De sur le NCR :
3 éléments essentiels pour reconstruire une culture pro-vie
COMMENTAIRE : L’idéologie corrosive du féminisme alimente la croyance sectaire en l’avortement qui sous-tend la culture de la mort.
Ces dernières années, j'ai publié plusieurs livres qui semblent souvent contradictoires. D'un côté, The Anti-Mary Exposed et The End of Woman, qui s'attaquent à la féminité toxique qui imprègne notre culture ; de l'autre, les livres Theology of Home, qui s'intéressent à la signification du foyer et à son lien avec la famille et la foi.
Un collègue, remarquant le contraste entre ces livres, a commenté : « On dirait qu'il y a deux Carrie. » Un autre a dit : « C'est comme si vous étiez à la fois Marie et Marthe, piégées dans le même corps. » La réalité est que ces livres sont beaucoup plus intégrés qu'il n'y paraît à première vue.
L'objectif de The Anti-Mary Exposed et The End of Woman était de s'attaquer à la racine des problèmes de la culture actuelle, non seulement à l'avortement mais aussi à la panoplie de maladies qui affligent les femmes. En s'attaquant à la source de ces problèmes, des moyens spécifiques de les guérir ou de les surmonter sont apparus. Cela peut être comparé à une visite chez le médecin : on n'y va pas seulement pour découvrir la maladie, mais aussi pour y trouver un remède. Mes livres sont donc à la fois diagnostic et remède.
Voici donc trois moyens spécifiques de combattre l’idéologie corrosive du féminisme qui alimente la croyance sectaire en l’avortement qui sous-tend la culture de la mort. Toutes ces mesures visent principalement les femmes car, comme l’a dit l’archevêque Fulton Sheen, « la femme est la mesure du niveau de notre civilisation », ce qui signifie que si les femmes sont viles, alors la culture est vile. Si les femmes aspirent à la sainteté, au bien, au vrai et au beau, alors la culture reflétera également cela. Si nous pouvons obtenir les femmes, alors nous obtiendrons tout le monde. Satan le sait depuis le jardin d’Éden.
Attention à la manipulation émotionnelle
La façon la plus efficace de « capturer » les femmes par les idéologies radicales est par le biais de nos émotions. Dès 1897, des groupes socialistes, dans une revue intitulée Lucifer, promouvaient l’idée d’attiser la colère dans le cœur des femmes : « Prêchez l’évangile du mécontentement aux femmes, aux mères, aux futures mères de la race humaine. »
Trois décennies plus tard, Clara Zetkin, fondatrice de la Journée internationale des femmes, a reconnu l’importance des femmes en colère pour accroître leur nombre en vue d’une future révolution communiste. Elle a écrit : « Les femmes salariées, en particulier les intellectuelles… se rebellent de plus en plus… De plus en plus de femmes au foyer, y compris des femmes bourgeoises, se réveillent… Nous devons utiliser ce ferment. »
Et ils l'utilisent.
Depuis plus d’un siècle, les socialistes radicaux et les communistes ont utilisé le féminisme pour manipuler les émotions des femmes, en particulier la colère, l’envie et le ressentiment. Les groupes de sensibilisation, très populaires dans les années 1960 et 1970 parmi les féministes, ont été utilisés pour la première fois à la fin des années 1890 par les socialistes. Ces groupes – qui ont ensuite été utilisés dans la Chine communiste, ce qui leur confère un air de mystère – étaient un moyen de parler des injustices subies. Mais ils n’avaient pas pour objectif de guérir, de résoudre ou de pardonner. Leur but était simplement d’attiser la colère et le sentiment de victimisation pour les utiliser à des fins politiques et pour promouvoir un évangile du mécontentement.