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Solidarité

  • Les bénédictines de Liège vous invitent à leur Marché de Noël (jusqu'au 26 décembre)

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  • C'est demain ! Invitation vernissage et exposition de peintures au profit de KTO Belgique

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    Chers amis de KTO Belgique,

    Le vernissage de cette belle exposition est dans 2 jours !

    Il sera suivi de 3 jours d'exposition pendant lesquels vous pourrez choisir des cadeaux de Noël ou vous offrir des tableaux, cartes de voeux, sets de table… et soutenir KTO Belgique par la même occasion !

    Retrouvez toutes les informations ci-dessous, nous nous réjouissons de vous y retrouver et de faire plus ample connaissance autour d'un verre !

    À jeudi !

    Philippe Le Hodey                                Lambertine de Béthune

    Président de KTO Belgique                    Directrice

    Invitation vernissage KTO Belgique du 28.11.24 au 01.12.24

    Venez y découvrir de jolies peintures,
    des sets de tables élégants, des cartes de voeux !

    Une belle occasion pour trouver vos cadeaux de Noël originaux tout en soutenant KTO Belgique.

    boulevard saint michel 24, Bruxelles
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  • Désastreux : alors que Jimmy Lai attire le soutien du monde entier, le Vatican préfère garder le silence

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Alors que Jimmy Lai attire le soutien du monde entier, le Vatican garde le silence

    Plus de 100 hommes politiques de 24 pays sont venus défendre Lai.

    Le magnat des médias de Hong Kong Jimmy Lai.
    Jimmy Lai, magnat des médias de Hong Kong. (Photo : Crédit : Napa Institute / Napa Institute)

    Des dirigeants politiques, un organisme des Nations Unies et des groupes de défense des droits de l'homme se sont publiquement exprimés en faveur de Jimmy Lai, le magnat des médias catholique de Hong Kong qui risque la prison à vie pour son implication dans des manifestations en faveur de la démocratie, tandis que le Vatican et de hauts dirigeants de l'Église continuent de refuser de faire des déclarations publiques sur cette affaire.

    Lai a comparu devant un tribunal de Hong Kong pendant trois jours cette semaine, accusé de collusion étrangère et de sédition, résultat d'une loi stricte sur la sécurité nationale entrée en vigueur en 2020.

    Il a constamment nié les accusations qui tournent jusqu'à présent autour d'une série d'articles qu'il a écrits dans son journal Apple Daily en 2019 et 2020, critiquant la répression des libertés civiles à Hong Kong.

    La loi sur la sécurité nationale a été promulguée pour punir ce que la Chine considère comme de la subversion, de la sécession, du terrorisme et de la collaboration avec des puissances étrangères, mais ses critiques affirment qu'elle est utilisée pour écraser la dissidence en supprimant les libertés civiles et la liberté d'expression.

    La comparution de Lai devant le tribunal, la première fois qu'il a été autorisé à témoigner depuis son arrestation et son incarcération il y a quatre ans, fait suite à l' emprisonnement cette semaine de 45 militants pro-démocratie de Hong Kong pour des peines allant jusqu'à 10 ans dans une autre affaire de sécurité nationale.

    Selon le groupe de défense Hong Kong Watch, bien que Lai soit le prisonnier politique le plus célèbre, il y a plus de 1 800 prisonniers politiques à la suite de la répression des cinq dernières années, y compris des législateurs démocratiquement élus, des militants et des journalistes.

    Plus de 100 hommes politiques de 24 pays

    Plus de 100 responsables politiques de 24 pays ont pris la défense de Lai, en écrivant une lettre commune le 19 novembre, condamnant la Chine pour sa « détention arbitraire et son procès inéquitable ». Ils ont demandé « de toute urgence » la libération immédiate de Lai, 77 ans, détenu en isolement dans une prison de haute sécurité à Hong Kong. En septembre, il a été signalé qu'il était privé du droit de recevoir la Sainte Communion depuis décembre dernier.

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  • Violations des droits de l’homme en Azerbaïdjan: l'Union européenne et le Conseil de l'Europe doivent agir!

