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Clin d'oeil

  • Quand la magie de Noël s’essoufflera définitivement sous le poids des injonctions, règlements, normes et autres interdictions dont notre bureaucratie a le secret

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    De sur le site du Figaro Vox :

    Plongée au XXIIIe siècle, quand la paille de la crèche de Noël sera interdite pour non-respect des exigences NF X 08-070

    Les miracles existent-ils encore ? Si vous lisez ces mots, tracés à la main avec un stylo-plume et de l’encre, sur une véritable feuille de papier, la réponse est oui, un miracle se déroule sous vos yeux. Dans un monde où tout s’efface, votre ancêtre du XXIe siècle est parvenu à vous transmettre une trace tangible, une empreinte presque oubliée du passé.

    Ce matin, alors que j’achetais quelques derniers cadeaux de Noël dans un vrai magasin, au milieu d’une foule vivante et bigarrée, pour vos arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grands-parents, Raphaël et Ambre, une question m’a traversé l’esprit : «Au XXIIIe siècle, vous demanderez-vous encore ce qu’était Noël ?» Je n’ai pas la réponse. Elle me semble incertaine, floue, sans écho… évidemment lointaine. Mais, Noël, voyez-vous, c’était l’hiver. Oui, l’hiver… une saison où il faisait froid, où la neige recouvrait les montagnes d’un silence blanc et feutré. J’imagine bien que ce concept climatique doit vous paraître presque irréel… mais, Noël, depuis des siècles, était une soirée de magie, une parenthèse enchantée où l’on se retrouvait en famille, même recomposée. 

    Entre mon XXIe siècle naissant et votre XXIIIe siècle, je fais vibrionner mon imagination. Je ne serai pas là pour voir si la réalité dépassera la fiction, mais voici ce que je crois qu’il adviendra à Noël dans les décennies à venir. 

    Commençons par la crèche, ce cœur battant de la nuit où l’on célébrait la naissance de l’enfant Jésus. Elle sera, sans surprise, la première victime. À mesure que les années passeront, la petite cabane en bois deviendra le point de mire des régulations. Ses matériaux seront jugés non conformes aux normes environnementales Bâtiment & Environnement. Quant à la paille, elle sera bientôt interdite pour non-respect des exigences NF X 08-070.

    Menuisier de son état, Joseph incarne depuis la nuit des temps, selon la CLIC, « l’exploitation invisible des ouvriers modestes »

    Mais le véritable tournant arrivera à la fin du XXIe siècle, lorsqu’un organisme gouvernemental, la Mission pour l’Éradication des Usages Historiques (MEUH), décrétera que la simple présence de l’âne et du bœuf dans la crèche «relève d’une perpétuation symbolique de conditions d’élevage à la limite de l’esclavagisme.» La M.E.U.H proclamera que ces pauvres figurines en bois ou en résine «perpétuent une vision archaïque où les animaux sont réduits à des rôles de travailleurs forcés ou de décorations passives, sans consentement, bien sûr». Ainsi, sacrifiés bêtement, l’âne et le bœuf disparaîtront, laissant la crèche orpheline de leur présence silencieuse. 

    Mais j’ai bien peur que tout ne s’arrête pas là. Ces renoncements, accordés sans résistance, ouvriront la voie à des bouleversements plus vastes. Marie, par essence, deviendra LA cible. Sous prétexte qu’elle représente un modèle figé, la Commission Libre d’Agir pour la Quête de l’Égalité (CLAQUE) criera haut et fort que «célébrer une femme uniquement pour son rôle de mère est une vision archaïque et réductrice, incompatible avec les valeurs d’une société inclusive». La CLAQUE soutiendra que «cette représentation inflige un préjudice considérable aux multiples facettes possibles de la féminité » et manifestera pour que Marie soit retirée de la crèche… Son vœu sera exaucé. Simultanément, la Confrérie pour la Liberté et l’Inclusivité Collective (CLIC) exigera le retrait immédiat de Joseph de la crèche pour éviter qu’il ne devienne «le symbole d’une injustice sociale criante». Menuisier de son état, Joseph incarne depuis la nuit des temps, selon la CLIC, «l’exploitation invisible des ouvriers modestes, particulièrement les jours fériés, où leur labeur reste dans l’ombre». Et, les réseaux feront courir ce slogan jusqu’à vous, né de cette époque : «Quand le patronat trinque, les ouvriers triment.»

