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Foi

  • Saint Joseph était un homme juste : une homélie de Benoît XVI qui vaut bien une encyclique

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    Saint Joseph était un homme juste : une homélie de Benoît XVI qui vaut bien une encyclique

    Angela Ambrogetti sur acistampa :

    27 décembre 2023

    "Saint Joseph est un juste représentatif de l'Ancien Testament. Il y a ici un danger et en même temps une promesse, une porte ouverte". Il s'agit d'un passage de l'homélie que Benoît XVI a prononcée dans la chapelle du monastère Mater Ecclesiae le 22 décembre 2013. Il s'agissait de son premier Avent en tant qu'émérite. Le premier Avent en tant qu'émérite. C'était l'une de ces homélies qu'il préparait chaque dimanche avec des notes dans un carnet. Une de ces homélies que les Memores Domini, dans les années qui ont suivi, ont enregistrées et transcrites. Une homélie qu'un journal allemand a publiée avec l'approbation de la Fondation Ratzinger pour le Vatican. Une de ces homélies dont nous avons profondément besoin dans une période d'incertitude comme celle que nous vivons. Une de ces homélies que certains chanceux, comme moi, ont entendue en assistant à la messe de fête à Redemptoris Mater. C'était le 8 décembre de cette année-là et j'ai encore dans le cœur les mots de l'homélie de Benoît XVI sur l'Immaculée Conception. Elle voyait les choses différemment parce qu'elle n'était pas habituée au péché, parce que plus nous péchons, moins nous sommes lucides, même si la miséricorde de Dieu est infinie. Le péché nous change.

    Voici une de ces homélies qui servent de phare dans la nuit.

    Voici donc Joseph, le juste selon l'Ancien Testament. Le danger ? Benoît XVI raconte : "Le danger apparaît dans les discussions de Jésus avec les pharisiens et surtout dans les lettres de saint Paul. Le danger est que si la parole de Dieu est fondamentalement une loi, elle doit être considérée comme une somme de prescriptions et d'interdictions, un ensemble de règles, et l'attitude doit donc être d'observer les règles et d'être ainsi juste. Mais si la religion est ainsi, c'est tout ce qu'elle est, une relation personnelle avec Dieu ne naît pas, et l'homme reste en lui-même, cherche à se perfectionner, à être parfait. Mais cela donne lieu à l'amertume, comme nous le voyons chez le deuxième fils de la parabole du fils prodigue, qui, après avoir tout observé, finit par être amer et même un peu envieux de son frère qui, comme il le pense, a eu la vie en abondance. Tel est le danger : la simple observation de la loi devient impersonnelle, un simple acte, l'homme devient dur et même amer. À la fin, il ne peut plus aimer ce Dieu qui se présente seulement avec des règles et parfois même avec des menaces. C'est là le danger.

    Mais il y a aussi la porte ouverte, la promesse : "La promesse, c'est que nous pouvons aussi voir ces prescriptions non pas comme un code, un ensemble de règles, mais comme l'expression de la volonté de Dieu, dans laquelle Dieu me parle, je lui parle. En entrant dans cette loi, j'entre en dialogue avec Dieu, j'apprends le visage de Dieu, je commence à voir Dieu, et ainsi je suis sur le chemin de la parole de Dieu en personne, du Christ. Et un vrai juste comme saint Joseph est ainsi : pour lui, la loi n'est pas simplement l'observation de règles, mais elle se présente comme une parole d'amour, une invitation au dialogue, et la vie selon la parole consiste à entrer dans ce dialogue et à trouver derrière les règles et dans les règles l'amour de Dieu, à comprendre que toutes ces règles ne sont pas pour elles-mêmes, mais qu'elles sont des règles d'amour, qu'elles servent à ce que l'amour puisse grandir en moi. C'est ainsi que l'on comprend qu'en fin de compte, toute loi n'est que l'amour de Dieu et du prochain. Ayant trouvé cela, on a observé toute la loi. Si quelqu'un vit dans ce dialogue avec Dieu, un dialogue d'amour dans lequel il cherche le visage de Dieu, dans lequel il cherche l'amour et fait comprendre que tout est dicté par l'amour, il est en route vers le Christ, il est un vrai juste. Saint Joseph est un vrai juste, donc en lui l'Ancien Testament devient Nouveau, parce que dans les paroles il cherche Dieu, la personne, il cherche son amour, et toute observance est une vie dans l'amour".