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    De Thibault van den Bossche sur le site de l'ECLJ :

    Violations des droits de l’homme en Azerbaïdjan: l'Union européenne et le Conseil de l'Europe doivent agir!

    21 novembre 2024

    Alors que l’Azerbaïdjan multiplie les violations des droits de l’homme, l’Union européenne (UE) et le Conseil de l’Europe peinent à adopter une réponse ferme. Le rapport de novembre 2024 du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), sur le sort tragique des détenus arméniens, azéris mais aussi français dans les prisons de Bakou, dresse un tableau accablant: tortures, détentions arbitraires, homogénéisation ethnique et répression systématique de la société civile sont le lot quotidien sous le régime d’Ilham Aliyev. Alors que la COP29 s'est tenue à Bakou, la complicité tacite des institutions européennes est mise en lumière. Pourquoi l’Europe reste-t-elle silencieuse?

    Depuis l’accession au pouvoir d’Ilham Aliyev en 2003, prenant la suite de son père Heydar Aliyev au pouvoir entre 1993 et 2003, l’Azerbaïdjan est devenu un État où les droits fondamentaux sont piétinés. Les modifications constitutionnelles successives ont consolidé un régime dynastique, supprimant les limites des mandats présidentiels et augmentant les pouvoirs du président au détriment des autres institutions. En 2016, Ilham Aliyev crée le poste de vice-présidente, qu’il attribue à son épouse Mehriban Aliyeva, poste qu’elle occupe jusqu’à présent. Le pays est classé parmi les États les moins libres du monde par l'indice 2024 de Freedom House, entre l’Afghanistan et la Biélorussie.

    Les otages arméniens après le nettoyage ethnique du Haut-Karabakh

    En septembre 2023, plus de 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh ont été forcés à l'exil, dans un nettoyage ethnique dénoncé par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), le Parlement européen, mais aussi l’Assemblée nationale française. Une centaine d’Arméniens, militaires comme civils, dont des hauts responsables politiques, ont été faits prisonniers et sont gardés en otages par Bakou. Depuis lors, ils subissent tortures et traitements inhumains et dégradants dans les prisons azerbaïdjanaises. Pour les soutenir, l’ECLJ a coorganisé avec Christian Solidarity International une conférence au Palais des Nations à Genève en marge de la 57e session du Conseil des droits de l’homme, le 1er octobre 2024.

    Un exemple marquant: Ruben Vardanyan, philanthrope et ancien ministre d’État d’Artsakh. En juin 2024, son avocat a déposé un appel urgent auprès de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture, alléguant des actes de torture et des traitements dégradants tels que l'interdiction de dormir, de boire de l'eau, ou de s’asseoir. Ces pratiques violent les Conventions de Genève et la Convention européenne des droits de l’homme, auxquelles a pourtant souscrit l’Azerbaïdjan. La torture dans les prisons n’est cependant pas nouvelle, comme l’indiquent régulièrement les rapports des Comités contre la torture du Conseil de l’Europe ou de l’ONU.

    La répression politique en Azerbaïdjan et les représailles contre la France

    Les dissidents politiques azerbaïdjanais ne sont pas épargnés. Gubad Ibadoghlu, économiste critique du régime, a été arrêté en juillet 2023. Sa détention illustre la répression systématique des opposants, souvent sous couvert d’accusations fabriquées. Plus de 300 prisonniers politiques, opposants ou simples militants des droits de l’homme, et 23 journalistes languissent actuellement dans les geôles du pays. Bakou traque même ses opposants réfugiés à l’étranger, comme le blogueur Mahammad Mirzali, poignardé à 16 reprises à Nantes en mars 2021 et qui a miraculeusement survécu, tandis que Vidadi Isgandarli est décédé de ses blessures en octobre 2024 à Mulhouse.