    Et les rois mages ? Ils feront à leur tour les frais d’un combat idéologique sans précédent. Melchior, Balthazar et Gaspard seront pris dans un tourbillon vertigineux. La Défense des Étrangers contre L’Injustice des Représentations Européennes (DELIRE) multipliera les arguments, affirmant que cette «imagerie dépassée véhicule une vision biaisée et une occidentalisation forcée des figures orientales » et qu’en incarnant «des étrangers riches et bienveillants, les rois mages participent à une vision naïve et faussée des migrations modernes.» Face au DELIRE, chacun prendra ses clic(s) et ses claque(s) et… dans un silence assourdissant préférera se taire, de peur d’être stigmatisés ou, pire encore, d’être catalogués comme conservateurs réactionnaires. 

    Mais quid de l’enfant Jésus ? Là, tout se compliquera. Sous l’œil vigilant de la Haute Autorité pour la Révision des Modèles et des Options Non Inclusives Excluantes (HARMONIE), la question de son identité sera posée avec une gravité presque scientifique. Les débats seront houleux et longs et inversement. 

    Face à ceux qui pensent que c’est un garçon, s’érigera un NON catégorique. Trop patriarcal, trop classique. On dénoncera la perpétuation des rôles dominants dans une société historiquement inégalitaire. Une fille ? Là encore, ce sera NON. Même si quelques audacieux de la commission citée plus haut voteront oui, célébrer une fille rappellerait des stéréotypes liés à la maternité, déjà effacés avec la disparition de Marie. 

    Un enfant non-binaire fera presque l’unanimité, mais le concept sera jugé encore trop restrictif : certains exigeant une approche encore plus inclusive, capable de représenter la diversité infinie des identités. Ils batailleront même à n’en plus finir sur un enfant au genre fluide. Cette option jugée moderne et séduisante affrontera rapidement, un problème. Garantir cette fluidité en temps réel nécessiterait un panneau lumineux interactif indiquant : «Aujourd’hui, l’enfant Jésus se sent…» Cette idée complexe et trop coûteuse sera vite abandonnée.

    Je ne résiste pas à l’envie d’imaginer la Ligue pour la Fin des Invisibilités (LFI) qui aura une proposition radicale : remplacer l’enfant Jésus par un rayon de lumière éco-responsable, censé incarner une essence pure, débarrassée de toute notion de genre ou d’identité. Ce rayon, certifié neutre en carbone, sera présenté comme l’avenir de Noël. Une idée qui ne fera pas long feu…

    Devant l’impasse, les 27 sages de cette haute Autorité proposeront une solution neutre : l’utilisation du pronom universel « iel », censé satisfaire tout le monde. Mais là encore, une nouvelle polémique éclatera : les puristes du langage dénonceront une offense grammaticale, tandis que d’autres exigeront la création d’un pronom inédit, qui ne verra jamais le jour. 
    Au bout du bout, l’organisme reconnu d’utilité publique expliquera que «la question reste impérativement ouverte et qu’il ne faut surtout pas imposer une identité normative qui risquerait de froisser la sensibilité collective». Dès lors, la décision officielle et irrévocable sera annoncée : ceux qui souhaitent célébrer pourront déposer un carré de tissu blanc en coton bio (33 cm x 33 cm), sur lequel sera inscrit, avec une encre végétale : « Identité en cours de réflexion. »

    Quant au dîner de Noël, lui aussi il aura disparu. Foie gras, escargots, huîtres, dinde, saumon fumé… Même la bûche de Noël aura été éliminée

    Et c’est ainsi que peu à peu, les symboles disparaîtront, effacés par la lame de fond d’un progressisme trop zélé, laissant la crèche vidée de ses figures historiques et de sa mémoire.