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  • Banneux, 14 avril : Conférence "Regards croisés" sur le 75ème anniversaire de la reconnaissance des Apparitions de Beauraing et de Banneux

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    Le comité de Liège de l’association Pro Petri Sede a le plaisir de vous inviter à Banneux le dimanche 14 avril prochain à 17h30 pour y assister à une conférence intitulée : Regards croisés sur Beauraing et Banneux. Cette conférence sera donnée « en duo » par les recteurs des deux sanctuaires, l’Abbé Leo Palm et l’Abbé Joël Rochette, à l’occasion du 75ème anniversaire de la reconnaissance des apparitions mariales dans les deux sites.

    La conférence aura lieu à la Chapelle du Message de Banneux. Elle sera précédée à 16 heures par l’eucharistie dominicale à laquelle vous êtes bien entendu invités à participer (www.banneux-nd.be).

    La participation à la conférence est libre mais une inscription est souhaitée auprès de Fabian Delarbre (0477 62 82 50 ou pps.liege@gmail.com).

    Pro Petri Sede, « Pour le Siège de Pierre », est une association de soutien à l’action du Pape, successeur de l’apôtre Pierre, premier évêque de Rome. Ce soutien s’exprime dans trois directions : la prière pour le Pape, l’information concernant son action au travers d’une revue trimestrielle et d’un site internet, et enfin l’aide financière à ses œuvres sociales.

    Le comité liégeois de Pro Petri Sede a son siège à Banneux et associe étroitement la Vierge des Pauvres à la prière pour le Pape, notamment par la méditation du Rosaire, le 3ème jeudi du mois.

    Pour en savoir plus, vous pouvez bien sûr consulter le site internet de l’association : www.propetrisede.org.

  • Echos du Congrès Mission 2024

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    De RCF (16/17) :

    Analyse et extraits d'interviews du Congrès Mission 2024

    18 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission a été une réussite en réunissant près de 2000 participants ! Grandes célébrations, ateliers, tables rondes, village de stands, rencontres fraternelles, comment fonctionne un Congrès Mission, quel est son objectif ?

    REPORTAGES VIDÉOS DU CONGRÈS MISSION

    ⏯️ disponibles sur les canaux Facebook et Youtube de 1RCF Belgique

    Résumé de la première journée Réactions de participants, de volontaires, le cœur de l’homélie de Mgr Lode Aerts et l’esprit missionnaire de Mgr Jean-Pierre Delville.

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    Shimon-Pierre et Zachée sont venus à pied de Jérusalem pour participer au Congrès Mission. Leur vie a changé le jour où ils ont rencontré Yeshoua. Ecoutez leur incroyable récit

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    Partage, solidarité, joie lors du 1er banquet fraternel organisé par le Congrès Mission Bruxelles. Mathieu nous explique tout cela dans ce reportage
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    Reportage sur une des trois grandes veillées proposées le samedi soir : louange, témoignages, adoration. Une trentaine de prêtres ont donné le sacrement de réconciliation. 
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    Résumé du dimanche : 10 tables rondes et 70 ateliers de créativité et de partage d’expériences missionnaires. Dans son homélie, Mgr Luc Terlinden invite l’Eglise à revêtir un costume avec une taille plus petite.
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  • Un entretien exceptionnel avec le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa

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    De KTO Télévision :

    De passage en Europe, le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du SCEAM, accorde un entretien exceptionnel à Philippine de Saint Pierre.

  • Selon l'ancien archevêque de Philadelphie, la pensée du cardinal Fernández est « tout simplement fausse » sur des points essentiels

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    De Charles J. Chaput, archevêque émérite de Philadelphie, sur First Things (avril 2024) :

    LE CARDINAL FERNÁNDEZ INDUIT EN ERREUR

    Joseph Ratzinger, mieux connu sous le nom de Benoît XVI, a quitté le ministère papal en 2013. Mais avant cela, il a commencé à rédiger une encyclique sur la nature de la foi chrétienne. Son objectif était d'achever ses réflexions sur les trois vertus théologales - la foi, l'espérance et la charité - et leurs implications pour un véritable développement humain. Pour Benoît, la foi est le fondement et l'énergie informative des deux autres vertus. À son grand mérite, le pape François, nouvellement élu, a adopté le projet de Benoît XVI dès son arrivée au pouvoir. François a ajouté "quelques contributions de son cru". Il a ensuite publié le texte résultant sous le titre Lumen Fidei ("La lumière de la foi"), sa première encyclique et le document inaugural de son pontificat.