    Les citoyens étrangers hors arméniens ne sont pas à l'abri des abus du système judiciaire azerbaïdjanais. Trois ressortissants français sont actuellement arbitrairement détenus à Bakou, où le président français Emmanuel Macron et la ministre française Agnès Pannier-Runacher ont renoncé à se rendre à la COP29 sur fond de tensions diplomatiques à leur paroxysme. Aliyev reproche à Macron son soutien à l’Arménie, tandis que Macron reproche à Aliyev son ingérence dans les territoires ultramarins français, en particulier la Nouvelle-Calédonie. La condamnation en septembre 2024 du Français Théo Clerc à trois ans de prison pour un graffiti (sans message politique) dans le métro de Bakou, alors qu’étaient responsables avec lui un Néo-Zélandais et un Australien qui n’ont écopé que d’une simple amende, illustre bien l’utilisation du système judiciaire azéri comme levier diplomatique contre la France.

    Le scandale de la COP29 en Azerbaïdjan et le silence de l’Union européenne, tenue par le gaz azéri

    Dans un tel contexte, l’ECLJ s’indigne qu’il ait été donné à l’Azerbaïdjan d’accueillir la COP29, grand sommet international en faveur du climat, en novembre 2024. Et ce, d’autant plus en considérant que les hydrocarbures représentent 90 % des exportations du pays, fournissent près de la moitié des recettes de l’État, et comptent pour environ un tiers du PIB, selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). La COP29 blanchit doublement l’Azerbaïdjan : d’une part elle lui donne une image trompeuse de responsabilité écologique, et d’autre part elle fait passer au second plan les graves violations des droits de l’homme.

    L'Europe ne peut plus se permettre d’être spectatrice. En tolérant les exactions de l’Azerbaïdjan, elle trahit ses propres valeurs et compromet son influence morale. La Commission européenne doit appliquer les sanctions demandées par le Parlement européen et remettre en cause l’accord gazier de 2022. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qualifiait alors l’Azerbaïdjan de « partenaire fiable ». Elle doit maintenant ouvrir les yeux, tout comme Charles Michel, le président du Conseil européen, qui s’est rendu à Bakou pour féliciter chaudement Aliyev pour l’organisation de la COP. Alors que l’APCE a suspendu la délégation azérie en janvier 2024, le Conseil de l’Europe doit lui aussi sanctionner l’Azerbaïdjan pour ses graves violations des droits de l’homme et l’un des pires bilans en matière d’application des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Lire notre rapport"Droits de l'homme en Azerbaïdjan, Le sort tragique des détenus arméniens, azéris et français"

    L’Azerbaïdjan devrait être exclu du Conseil de l’Europe
    Lire le texte complet de la pétition
  • 2 novembre : Commémoration des fidèles défunts

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    Commémoration des Fidèles Défunts (Evangile au Quotidien)

    (Angélus du dimanche 2 novembre 2003)

    Saint JEAN-PAUL II

    Très chers frères et sœurs !

    1. Après avoir célébré hier la solennité de la Toussaint, aujourd'hui, 2 novembre, notre regard orant se tourne vers ceux qui ont quitté ce monde et attendent d'arriver à la Cité céleste. Depuis toujours, l'Église a exhorté à prier pour les défunts. Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle. « Tandis qu'est détruite la demeure de cet exil terrestre - lisons-nous dans la préface d'aujourd'hui - une demeure éternelle est préparée au Ciel ».
    2. Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s'ils sont morts dans la grâce et dans l'amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d'une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1030). Notre prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité bienheureuse du Paradis.

    Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»).

    "Courrier des lecteurs: "Jour des morts"

    2 novembre; jour des morts.

    Un ami prêtre disait que nos défunts ressemblent à quelqu'un qui sort d'une cave, dont les yeux doivent s'habituer à la lumière du soleil. Belle image. En fait, grâce au Purgatoire (ou des Purgatoires, en sachant que certains d'entre eux ne sont pas nécessairement une partie de plaisir), les catholiques peuvent continuer à faire du bien à leur prochain, à aider (par la prière), leurs chers disparus à évoluer en direction du bonheur éternel. Au regard de cela, l'Eglise doit aussi inviter nos semblables à se préparer à ce grand passage; à ce jugement qui nous attend dans l'au-delà. Comment? En prêchant, comme les apôtres, la conversion à Celui qui seul, peut nous sauver du péché et de la mort éternelle. Le fait-elle encore? Il me semble que non, ou du moins, si peu par rapport à l'énergie qu'elle dépense à tenir des discours bien plus proches de l'humanisme que de la Prédication apostolique. En attendant, souvenons-nous en ces jours de ce mot de saint Jérôme: "La vie est un rêve dont la mort nous réveille".   