    De la crèche au sapin, il n’y a qu’un pas. Coupable lui aussi d’empreinte carbone excessive et de déforestation, il laissera, j’en suis persuadé, au BioSapin HoloV2, un sapin holographique habillé des guirlandes luminescentes biodynamiques et les éco-orbites nano-plasmatiques, alimentées par micro-fusion énergétique neutre en carbone. Quant au dîner de Noël, lui aussi aura disparu. Foie gras, escargots, huîtres, dinde, saumon fumé… Même la bûche de Noël aura été éliminée. Tout aura disparu sous les coups des directives du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Sucre (GROS). À la place, le GROS aura imposé un repas 100 % végan, bio et locavore, sous réserve de remplir le Formulaire MIAM pour prouver son faible impact carbone.

    Mais pour pouvoir organiser cette unique soirée de Noël, il aura fallu s’y prendre de longs mois à l’avance. L’administration toujours plus nombreuse ayant inventé des formulaires. Encore et toujours. 

    Le Recueil d’Informations Dues pour l’Inscription Cérémonielle à Usage Limité et Encadré (RIDICULE) sera le plus complexe à remplir. Ceci étant le sésame pour évaluer votre impact environnemental et culturel. Il faudra scrupuleusement expliquer qui vient, d’où, pourquoi, jusqu’à quand ? Quel sera le menu… Seule son acceptation vous donnera accès à la Notification Officielle pour la Neutralité et la Surveillance des Événements Non Standardisés (NON-SENS). En signant le NON-SENS, vous vous engagerez à ne rien faire d’original, de spontané ou symbolique lors de votre soirée. 
    Cette notification devra être transmise en triple exemplaire au Service de Traitement Unifié des Protocoles d’Inscriptions et de Déclarations Exceptionnelles (STUPIDE) avant le 16 décembre. Le STUPIDE, après examen, sera l’ultime service autorisé à valider votre soirée. 

    Au fil des ans, les soirées de Noël deviendront Kafkaïennes. Et voilà, mes petits, comment Noël, nuit autrefois magique, sera devenue neutre, aseptisée et tellement réglementée qu’elle en aura fini par s’évanouir...

    Mais j’ai un espoir. Oui, j’ose espérer qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, je me suis trompé et qu’il existe chez vous, un sapin qui sent bon la forêt, une crèche pleine de symboles et une table où l’on se retrouve dans la joie et les rires. Qu’il y a, encore, un peu de magie pour illuminer les yeux et réchauffer les cœurs. 

    Et ça ce n’est pas un miracle… mais la volonté de vos aïeux d’avoir fait perdurer notre histoire.

    Avec tout mon amour.


    (*) Le nom de toutes les associations, mouvements et autres organisations mentionnés dans ce texte est totalement imaginaire. Toute ressemblance avec des organismes existants serait pure coïncidence... ou alors le fruit d’une imagination un peu trop inspirée.

  • Bruxelles (Stockel), 23 novembre : un spectacle à ne pas manquer : Monsieur le Curé fait sa crise

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    23 novembre 2024

    Bruxelles (Stockel) - Notre Dame de Stockel

    Billets

    Heure: 20:00
    Événement: Spectacle Monsieur le Curé fait sa crise

    Synopsis : L’abbé Benjamin Bucquoy n’en peut plus : les bonnes dames de la paroisse se détestent, une pétition est lancée contre lui, son évêque ne l’écoute plus… Quand il apprend que le poste dont il rêvait est offert à un autre, il craque…et disparaît.

    C’est le début d’une aventure tendre et lumineuse où derrière le comique des situations perce un questionnement de fond : quel est le cœur de notre vocation, comment y rester fidèle malgré la lourdeur du quotidien ?

    Durée : 1h30. Tous publics.

    Mise en scène : Mehdi Djaadi

  • Il ne faut plus montrer « Mary Poppins » aux enfants

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    Lu sur le Tagespost :

    Le film classique « Mary Poppins » ne convient plus aux jeunes

    En raison du « langage discriminatoire », les enfants du Royaume-Uni ne sont autorisés à regarder le film que sous surveillance.