    Compte tenu des événements ultérieurs, il est révélateur que certains des plus fervents partisans du nouveau pape n'aient pas été enthousiasmés par le style et le contenu de Lumen Fidei. C'est compréhensible. Le texte est une œuvre classiquement ratzingerienne. En tant que peritus (expert) à Vatican II et préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Ratzinger a été l'un des plus grands esprits chrétiens du siècle dernier. Lumen Fidei est un tour de force de réflexion sur la nature de la foi, son rôle dans la recherche de la vérité par la raison et son orientation pour la vie chrétienne.

    C'est la bonne nouvelle. L'autre nouvelle est la suivante : la riche qualité de Lumen Fidei contraste malheureusement avec tous les autres documents de l'ère François. C'est un jugement douloureux, mais vrai. Et sur ce point, la justice exige un certain contexte.

    Très peu d'Américains vivent dans la pauvreté, comme c'est souvent le cas dans d'autres parties du monde. Il nous est donc difficile d'appréhender la souffrance liée à une vie constamment incertaine. Il est facile - trop facile - de rejeter l'hostilité du pape François à l'égard du capitalisme moderne et de l'indulgence matérialiste qu'il engendre, comme une forme d'ignorance marxiste molle. Mais sa compassion pour les pauvres, l'attention qu'il porte aux oubliés des périphéries du monde et son insistance sur la priorité de la miséricorde ne sont pas seulement parfaitement catholiques, elles constituent également un avertissement et une catéchèse nécessaires pour ceux d'entre nous qui vivent dans les nations "développées" et satisfaites d'elles-mêmes. Le dégoût évident du pape pour les dirigeants de l'Église américaine et la vie catholique américaine peut être enraciné dans un manque de connaissance, et c'est profondément frustrant. Mais son attitude critique à l'égard des nations riches du Nord, et en particulier des États-Unis, n'est pas injustifiée.

    À la décharge de François, nous devons également nous rappeler que, tout au long de sa vie, un prêtre entendra des milliers de confessions. Nombre d'entre elles concernent des personnes sincères qui se débattent dans des circonstances extrêmement complexes. François est très sensible à leur fardeau. Se contenter de citer le catéchisme dans de tels cas n'apporte que peu de réconfort. Cela manque également d'humanité. La tentation de confirmer, ou du moins d'apaiser, des personnes par ailleurs bien intentionnées dans leurs comportements et relations pécheurs peut être intense.

    Cela explique en partie les plaintes fréquentes du pape concernant le rétrogradisme, la rigidité et le "fixisme" de la pensée catholique. Cela explique ses nombreuses critiques à l'égard d'un clergé prétendument impitoyable. Elle explique son aversion pour les "docteurs de la loi" et son approche souple des questions canoniques. Elle explique son irritation face à la gravité et à la précision intellectuelles de ses prédécesseurs immédiats. Cela explique son ambiguïté étudiée sur certaines questions de doctrine et de discipline ecclésiale. Elle explique son refus de vivre dans le palais apostolique du Vatican, son dédain pour certaines des formalités normales de sa fonction et son habitude d'alimenter la confusion par des commentaires publics imprudents, voire provocateurs. Cela explique également son hostilité particulière à l'égard de l'ancienne messe en latin et des prétendus réactionnaires qui s'y "accrochent" - certains d'entre eux, oui, sont des rétrogrades amers et des nostalgiques, mais d'autres sont simplement des jeunes et des familles qui recherchent la beauté, la stabilité et un certain lien avec le passé de la foi dans leur culte.

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  • Saint Cyrille de Jérusalem (18 mars)

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    Saint-Cyril-de-Jérusalem.jpgLors de l'audience générale du mercredi 27 juin 2007, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Cyrille de Jérusalem :

    Chers frères et sœurs!