    Jean-Pierre Snyers  4190, Ferrières, Belgique. Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com

  • L'ECLJ agit pour sauver un pakistanais chrétien condamné à mort

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    Du site de l'ECLJ :

    Nous agissons en justice pour sauver Ahsan, un autre jeune pakistanais chrétien condamné à mort pour blasphème

    29 octobre 2024

    Un chrétien innocent a encore été mis derrière les barreaux et condamné à être exécuté par pendaison en vertu de la loi pakistanaise réprimant le blasphème. Nous avons immédiatement lancé une action en justice pour empêcher cette exécution, avant qu’il ne soit trop tard.

    Par Shaheryar Gill, Directeur de l’OLA au Pakistan.

    L’année dernière, une foule de musulmans pakistanais avait incendié plus de 20 églises et 80 maisons de chrétiens à Jaranwala après que deux frères chrétiens avaient été accusés d’avoir profané le Coran. La seule preuve présentée à la police était une page du Coran sur laquelle étaient griffonnés quelques mots. La police a alors arrêté les deux frères accusés d’avoir profané la page.

    Au cours de cette manifestation barbare, de nombreux assaillants ont pris des photos et réalisé des vidéos, les publiant et les partageant sur les réseaux sociaux. Une photo de la preuve présumée - la page du Coran profanée - a également circulé avec les photos et les vidéos de l’attaque et a été transmise ou repostée sur les réseaux sociaux par des milliers de personnes.

    Trois jours plus tard, à une centaine de kilomètres de Jaranwala, la police a arrêté notre client, Ahsan Masih, un chrétien de 26 ans, pour avoir soi-disant reposté la photo de la page profanée sur TikTok. Malgré les innombrables émeutiers violents qui ont publié l’image « blasphématoire » sur leurs réseaux sociaux ou transmis l’image à d’autres pour qu’ils la partagent et la repostent, ce jeune chrétien, qui n’était même pas présent lors de l’émeute, a été la seule personne arrêtée à la suite de l’événement.

    Notre organisation affiliée au Pakistan, l’Organization for Legal Aid (OLA), a pris en charge l’affaire d’Ahsan, qui a été confiée à la Cour antiterroriste du Pakistan parce que la police l’a accusé non seulement de blasphème, mais aussi de terrorisme. Son raisonnement est le suivant: en postant la photo sur TikTok, Ahsan a non seulement commis un blasphème, mais il a également commis un acte de terrorisme, car les musulmans risquaient d’être enragés par la photo et de s’en prendre à leur tour aux chrétiens. Nous sommes censés croire que les autorités pakistanaises ont ajouté cette accusation odieuse et incohérente à l’encontre de ce chrétien innocent dans le but de protéger les chrétiens?

    Le «crime» d’Ahsan, même s’il était juridiquement prouvé, serait d’avoir reposté une photo qui avait déjà été largement repostée sur internet par des musulmans et d’autres personnes. Pour cela, notre client a été qualifié de criminel et de terroriste méritant la mort. C’est absurde.

    Au cours du procès d’Ahsan, nos avocats sur le terrain ont croisé les témoignages de l’accusation (des officiers de police) et leur ont demandé s’ils disposaient d’éléments prouvant qu’Ahsan avait effectivement posté la photo. Aucune image de ce type n’a été retrouvée sur le téléphone d’Ashan ou sur son compte TikTok. En fait, les rapports d’enquête n’ont apporté aucune preuve contre Ahsan. En outre, nous avons cité un arrêt de la Haute Cour de Lahore faisant jurisprudence, selon lequel, pour condamner une personne, la partie qui l’accuse doit prouver que l’accusé est l’auteur du contenu blasphématoire présumé et qu’il l’a effectivement publié.

    Comme dans une affaire similaire que nous défendons actuellement au Pakistan pour Shahzad Masih, qui est également condamné à mort sur la base de fausses accusations de blasphème, aucune preuve n’a été présentée montrant qu’Ahsan avait effectivement reposté la photo.

