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Vaines controverses anglicanes

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Lu sur les “matinales” du site de “La Vie” :

Le Synode général de l'Eglise d'Angleterre, qui se tient depuis trois jours outre-Manche, avait un programme fort chargé; mais la question la plus importante du point de vue de l'unité de la Communion anglicane était celle de l'ordination d'évêques femmes.

Cette question épouse en effet, avec celle de l'ordination épiscopale de gays, la ligne de fracture entre Anglicans traditionnalistes (anglo-catholiques et anglo-évangéliques) et Anglicans progressistes, majoritaires dans les pays occidentaux. Les synodes généraux des Etats-Unis, d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande ont déjà ouvert leur succession épiscopale aux femmes. Mais en Grande-Bretagne, si le rapport de force entre traditionnalistes et progressistes est largement en faveur de ces derniers (12.000 paroisses sur 13.000), les premiers n'ont pas l'intention de se laisser faire.

 Conscients que l'adoption à court ou moyen terme d'une telle mesure était inévitable, les traditionnalistes ont cherché à faire aménager la décision pour eux, créant de fait un schisme aux allures d'unité: il s'agissait de nommer, dans les diocèses dirigés par des femmes où des paroisses traditionnalistes seraient présentes, une sorte de "co-évêque" masculin réservé pour eux. Cet amendement a été rejeté hier. La prochaine étape aura lieu en juillet prochain: il faudra une majorité des deux tiers dans les trois chambres du synode (Chambre des laïcs, Chambre du clergé et Chambre des évêques) pour que l'accession au siège apostolique des femmes soit définitivement adopté. Si c'est le cas, on peut s'attendre à un nouvel exode des anglo-catholiques vers l'ordinariat catholique créé par Benoît XVI.” C'est ici: Les anglicans n'auront pas de femmes à moitié évêques

Presbytérales ou épiscopales, la question de la validité des ordinations anglicanes a été définitivement tranchée, voici plus d’un siècle, par le pape Léon XIII (Lettre apostolique Apostolicae Curae, 1896. Le texte affirme que "les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur."). La succession apostolique a été brisée par l’ « Eglise » d’Angleterre, depuis l’ordinal de 1550, sous le règne d’Edouard VI. Les ministères de la religion anglicane n’ont aucun caractère sacramentel, a fortiori s’ils sont conférés à des femmes.

Selon la doctrine catholique (ou orthodoxe), le prêtre est un sacrificateur qui agit in persona Christi ,tenant le rôle du Christ «  au point d’être son image même". Or, toujours selon la théologie catholique, l’incarnation du Verbe ayant eu lieu selon le sexe masculin, ceci est une question de fait, et celle-ci est indissociable de l’économie du salut.(Cfr.Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de Jean-Paul II du 22 mai 1994, Motu proprio Ad Tuendam Fidem, également de Jean-Paul II, 18 mai 1998, sur les vérités tranchées de manière définitive et devant être tenues par tous et enfin De gravioribus delictis du 15 juillet 2010 qui prévoit une excommunication aussi bien pour celle qui tente de recevoir cet ordre sacré que pour celui qui tente de conférer un ordre sacré, avec en plus pour ce dernier une possible déposition : art. 5).

Commentaires

  • Evidemment, à l'époque de la théorie du "gender" ce langage devient imperceptible.

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