    28 février 2024

    Maintenant, « Mary Poppins » a été frappée. L'adaptation Disney en live-action du classique de PL Travers, sorti sous le titre "Mary Poppins" en 1964 et devenu un classique à part entière, a reçu une nouvelle classification du British Board of Film Classification (BBFC). La note est passée de « U » – qui signifie Universel – à PG (« Parental Guidance »). Il est au moins recommandé que les enfants jusqu'à l'âge de huit ans ne voient le film que sous la surveillance de leurs parents, si possible. 

    La raison invoquée pour justifier ce reclassement est « un langage discriminatoire ». Selon le journal britannique Daily Mail, la raison en est que le mot « Hottentots » est utilisé, un terme désormais qualifié de péjoratif et raciste pour les groupes ethniques indigènes d'Afrique australe. Le mot mal vu est utilisé dans deux scènes du film. Dans une scène, « l'amiral Boom », un membre à la retraite de la marine, demande aux enfants de la famille protagoniste « Banks » s'ils veulent « combattre les Hottentots ou creuser un trésor ». Dans une autre scène, « l'amiral Boom » utilise le terme pour désigner des ramoneurs au visage de suie dansant sur un toit et crie : « Alarme, nous sommes attaqués par des Hottentots ! Diables noirs !

    Les films d'animation ont une étiquette d'avertissement

    Le BBFC affirme avoir pris en compte le contexte historique du film, qui se déroule à Londres au début du XXe siècle. Cependant, selon le Film Classification Board, le langage discriminatoire du film nécessite une reclassification. Les parents devraient veiller à ce que leurs enfants reproduisent un langage non discriminatoire sans « reconnaître le potentiel offensant possible ».

    Il y a des années, le service de streaming « Disney TV+ » a commencé à proposer des films d'animation classiques tels que « Dumbo », « Les Aristochats » ou « Le Livre de la Jungle » avec un avertissement : « Ce programme contient des représentations négatives et/ou un traitement incorrect de personnes ou de cultures. . Ces stéréotypes étaient erronés à l'époque et le sont encore aujourd'hui. » Cependant, ce n'est pas (encore) le cas avec « Mary Poppins », du moins dans la version allemande du service de streaming.  DT/jeune

  • Rome : le cardinal Müller déclare que le synode sur la synodalité est utilisé par certains pour préparer l'Église à accepter de faux enseignements

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    Interview d’Édouard Pentin (*), 27 octobre 2023 diffusée dans le National Catholic Register : le préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dresse le bilan de la première phase du rassemblement synodal au Vatican :

     « CITÉ DU VATICAN — Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, déclare que le Synode sur la synodalité n'est pas une assemblée épiscopale mais plutôt une réunion synodale anglicane et qu'il est utilisé par certains participants comme un moyen de préparer l'Église catholique d'accepter des idéologies contraires à l'Écriture et à la Tradition. 

    Dans une longue interview accordée au Register le 24 octobre, le cardinal Müller a également averti que certains membres de l'assemblée « abusent du Saint-Esprit » afin d'introduire de « nouvelles doctrines » telles que l'acceptation de l'homosexualité, les femmes prêtres et un changement dans la gouvernance de l'Église. .

    En tant que l'un des 52 délégués personnellement choisis par le pape François pour assister à la réunion du 4 au 29 octobre, la première des deux assemblées qui se termineront en 2024, le cardinal allemand a participé à toute la session de ce mois-ci avant de partir tôt le 25 octobre pour ordonner nouveaux prêtres en Pologne. 

    Le cardinal Müller a déclaré que la réunion synodale était « très contrôlée » et assez manipulée, la plupart des interventions provenant de seulement quelques orateurs principaux qui s'adressaient à eux comme s'ils ne connaissaient rien à la théologie. Il a déclaré que lui-même n'avait eu que trois minutes pour parler à l'ensemble de l'assemblée. 

     Votre Éminence, quelle a été votre évaluation globale du Synode sur la Synodalité ?

    J'ai été invité par le Pape à participer, en tant qu'évêque, en tant qu'ancien préfet de la Congrégation [de la Doctrine de la Foi], et je viens de parler de ma compétence théologique. On m'a demandé quelle était la différence avec les synodes précédents, également en termes de méthode. Il est très clair que dans les synodes précédents, les évêques étaient les sujets qui dirigeaient tout. Son organisation et sa contribution ne sont pas venues d'en haut. Dans les synodes précédents, tous les évêques en plénière pouvaient parler de ce qu'ils voulaient. Maintenant, tout est dirigé, tout est pré-organisé, et il est difficile de parler en plénière parce que le temps est limité et, selon les règles, on ne peut parler qu'une seule fois, et seulement pendant trois minutes.