    Néanmoins, sans donner de raison plausible, la Cour antiterroriste a déclaré que tous ces arguments étaient «dénués de force» et, comme dans le cas de Shahzad, a condamné Ahsan à la peine de mort par pendaison.

    Il s’agit d’une injustice flagrante fondée sur des lois archaïques condamnant le blasphème qui doivent être modifiées. En tant qu’État membre des Nations unies, le Pakistan a l’obligation de défendre les droits de l’homme et de protéger l’ensemble de sa population, y compris les chrétiens. Nous avons fait appel de la décision devant la Haute Cour et nous continuerons à nous battre pour ce jeune chrétien.

    Alors que nous travaillons avec notre équipe juridique au Pakistan, nous vous demandons de prier pour Ahsan, ainsi que pour les deux autres clients de l’OLA dans le couloir de la mort, Shahzad Masih et Amoon Ayub.

    aller sur la page de l'ECLJ pour signer la pétition pour la défense des chrétiens persécutés

  • Vincent de Paul (27 septembre)

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    stvincent.JPG_1301592635.jpgSaint Vincent de Paul (source)

    Né en 1581 dans une famille modeste à  Pouy  dans les Landes rebaptisé aujourd'hui Saint-Vincent-de-Paul, ce petit paysan manifeste très jeune une vive intelligence. Son père vend deux bœufs pour payer ses études d'abord chez les Cordeliers de Dax puis à la faculté de théologie de Toulouse. En 1600, il est ordonné prêtre à Château-l'Évêque et devient en 1604 bachelier en théologie.

    Au cours d'un voyage de Marseille à Narbonne par mer, Vincent de Paul est capturé par des pirates, emmené à Tunis et vendu comme esclave à un alchimiste qui se convertit après deux années en sa présence. Vincent réussit finalement à s'enfuir et se rend à Paris en 1608. Il devient aumônier de la reine Margot puis curé de Clichy en 1612 où il restaure l'église et crée une école cléricale. 

    En 1613, Vincent entre comme précepteur dans la maison d'Emmanuel de Gondi, général des galères de France.  Il se confronte à la puissance de la noblesse et à la misère des paysans. Cette prise de conscience qu'il appelle sa " conversion " lui fait renoncer à ses privilèges pour consacrer sa vie au service des plus démunis : les mendiants, les forçats, les enfants martyrs, les vieillards et les malades abandonnés. Pour lutter contre cette pauvreté et organiser la charité, il fonde en 1617 avec des dames de diverses conditions sociales, la première " confrérie de la Charité ". Il est alors curé de Châtillon-sur-Chalaronne. De retour chez le comte de Gondi, il se fait missionnaire sur ses terres et est nommé aumônier général des galères en 1619.

    En 1632 afin de poursuivre l'évangélisation du monde rural, Madame de Gondi met à disposition de Vincent, les moyens financiers pour fonder une congrégation de prêtres missionnaires qui prend le nom de " Lazaristes ". Ces prêtres seront rassemblés et formés dans des écoles appelées " séminaires ".

    La France entière se couvre alors d'un vaste réseau de "Charité". D'humbles filles de villages venues spontanément servir les pauvres aux côtés des "Dames" de la Charité, sont dispersées dans une multitude de confréries.  Louise de Marillac une veuve pieuse appartenant à la haute noblesse, collaboratrice de Vincent, perçut la nécessité de les regrouper afin d'améliorer leur formation et leur accompagnement dans leur service tant corporel que spirituel. En novembre 1633, elle reçoit chez elle les six premières "Filles", ce seront les "Filles de la Charité". 

    En 1734, Vincent fonde avec Louise l'Institution des Filles de la Charité" appelées aussi "Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul". Ces religieuses sans uniformes oeuvrent sans voiles, c'était une nouveauté pour l'Église, qui n'admettait pas les religieuses hors des cloîtres.