    Notre attention se concentre aujourd'hui sur saint Cyrille de Jérusalem. Sa vie représente le mélange de deux dimensions:  d'une part, le soin pastoral et, de l'autre, la participation - malgré lui - aux controverses enflammées qui troublaient alors l'Eglise d'Orient. Né autour de 315 à Jérusalem, ou dans ses environs, Cyrille reçut une excellente formation littéraire; ce fut la base de sa culture ecclésiastique, centrée sur l'étude de la Bible. Ordonné prêtre par l'Evêque Maxime, lorsque celui-ci mourut ou fut déposé, en 348, il fut ordonné Evêque par Acacius, Archevêque métropolitain influent de Césarée de Palestine, philo-arien, qui était convaincu d'avoir trouvé en lui un allié. Il fut donc soupçonné d'avoir obtenu la nomination épiscopale grâce à des concessions à l'arianisme.

    En réalité, Cyrille se heurta très vite à Acacius non seulement sur le terrain doctrinal, mais également sur le terrain juridictionnel, car Cyrille revendiquait l'autonomie de son siège par rapport à l'Eglise métropolitaine de Césarée. En vingt ans, Cyrille connut trois exils:  le premier en 357, à la suite d'une déposition de la part d'un Synode de Jérusalem, suivi en 360 par un deuxième exil voulu par Acacius et, enfin, par un troisième, le plus long - il dura onze ans - en 367, à l'initiative de l'empereur philo-arien Valente. Ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur, que Cyrille put reprendre définitivement possession de son siège, en rétablissant l'unité et la paix entre les fidèles.

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  • Iudica me (Introit du dimanche de la Passion)

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    Introitus Introït
    Ps. 42, 1-2  
    IÚDICA me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta: ab hómine iníquo, et dolóso éripe me: quia tu es Deus meus, et fortitúdo mea. Ps. ibid., 3 Emítte lucem tuam, et veritátem tuam: ipsa me deduxérunt, et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernácula tua. Iúdica me. Juge-moi, ô Dieu, et sépare ma cause de celle d'une nation qui n'est pas sainte; délivre-moi de l'homme méchant et trompeur. Car Tu es mon Dieu et ma force. ℣. Envoie Ta lumière et Ta vérité: elles me conduiront et m'amèneront à Ta montagne sainte et à Tes tabernacles.
  • Quand le Christ nous introduit à sa Passion (5e dimanche du carême)

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    Evangile selon saint Jean, chapitre 12, versets 20-33 :

    Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.

    Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous.Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ - homelies.fr - Archive 2009

    Le chapitre 12 de Jean conclut la première partie de l’Evangile, qu’il est convenu d’appeler « le livre des signes ». Six événements y ont été rapportés, six signes, en attente de leur accomplissement dans un septième signe : celui du passage de la mort à la vie que Jésus s’apprête à accomplir. L’Evangile de ce jour nous introduit à « l’heure » de cet ultime signe qui donne leur sens à tous les autres.

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  • 2025 : un jubilé dans lequel devra émerger la force de l'espérance

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    De Vatican News :

    Jubilé 2025, source d’espérance: les recommandations du Pape face au sécularisme

    Les participants à la plénière du dicastère pour l’Évangélisation ont été reçus par le Pape François ce vendredi matin. Le Saint-Père les a invités à ne pas se laisser décourager par la montée du sécularisme, mais à saisir ce moment pour aider «les jeunes générations à retrouver le sens de la vie».

    Le Pape a reçu ce vendredi 15 mars au matin, les participants à la plénière du dicastère pour l’Évangélisation, consacrés à la section sur les questions fondamentales du monde. En perspective du Jubilé de 2025, François a appelé à renforcer la transmission de la foi, en renouvelant la méthodologie catéchétique, et en témoignant de la spiritualité de la miséricorde. Ayant encore une voix fragile, le Pape a délégué la lecture de son discours à Mgr Filippo Ciampanelli, de la première section de la Secrétairerie d'État, section pour les Affaires générales.

    Sécularisme et perte de la foi

    Le Souverain pontife a tout d’abord adressé une pensée à la «condition de plusieurs Églises locales» confrontées à un sécularisme grandissant, allant de «la perte du sens d'appartenance à la communauté chrétienne à, l'indifférence à l'égard de la foi et de son contenu». Poursuivant, François a invité à ne pas se décourager, mais au contraire, à saisir ce moment propice pour «comprendre quelle réponse efficace nous sommes appelés à donner aux jeunes générations, pour qu'elles retrouvent le sens de la vie». Une vie désormais marquée par la culture numérique, dont les conséquences sont à la fois positives et négatives, mais aussi par «l'appel à l'autonomie de la personne, présentée comme l'une des revendications de la laïcité». Celle-ci, a détaillé le Pape, «ne peut être théorisée comme une indépendance par rapport à Dieu, car c'est précisément Dieu qui garantit la liberté de l'action personnelle».