    Vous n’avez eu qu’une seule occasion de parler en plénière, devant l’assemblée plénière ?

    Oui.  

    Auriez-vous aimé en parler davantage ?

    Oui, mais ce n'était pas possible. Pour la prochaine partie de ce synode, il sera important de le réorganiser – pour donner plus de liberté, plus d'opportunités aux évêques de présenter leurs idées. Il doit ressembler davantage à un synode des évêques, pour que les évêques reprennent leur rôle de conseillers et de témoins de la vérité révélée.  

    L'accent a été mis sur le Saint-Esprit lors de ce synode. Qu'en avez-vous pensé ?

    Certains orateurs ont dit que nous devons être ouverts au Saint-Esprit, mais les voix du Saint-Esprit étaient les personnes invitées à parler à l'assemblée. C’étaient les voix du Saint-Esprit, comme si nous étions débutants dans l’étude de la théologie. C'était comme un séminaire ou une université, mais un synode n'est pas [une] école pour débutants — et pourtant on nous parlait comme si […] les évêques ne connaissaient pas grand-chose en théologie. De nombreux évêques là-bas comprenaient la théologie et ne pouvaient pas parler [de leurs connaissances]. 

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  • Lorsque la vie bascule... Une fiction de Jean-Pierre Snyers

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    Lorsque la vie bascule...

    Une fiction de Jean-Pierre Snyers :

    Tout s'est passé très vite. Il n'aura fallu que quelques minutes pour que sa vie bascule. A 15 heures, il fumait tranquillement sa pipe, à 15 heures 10, il était menotté. Pourquoi? Il ne le savait pas. La seule raison donnée par les policiers fut qu'ils agissaient sur ordre du Parquet. Embarqué dans leur fourgon, il cherchait à comprendre de quel crime il était responsable. Certes, il était particulier et certes aussi, il avait ses idées (très souvent opposées à celles des médias), mais il ne se doutait pas qu'un jour, celles-ci le conduiraient entre quatre murs. Quoique... En regardant dans le rétroviseur du temps qui passe, il savait que le monde qui était devenu le sien aujourd'hui, ne ressemblait plus à celui qu'il connaissait dans sa jeunesse. Pas à pas mais sûrement, une espèce de police de la pensée s'était installée et, sous peine d'être muselé, inquiété, rejeté, on ne pouvait plus dire ce qu'on avait la liberté d'affirmer il y a quelques décennies. 
     
    De nature tourmentée et souvent pessimiste, dans le véhicule entièrement automatisé et guidé par les ondes qui l'emmenait, il scruptait le paysage de glace et de neige qui s'offrait à ses yeux. En effet, suite au changement climatique sous nos latitudes, les courants chauds du Gulf stream ayant quasiment cessé d'exister, la période hivernale était devenue similaire à celle qui caractérisait la Suède 25 ans plus tôt. Fort heureusement, nos forestiers avaient été prévoyants et c'est ainsi qu'ils avaient planté en abondance des pins sylvestre et des épicéas de Serbie, capables de résister à la fois à des étés secs et torrides et à un froid scandinave. Quant à ceux qui avaient misé sur les châtaigniers, les chênes, les frênes, les ormes, les noyers, les tilleuls, voire même sur des essences méditerranéennes, inutile de préciser que leurs plantations ressemblaient à de grands cimetières.

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  • 1/4/2022 : le grand retour de la lettre C

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    De RCF :

    Le grand retour de la lettre C

    ► Cliquer sur l'image pour regarder le reportage spécial.

    EDITION SPÉCIALE : Tous les autres partis récupèrent la lettre "C". Des milliers de militants se réjouissent de l'attachement de leur parti aux valeurs chrétiennes.