    A partir de 1632, les guerres dévastent les provinces, Vincent y organise inlassablement les secours. L'année 1633 voit l'institution de la "Fondation de la confrérie de l'Hôtel-Dieu" à Paris où interviennent les Filles de la Charité. On lui doit la création des hôpitaux de Bicêtre pour les aliénés, de la Pitié et de la Salpétrière pour les pauvres ainsi que l'Hôpital du Saint Nom-de-Jésus à Paris pour les vieillards. Dès 1638 débute l'oeuvre des "Enfants Trouvés", Vincent créa pour cela un établissement pour ces enfants.

    Le corps épuisé, mais l'esprit et le cœur toujours vifs et inventifs («l'amour est inventif jusqu'à l'infini» disait-il), Vincent mourut à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Il sera canonisé par le pape Clément XII, le 16 juin 1737. 

    Saint Vincent est considéré comme le grand apôtre de la charité et le précurseur de l'action sociale dont on trouvera ici un beau témoignage.

  • Le pape et les immigrés, de bonnes intentions mais des jugements erronés

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    De Riccardo Cascioli sur la NBQ : 

    Le pape et les immigrés, de bonnes intentions mais des jugements erronés

    La vibrante catéchèse de mercredi sur le drame des migrants a fait du bruit. Mais l'appel touchant à prendre ses responsabilités face à la souffrance de tant de personnes a malheureusement été contrebalancé par une série d'« excommunications » et de jugements politiques fondés sur des visions idéologiques et de mauvaises informations.

    30 août 2024

    Il est impossible de ne pas être impressionné par la catéchèse imprévue du pape François lors de l'audience de mercredi dernier. « Mer et déserts »  était le titre de la communication du Vatican et le thème était évidemment les migrants, leurs souffrances, leurs aspirations, leurs vies brisées : “Et quand je dis ”mer', dans le contexte des migrations », a déclaré le pape François, « je veux dire aussi océan, lac, fleuve, toutes les masses d'eau traîtresses que tant de frères et de sœurs de toutes les parties du monde sont contraints de traverser pour atteindre leur destination. Et le désert n'est pas seulement celui du sable et des dunes, ou celui des rochers, mais aussi tous ces territoires inaccessibles et dangereux, comme les forêts, les jungles, les steppes où les migrants marchent seuls, abandonnés à eux-mêmes ». 

    C'est un discours qui sera probablement l'un des plus importants de son pontificat, la synthèse de ses arguments autour de son thème principal. On saisit la participation sincère au drame qui concerne au moins 400 millions de personnes dans le monde ; un appel profond et sincère à notre humanité trop souvent engagée dans des jugements idéologiques qui masquent une réelle indifférence à la douleur d'autrui. Mais les commentaires dans les grands journaux avec lesquels ce discours a été accueilli montrent à quel point même ceux qui ont la bouche pleine d'accueil sont idéologiques, soucieux de lire le discours du Pape comme une simple attaque contre le gouvernement Meloni. (...)

    Pour en revenir au discours du pape, il est certainement important que les histoires personnelles de souffrance, de violence et de mort évoquées percent l'armure des réponses toutes faites sur cette urgence mondiale. Cependant, certains aspects de ce discours, les conclusions que le pape tire, ne sont pas en phase et réduisent tout à un horizon politique et moralisateur qui ne peut en aucun cas être partagé.

    Tout d'abord, le phénomène migratoire lui-même, qui est complexe et que l'on réduit plutôt aux migrants illégaux qui, on l'aura compris, devraient tous être accueillis sans états d'âme, indépendamment de toute autre considération. Pourtant, les données nous indiquent que l'idée selon laquelle ces personnes fuient « les guerres, la violence, les persécutions et de nombreuses calamités » est trompeuse. Si tel était le cas, elles auraient toutes droit au statut de réfugié ou en tout cas à une protection internationale, et elles n'auraient même pas besoin de s'engager dans des voyages très longs et incertains, au péril de leur vie, pour atteindre l'Europe. En réalité, si nous examinons les données, nous constatons que la plupart d'entre eux migrent depuis des pays qui ne sont ni en guerre ni victimes de persécutions ou de violences. Les données de notre ministère de l'intérieur, mises à jour hier et concernant les débarquements d'immigrants irréguliers, nous indiquent que du 1er janvier 2024 à aujourd'hui, sur les 41 181 personnes qui ont débarqué en Italie, seuls 20 % environ proviennent de pays en guerre ou de pays où règne une dictature impitoyable. Parmi les six premiers pays en termes de nationalité des immigrants, pas moins de cinq (Bangladesh, Tunisie, Égypte, Guinée et Pakistan), qui représentent 50 % du total des arrivées, n'ont pas de situation justifiant la demande du statut de réfugié.

