôpitaux, aux écoles, aux oratoires, où ils œuvrent dans une attitude de dévouement total au service de leurs frères, pour le Royaume de Dieu: je pense aux milliers de monastères, dans lesquels on vit la communion avec Dieu dans un intense rythme de prière et de travail; je pense aux laïcs consacrés, témoins discrets dans le monde, et aux nombreuses personnes en première ligne parmi les plus pauvres et les exclus.

    Comment ne pas rappeler ici les religieux et les religieuses qui, récemment encore, ont versé leur sang alors qu'ils accomplissaient un service apostolique souvent difficile et pénible? Fidèles à leur mission spirituelle et caritative, ils ont uni le sacrifice de leur vie à celui du Christ pour le salut de l'humanité. La prière de l'Eglise est aujourd'hui dédiée à chaque personne consacrée, mais tout particulièrement à eux. Elle rend grâce pour le don de cette vocation et l'invoque ardemment: en effet, les personnes consacrées contribuent de façon déterminante à l'œuvre de l'évangélisation, en lui conférant la force prophétique qui provient de l'aspect radical de leur choix évangélique.

    4. L'Eglise vit de l'événement et du mystère. En ces journées, elle vit de l'événement de la Présentation du Seigneur au Temple, en cherchant à approfondir le mystère qui y est contenu. Cependant, d'une certaine façon, l'Eglise puise chaque jour à cet événement de la vie du Christ, en méditant sa signification spirituelle. En effet, chaque soir, dans les églises et dans les monastères, dans les chapelles et dans les maisons retentissent dans le monde entier les paroles du vieux Syméon, qui viennent d'être proclamées:

    «Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole,
    laisser ton serviteur en paix;
    car mes yeux ont vu ton salut,
    que tu as préparé à la face de tous les peuples;
    lumière pour éclairer les nations
    et gloire de ton peuple Israël
    » (Lc 2, 29-32).

    C'est ainsi que pria Syméon, auquel il avait été donné de voir la réalisation des promesses de l'Ancienne Alliance. Ainsi prie l'Eglise, qui, sans épargner ses énergies, se prodigue pour apporter à tous les peuples le don de la Nouvelle Alliance.

    Dans la mystérieuse rencontre entre Syméon et Marie, se rencontrent l'Ancien et le Nouveau Testament. Ensemble, le vieux prophète et la jeune Mère rendent grâce pour cette lumière qui a empêché les ténèbres de vaincre. C'est une Lumière qui brille dans le cœur de l'existence humaine: le Christ, Sauveur et Rédempteur du monde, «lumière pour éclairer les nations et gloire de son peuple Israël». Amen!

    https://www.unavoce.fr/fete-de-la-presentation-de-jesus-au-temple-et-de-la-purification-de-la-sainte-vierge-2/

  • La Chandeleur : une fête assez mystérieuse

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    De Presence-Info.ca : 

    Chandeleur: la recherche historique stagne

    Fra-Angelico-Presentation-crop.jpg
    La Présentation de Jésus au Temple, par Fra Angelico (1440-41). 

    Pour plusieurs, la chandeleur est d'abord et avant tout synonyme de crèpes, reléguant l'aspect religieux de la fête de la Présentation de Jésus au temple au second rang. C'est en se penchant récemment sur les origines, les développements de cette fête et les rites qu'on y associe que le professeur Philippe Roy-Lysencourt, spécialiste en histoire du christianisme à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université, a constaté que la recherche historique bat de l'aile sur cette question. Portrait d'un terrain de recherche en attente d'être labouré.

    Présence : Que fête-t-on exactement le 2 février?

    Philippe Roy-Lysencourt : Le 2 février, en s’appuyant sur l’évangéliste saint Luc (Luc 2, 22-38), l’Église commémore trois épisodes bibliques qui eurent lieu le même jour: la Purification de la Vierge Marie, la Présentation de Jésus au Temple et la double rencontre de la Sainte Famille avec le vieillard Siméon et avec la prophétesse Anne.

    Les deux premiers événements font référence à deux prescriptions juives: celle qui imposait la purification de la mère après un enfantement et celle qui ordonnait de consacrer au Seigneur tout mâle premier-né. La première est une loi de Moïse qui ordonnait aux femmes juives ayant enfanté de demeurer quarante jours sans s’approcher du tabernacle. À l’issue de cette période, elles devaient offrir un sacrifice à Dieu pour être purifiées. Ce sacrifice consistait en l’offrande d’un agneau qui devait être consommé en holocauste, auquel devait s’ajouter une tourterelle ou une colombe. Si la famille était trop démunie pour offrir un agneau, ce qui était le cas de Marie et Joseph, il était permis de le remplacer par une autre tourterelle ou une autre colombe.

    La seconde loi ordonnait aux juifs de racheter à Dieu tout mâle premier-né. Pour comprendre cette prescription, il faut remonter à l’esclavage des juifs en Égypte et aux plaies qui touchèrent ce pays suite au refus obstiné du pharaon de les laisser quitter le pays. Après la dixième plaie au cours de laquelle tous les premiers-nés d’Égypte moururent – sauf ceux des enfants d’Israël – tous les garçons premiers-nés des juifs devinrent propriété de Dieu et devaient lui être rachetés (Exode 13). Ainsi, un mois après sa naissance, le premier-né tombait sous la loi du rachat dont le prix était de 5 sicles d’argent. Marie et Joseph se soumirent à cette prescription le jour où ils présentèrent Jésus au Temple. Il faut mentionner ici que cette dernière démarche n’était pas obligatoire ; ce qui était requis, c’était uniquement le rachat. Cependant la présentation de l’enfant était possible et c’était une pratique pieuse à laquelle Marie et Joseph s’astreignirent.