    Alors que le repositionnement des "engagé(e)s" rompt avec le personnalisme chrétien, les autres familles politiques en profitent et récupèrent la lettre "C".
    L'objectif ? Séduire l’électorat chrétien représentant 65% des électeurs, selon les derniers sondages, et d'endiguer une vague d'abstentions record aux prochaines élections. Une question se pose alors : devra-t'on bientôt montrer un certificat de baptême pour se présenter aux élections ?
    ► Reportage exclusif aux 4 coins du royaume.
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  • Des voeux sur le mode du politiquement et culturellement correct

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    Chers amis,

    Étant donné les circonstances de dénonciation et de politiquement correct et après consultation d’un avocat, je me suis rendu compte de l’imprudence de ma formulation classique de voeux.
    Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité, me soumet en effet au risque de poursuites…

    Voici donc la version rectifiée de mes voeux, qui annule et remplace les précédentes tout en étant en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

    Nouvelle formulation : Je vous prie d’accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes voeux à l’occasion du solstice d’hiver et du premier de l’an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.

    Ces voeux concernent plus particulièrement :
    – La santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni d’une quelconque volonté de m’immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques.
    – La prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d’imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujettis.
    – Le bonheur, sachant que l’appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu’il n’est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

    Nota Bene : Le concept d’année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces voeux vous sont adressés. Son emploi n’implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d’autres cultures n’est absolument pas mise en cause. Enfin, l’emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur. Son choix tient au fait qu’elle est la seule couramment pratiquée par votre serviteur. Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs.

    Clause de non responsabilité légale : En acceptant ces voeux, vous renoncez à toute contestation postérieure. Ces voeux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait. Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties. Leur reproduction est autorisée. Ils n’ont fait l’objet d’aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d’une année, à la condition d’être employés selon les règles habituelles et à l’usage personnel du destinataire. A l’issue de cette période, leur renouvellement n’a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur. Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d’âge, de genre, d’aptitude physique ou mentale, de race, d’ethnie, d’origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d’appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires. Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l’absence, totale comme partielle, de réalisation, n’ouvre pas droit à compensation. En cas de difficultés liées à l’interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal de ..., lieu où j’ai élu domicile.

    Après ce préambule, je me permets de vous (ré)adresser mes voeux de la façon la plus politiquement correcte. La vie est de plus en plus simple !

    source

  • Aux temps heureux de l'avant-concile...

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    La visite pastorale de Mgr Montini (futur Paul VI) à Basiglio, commune située au sud de la ville métropolitaine de Milan, pour la confirmation d'enfants de la paroisse, le 7 avril 1957. (Youtube) (via le Forum catholique)

  • Célébrations : il suffisait d'y penser

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    Extrait du journal Le Soir :

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  • Noël 2020 : protocole d'établissement des crèches

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    Ce protocole circule sur le Net :

    PROTOCOLE D’ÉTABLISSEMENT DES CRÈCHES POUR NOËL 2020

    1.- Un maximum de 4 bergers seront autorisés dans la crèche. Tous devront porter le masque et respecter la distanciation sociale.
    2.- Joseph, Marie et l’Enfant Jésus pourront rester ensemble, vu qu’ils font partie d’une même bulle familiale.
    3.- L’âne et le bœuf devront détenir un certificat de non-contamination, délivré par l’AFSCA.
    4.- Les Rois Mages seront tenus à une quarantaine de 15 jours, qu’ils disposent ou non d’un test Covid négatif, vu qu’ils viennent de l’extérieur de l’espace Schengen.
    5.- La paille, la mousse, les branches de sapin et autres décorations seront désinfectés à l’alcool.
    6.- L’ange survolant la crèche ne sera pas autorisé, en raison de l’effet aérosol produit par le battement de ses ailes.
    7.- Le chœur sera restreint à un seul participant, en raison du risque de contamination.
    8. Aucun berger ne sera âgé de 65 ans ou plus, catégorie à risque.
    7.- Tous les participants non essentiels (romains, pêcheurs, ...) sont interdits.
    8.- Pilate expliquera à tous les participants autorisés comment se laver les mains.

  • Quand Mgr Léonard donnait une leçon de latin, cum grano salis...

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    https://www.youtube.com/watch?v=Tjh0LtUP0r4 (2015)