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  • Caritas / Luxembourg : 61 millions d'euros détournés

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    De Pierre Pailler sur tvlux :

    61 millions d’euros détournés chez Caritas: le Luxembourg sous le choc

    22 juillet 2024

    Une personne a été arrêtée dans le cadre de l’affaire Caritas Luxembourg après s’être présentée lundi en fin de journée aux enquêteurs. L’association luxembourgeoise de soutien aux populations vulnérables a été victime d’un détournement de fonds pour un montant de 61 millions d’euros.

    Caritas Luxembourg, une des plus importantes associations de soutien aux populations vulnérables du Grand-Duché, est dans la tourmente, alors qu’un employé au sein de l’association aurait détourné pour plus de 60 millions d’euros.

    “Une personne s’est présentée devant les enquêteurs [...] pour être interrogée”, a annoncé lundi en fin de journée le Parquet de Luxembourg. “Elle a été arrêtée sur mandat du juge d’instruction et placée sous contrôle judiciaire après son inculpation”, a-t-il précisé, ajoutant que “l’instruction suit son cours”.

    Une plainte déposée mardi

    Depuis vendredi, le Luxembourg est sous le choc après avoir appris par le Parquet de Luxembourg que le directeur général de Caritas Luxembourg, Marc Crochet, a porté plainte mardi 16 juillet “à raison d’irrégularités ayant entraîné d’importantes pertes financières au groupe lié à la Fondation”.

    Le Parquet a alors immédiatement requis “l’ouverture d’une information judiciaire des chefs de faux et usages de faux, d’escroqueries, d’abus de confiance, de vols domestiques, de fraudes informatiques et de blanchiment”. Une information confirmée dans la foulée par Caritas Luxembourg, qui précise avoir porté plainte pour détournement de fonds pour un montant de 60 millions d’euros.

    Des virements réguliers vers l’Espagne

    Les opérations de fraude ont été réalisées entre février et juillet par au moins une personne employée au sein de Caritas Luxembourg, a précisé lundi matin Marc Crochet sur les deux plus importantes radios du pays, RTL et 100,7.

    Après avoir détourné vers l’Espagne 28 millions d’euros de réserve dont disposait Caritas Luxembourg par le biais de virements réguliers de plusieurs centaines de milliers d'euros, la personne mise en cause aurait ensuite obtenu auprès de banques des lignes de crédit au nom de la Fondation pour un montant de 33 millions d'euros.

    Nous sommes les victimes”

    “Notre organisation est digne de confiance”, a déclaré Marc Crochet sur RTL. “Nous sommes les victimes ici. L’erreur que nous avons faite est de faire confiance à une personne avec qui nous avions travaillé longtemps.”

    Preuve de l’importance de l’affaire, le gouvernement a lui-même réagi dès vendredi, en condamnant “fermement tout détournement de fonds, action d'autant plus troublante quand elle survient dans une entité œuvrant chaque jour en faveur des populations les plus vulnérables et démunies de notre pays”.

    Quel avenir pour Caritas Luxembourg?

    Si les zones d’ombre restent nombreuses dans cette affaire, la question se pose également à propos de l’avenir de la Fondation à court terme. Marc Crochet a assuré pouvoir payer les quelque salariés avec les réserves restantes. Au 31 décembre 2023, selon son rapport d'activités, Caritas Luxembourg occupait 392 collaborateurs et collaboratrices.  L'espoir réside dans le fait que le gouvernement continuera à soutenir ses projets comme il l'a fait jusqu'à présent. Le gouvernement assure quant à lui être “en contact étroit avec les responsables de Caritas Luxembourg afin d'identifier des solutions qui peuvent assurer la continuité des activités en faveur des personnes les plus démunies au Luxembourg”.