    Expérience au cœur de la famille

    Comment surmonter la rupture en cours dans la transmission de la foi? François a assuré qu’il est avant tout urgent de rétablir du lien avec les familles et les centres de formation. «La foi dans le Seigneur ressuscité, qui est le cœur de l'évangélisation, nécessite, pour être transmise, une expérience significative vécue dans la famille et dans la communauté chrétienne comme une rencontre avec Jésus-Christ qui change la vie», a-t-il précisé.

    Renouveler la méthodologie catéchétique

    Le Pape a conclu en appelant chacun à prier plus et mieux, alors que cette année qui précède le Jubilé devait être consacrée à la prière.

  • Le bon combat du cardinal Cordes pour remettre Dieu au centre

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bon combat du cardinal Cordes : remettre Dieu au centre

    Le cardinal, décédé à l'âge de 89 ans, a laissé une empreinte indélébile sur les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Ses idées ont été à l'origine des Journées mondiales de la jeunesse et de l'encyclique Deus caritas est.

    16_03_2024

    Le cardinal Paul Josef Cordes, décédé hier à Rome à l'âge de 89 ans à la maison de retraite Pio XI - et dont la messe de funérailles sera célébrée lundi à 15 heures à l'autel de la cathèdre de la basilique Saint-Pierre -, était bien conscient que notre vie est à tout moment entre les mains du Seigneur et qu'elle l'est tout particulièrement au moment de la mort. Le titre de président émérite du Conseil pontifical Cor Unum, qui n'existe plus, est certainement réducteur pour comprendre la contribution du prélat de l'archidiocèse de Paderborn à l'Église contemporaine. Son empreinte, souvent discrète mais toujours incisive, est indélébile dans les pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'est d'ailleurs à son intuition que l'on doit deux "chefs-d'œuvre" aussi différents mais tout aussi pertinents dans l'histoire récente que les Journées mondiales de la jeunesse et l'encyclique Deus caritas est.

    Dans le livre du prophète Daniel, nous lisons que "les sages brilleront comme l'éclat du firmament, ceux qui auront conduit beaucoup de gens à la justice brilleront comme les étoiles pour toujours". C'est donc là que l'on imagine Cordes si l'on pense aux nombreuses vocations et aux beaux témoignages de foi qui ont fleuri dans les familles impliquées dans les mouvements ecclésiaux, réservoir prolifique pour le présent et l'avenir de l'Église. Le cardinal, en effet, "arraché" à son Allemagne en 1980 par Jean-Paul II qui le voulait vice-président du Conseil pontifical pour les laïcs, est rapidement devenu le bélier du pape polonais pour briser les résistances curiales au "nouveau printemps de l'Église" que représentaient les mouvements et les communautés. Cette mission brillamment accomplie est devenue évidente lors du Synode des évêques de 1987. En plein bras de fer avec le cardinal Carlo Maria Martini, qui critiquait les charismes, Cordes sentit son bras saisi par la poigne puissante de Wojtyła, qui l'encouragea par trois mots qu'il n'oubliera jamais : "continuez le combat !".

    Mais le bon combat du cardinal de Kirchhundem était surtout contre l'oubli de Dieu par la société contemporaine. Une alarme lancée également dans les nombreuses interviews et discours que Cordes a accordés ces dernières années à la Nuova Bussola Quotidiana. Son admiration pour Joseph Ratzinger est née précisément de l'attention que le futur Pontife a consacrée dès ses premiers écrits à ce thème. Cordes l'a rappelé à nos lecteurs lors de la dernière interview qu'il a pu donner, déjà très malade, en janvier dernier. Souffrant des séquelles d'une tumeur et revenant du Covid, le vieux prélat n'a pas manqué d'évoquer la figure de Benoît XVI, un maître mais aussi un ami sincère.