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  • La dévotion des cinq premiers samedis du mois

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    Parmi les temps forts et les "balises" qui rythmaient la dévotion chrétienne jusqu'à ce que l'ère post-conciliaire aie trouvé bon de balayer tout cela, il y avait la dévotion à la Vierge, les cinq premiers samedis du mois, introduite lors des apparitions de Fatima :

    Le 1° novembre 1927, Soeur Lucie écrivait à sa marraine, Dona Maria de Miranda :
    « Je ne sais pas si vous connaissez déjà la dévotion de réparation des cinq samedis au Coeur Immaculé de Marie. Comme elle est encore récente, j'aimerais vous inspirer de faire cette pratique, parce que c'est demandé par Notre chère Mère Divine, et Jésus a manifesté un désir qu'elle soit pratiquée. En plus, il me semble que vous seriez fortunée, chère marraine, pas seulement de la connaître et de donner à Jésus la consolation de la pratiquer, mais encore à la faire connaître et enlacer par beaucoup d'autres personnes.
    Elle consiste en cela: Pendant cinq mois au premier samedi, de recevoir Jésus dans la communion, de réciter un Rosaire, de garder compagnie avec Notre Dame pendant quinze minutes en méditant sur les mystères du Rosaire, et de faire une confession. La confession peut être faite quelques jours auparavant, et si dans cette confession précédente vous avez oublié l'intention (requise), l'intention suivante peut être offerte, pourvu qu'au premier samedi l'on reçoit la communion sacrée dans un état de grâce, avec l'intention de réparer des offenses contre la Vierge la Plus Sacrée et qui affligent Son Coeur Immaculé.
    Il me semble, ma chère marraine, que nous sommes fortunés d'être capables de donner à Notre chère Mère Divine cette preuve d'amour, parce que nous savons qu'Elle la désire. Quant à moi, j'avoue que je ne suis jamais si heureuse qu'à l'arrivée du premier samedi. N'est-il pas vrai que notre bonheur le plus grand, c'est d'appartenir entièrement à Jésus et Marie et de Les aimer uniquement, sans réserve ? Nous voyons cela si clairement dans les vies des saints ... Ils étaient heureux parce qu'ils aimaient, et nous, ma chère marraine, nous devons chercher d'aimer comme eux, pas simplement de sentir de la joie en pensant à Jésus, ce qui est le moins important - parce que si nous ne l'aimons pas ici-bas, nous l'aimerons en haut au ciel - mais de donner à Jésus et Marie la consolation pour être aimé ... et que dans cet échange d'amour Ils pourraient sauver beaucoup d'âmes. »

    Voir : La dévotion des cinq premiers samedis du mois

  • En l'honneur de la Vierge, pour le premier samedi du mois

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    Salve sancta parens                   Salut O Sainte Mère,

    Enixa puerpera Regem                 Toi qui a enfanté un Roi

    Qui caelum terramque regit       Qui gouverne le ciel et la terre

    In saecula saeculorum                Pour les siècles des siècles.

    cfr : http://www.introibo.fr/Messes-de-la-Ste-Vierge-au-Samedi,350

    et : https://www.hommenouveau.fr/2238/culture/chantez-la-vierge-a-la-messe-le-samedi-brintroit-salve-sancta-parens.htm

  • KTO diffuse une série documentaire consacrée aux Docteurs de l'Eglise; épisode 1 : saint Athanase d'Alexandrie

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    A partir du mardi 28 janvier 2025, KTO diffuse la série documentaire Les Docteurs de l'Eglise, qui s'intéresse à huit de ces intellectuels de référence pour la foi catholique, afin de mieux connaitre leurs vies et leurs enseignements. Tous les épisodes sont à retrouver sur cette page.
     
    A partir du 28 janvier, KTO vous propose de retrouver presque chaque semaine un épisode de la nouvelle série documentaire Les Docteurs de l'Eglise (en alternance une fois par mois avec L'Orthodoxie, ici et maintenant). Le premier épisode est consacré à saint Athanase d'Alexandrie. Suivront saint Augustin d'Hippone (deux épisodes), saint Ambroise de Milan, sainte Catherine de Sienne, saint Léon le Grand, saint Pierre Canisius, saint Robert Bellarmin (deux épisodes) et saint François de Sales.

    Une production EWTN 2024 - Réalisée par Doug Keck et Peter Gagnon

    Saint Athanase d'Alexandrie

    Saint Athanase d’Alexandrie

    28/01/2025

    Les dates des prochains épisodes :

    • mardi 4 février à 21h40 : saint Augustin d'Hippone, partie 1
    • mardi 11 février à 21h40 : saint Augustin d'Hippone, partie 2
    • mardi 25 février à 21h40 : saint Ambroise de Milan
    • mardi 4 mars à 21h40 : sainte Catherine de Sienne
    • mardi 11 mars à 21h40 : saint Léon le Grand
    • mardi 25 mars à 21h40 : saint Pierre Canisius
    • mardi 1er avril à 21h40 : saint Robert Bellarmin, partie 1
    • mardi 8 avril à 21h40 : saint Robert Bellarmin, partie 2
    • mardi 22 avril à 21h40 : saint François de Sales