    “La tâche de l'État est de veiller à ce que les activités que Caritas réalise au nom de l'État continuent”, a précisé lundi le Premier ministre, Luc Frieden, sur la radio 100,7. Quant aux employés, “ces personnes ne travaillent pas pour l'État”, a-t-il rappelé, ajoutant cependant partager leurs inquiétudes.

  • Le 14 juillet, c'est la fête de saint Camille de Lellis

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    De Vatican News :

    SAINT CAMILLE DE LELLIS, PRÊTRE, FONDATEUR DES CAMILLIENS (CLERCS RÉGULIERS DES INFIRMES)

    Né à Bucchianico, dans la province de Chieti, le 25 mai 1550 et mort à Rome le 14 juillet 1614, Camille est une figure emblématiquement liée à la croix rouge qu’il obtint du pape Sixte V, le 20 juin 1586, de porter cousue sur son habit religieux. En particulier, comme le souligne en 1620 le Père Sanzio Cicatelli, premier biographe du Saint, « c’est pour trois raisons qu’il plut à notre père que nous portions la Croix sur notre vêtement, comme notre entreprise et symbole. La première, pour faire la distinction par rapport à l’habit de la Compagnie de Jésus. La deuxième pour faire connaître au monde que nous tous marqués de cette empreinte du Christ, nous sommes comme des esclaves vendus et voués au service des malades pauvres. Et la troisième, pour démontrer que celle-ci est religion de croix, c’est-à-dire de la mort, de souffrances et de fatigue, pour que ceux qui voudront suivre ce mode de vie sachent d’avance qu’ils viennent embrasser la croix, se renier eux-mêmes et suivre le Christ jusqu’à la mort».

    Les Serviteurs des Infirmes

    La grâce de Dieu rejoint Camille en 1575. Au cours d’un voyage au couvent de San Giovanni Rotondo, il rencontra un frère qui le prit à part pour lui dire: «Dieu est tout. Le reste n’est rien. Il faut sauver son âme qui ne meurt pas…». Il demanda à devenir capucin, mais à deux reprises, il a été renvoyé du couvent à cause d’une plaie ouverte à la jambe, qu’il a eue lors de ses campagnes militaires. C’est pour cette raison qu’il fut hospitalisé à l’hôpital romain saint Jacques. C’est là qu’il eut cette intuition: «unir la discipline militaire à la charité chrétienne en fondant ‘Les Serviteurs des infirmes’» . Il faut quatre vœux pour en faire partie: obéissance, pauvreté, chasteté, service des malades.

    Un grand réformateur

    Il est considéré comme le plus grand réformateur de la profession d’infirmier et de l’organisation d’assistance dans les hôpitaux. Au-delà des soins au corps, celui qui assiste le malade, selon Camille, devrait prendre aussi en charge l’esprit. Ce qui est radicalement différent par rapport à ce qui se passait dans les hôpitaux de l’époque, où les malades étaient abandonnés à eux-mêmes. Homme éminemment pratique et simple, pas sans culture ni intérêts, il ne rechercha pas, dans son apostolat éducatif, les délicatesses théoriques. Peu de lignes directives étaient suffisantes. Puis un discernement aigu des cœurs dont il fut exceptionnellement doué, et un grand bon sens associé à une douceur paternelle.

    Lire : les derniers jours de la vie terrestre de saint Camille de Lellis

  • Contribuer financièrement à la visite pastorale du pape en Belgique : un appel de Mgr Terlinden

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  • Bruxelles, 12 juin : "Au service des plus pauvres à Calcutta", conférence du père Laurent Bissara (KTO Belgique)

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    KTO Belgique a la joie de vous inviter à la conférence

    AU SERVICE DES PLUS PAUVRES À CALCUTTA

    par le père Laurent Bissara

    le mercredi 12 juin à 19h

    conférence à 19h15 suivie d'une réception offerte - fin 21h45

    Adresse du jour : IPM Group - Rue des Francs, 79 à 1040 Bruxelles

    Réservations souhaitées (nombre de places limité)

    Pour toute question 0485 71 83 79