    C'est grâce à ces deux Allemands, aux tempéraments et aux histoires très similaires, qu'une encyclique comme Deus caritas est a vu le jour, qui nous apprend à ne pas confondre l'Église avec une ONG et nous avertit que la vraie charité ne peut se passer de Dieu. Vivant à peu de distance l'un de l'autre, soignés avec amour par des femmes consacrées des Memores Domini et ayant en commun un kinésithérapeute, Cordes et Ratzinger ont renforcé leurs liens au cours des années qui ont suivi leur renonciation. Il n'est pas surprenant qu'en 2020, le cardinal ait "hérité" du fauteuil roulant et de la montre de sauvetage qui avaient appartenu à Georg, le frère bien-aimé de Benoît XVI. Malgré son état de santé, le cardinal Cordes avait tenu à se recueillir devant la dépouille de Ratzinger dans la chapelle Mater Ecclesiae. Sa faiblesse physique ne lui avait pas permis de concélébrer les funérailles sur la place Saint-Pierre. 

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  • Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

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    De Nicholas Senz sur le Catholic World Report :

    Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

    Pour comprendre la récente réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    15 mars 2024

    Le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) a publié plusieurs documents à la fin de l'année 2023. Les fidèles ont à peine digéré l'un d'entre eux que le suivant leur est présenté. L'un d'entre eux a suscité une controverse mineure avant d'être englouti par la controverse plus importante d'un document ultérieur. Il peut être utile de revenir en arrière et de réfléchir un instant à une question qui s'est posée : le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas d'entre les morts ?

    Eh bien, oui et non.

    Tout d'abord, rappelons le contexte de la question. En décembre de l'année dernière, le DDF a publié une réponse à une question posée par le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne en Italie, "concernant deux questions sur la conservation des cendres des personnes décédées après la crémation". Tout d'abord, le cardinal a demandé s'il était possible d'autoriser un dépôt permanent pour conserver les restes incinérés de plusieurs personnes, mélangés, à condition qu'il soit clairement étiqueté avec les "détails de base" de la vie des défunts afin que leur mémoire puisse être préservée, de la même manière que les ossuaires (dépôts communs pour les os) fonctionnent. D'autre part, il a demandé si les familles pouvaient conserver une partie des restes incinérés d'une personne dans un lieu "significatif pour l'histoire du défunt".

    En réponse à ces questions, le cardinal Manuel Fernandez a écrit que si nos corps ressuscitent effectivement dans un état transformé, "le corps de la personne ressuscitée ne sera pas nécessairement constitué des mêmes éléments que ceux qu'il avait avant sa mort". Cette phrase en particulier a attiré l'attention de beaucoup, suscitant des questions : le cardinal veut-il dire que mon corps ne ressuscitera pas d'entre les morts ? Qu'une autre chose sera reconstituée ? Si Dieu peut me reconstruire un nouveau corps à partir de n'importe quoi, s'agit-il vraiment de mon corps ? Et pourquoi se préoccuper autant de garder nos restes aussi intacts que possible (par exemple en n'autorisant pas la dispersion des cendres) si, de toute façon, mon corps ne sera pas reconstitué ?

    Pour comprendre la réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    L'être humain est un composé de corps et d'âme. Les êtres humains sont des corps animés, ou des âmes incarnées. Mais il existe une certaine relation entre les deux constituants. L'âme est la forme du corps. Cela ne signifie pas que l'âme est comme un emporte-pièce qui donne sa forme au corps. Cela signifie que l'âme est ce qui constitue, organise et compose certains matériaux comme le corps humain. La raison pour laquelle nous pouvons savoir cela est qu'après la mort, une fois que l'âme s'est séparée du corps, le corps se décompose, c'est-à-dire qu'il se décompose en ses parties constitutives et n'est plus constitué en tant que corps humain.

    Nous traitons les corps morts, ou plutôt les corps des morts, avec respect et dignité dans nos rites funéraires et d'inhumation en raison de leur lien intrinsèque avec la personne qui nous a quittés. C'est dans ce corps que cette personne a vécu, agi, aimé et appris à connaître Dieu. Cependant, nous devons nous rendre compte que la matière qui constitue notre corps cessera, avec le temps, d'être reconnaissable en tant que corps humain. Notre corps se décomposera en éléments qui entreront dans la terre : "Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière."

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  • La conférence du cardinal Ambongo à Bruxelles (13 mars)

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    De cathobel sur youtube :

    Découvrez la captation vidéo réalisée par CathoBel, de la conférence du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, à Bruxelles. Cet évènement s'est déroulé le mercredi 13 mars 2023 durant la visite du cardinal en Belgique.