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Foi

  • Le pape se réjouit de la crèche pro-vie qui « représente une vie préservée de l'avortement ».

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    De Victoria Cardiel sur CNA :

    Le pape se réjouit de la crèche pro-vie qui « représente une vie préservée de l'avortement ».bouton de partage ShareThis

    Le pape Léon XIV a remercié lundi l'artiste costaricienne Paula Sáenz Soto pour avoir fait don au Vatican d'une crèche pro-vie, intitulée « Gaudium » (« Joie »), qui représente la Vierge Marie enceinte.

    « Je remercie l’artiste costaricien qui, outre le message de paix de Noël, a également souhaité lancer un appel à la protection de la vie dès la conception », a déclaré le pape lors de l’audience qu’il a accordée le 15 décembre aux délégations qui ont préparé le sapin de Noël et les crèches qui orneront le Vatican pendant la période des fêtes.

    L'œuvre d'art provenant de ce pays d'Amérique centrale est exposée depuis le 15 décembre dans la salle d'audience du pape Paul VI au Vatican, la grande salle où le pape tient désormais ses audiences générales du mercredi afin que les pèlerins n'aient pas à endurer les températures glaciales de l'hiver romain sur la place Saint-Pierre.

    Dans son allocution, le Saint-Père a fait allusion à sa composition, mentionnant les 28 000 rubans colorés qui symbolisent les vies sauvées grâce au soutien apporté par les organisations catholiques aux femmes enceintes en situation de vulnérabilité.

    « Cette scène illustre une vie sauvée de l’avortement grâce à la prière et au soutien apporté par les organisations catholiques à de nombreuses mères en situation difficile », a souligné le pape Léon XIV.

    Les décorations de la place Saint-Pierre, dévoilées lundi après-midi, arborent une touche italienne. Le sapin choisi provient du Val d'Ultimo, l'une des vallées les plus pittoresques et les moins connues du Tyrol du Sud, en Italie. 

    Par ailleurs, la crèche de la place Saint-Pierre provient du diocèse de Nocera Inferiore-Sarno, l'un des plus anciens d'Italie : ses origines remontent au IIIe siècle, lorsque Nuceria Alfaterna — l'ancienne ville romaine de la vallée du Sarno — abritait déjà une communauté chrétienne organisée.

    « Je vous remercie pour cette œuvre artistique qui intègre des éléments caractéristiques de votre territoire », a déclaré le pape, soulignant que cette crèche traditionnelle comprend une reproduction du baptistère du VIe siècle de la basilique Sainte-Marie-Majeure, l'un des mieux conservés du pays.

    Le pape a souligné que cette œuvre rappellera aux pèlerins du monde entier que « Dieu se rapproche de l’humanité, entrant dans notre histoire dans la vulnérabilité d’un enfant. »

    « Dans la pauvreté de la grotte de Bethléem, nous contemplons un mystère d’humilité et d’amour », a médité le pape. Il a également mis en lumière la figure de la Vierge Marie, « modèle de silence adorateur », qui garde précieusement en son cœur tout ce qu’elle a vécu, tandis que les bergers glorifient Dieu et partagent ce qu’ils ont vu et entendu. À cet égard, il a souligné « la nécessité de rechercher des moments de silence et de prière dans nos vies ».

    Concernant le sapin de Noël, le pape a déclaré que le grand sapin « est un signe de vie et un rappel de l’espoir qui ne s’éteint pas même dans le froid de l’hiver ».

    Les lumières qui l'ornent, a-t-il ajouté, symbolisent « le Christ, lumière du monde », venu « dissiper les ténèbres et guider nos pas ». Outre ce grand sapin, les forêts du Tyrol du Sud ont également fait don d'autres arbres plus petits au Vatican, destinés à des bureaux, des espaces publics et divers endroits de la Cité du Vatican.

    Cet article a été initialement publié par ACI Prensa, partenaire hispanophone de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.

     
  • Le renouveau chrétien en Occident est une réalité, mais les dirigeants seront-ils capables de le pérenniser ?

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    De Solène Tadié sur le NCR :

    Le renouveau chrétien en Occident est une réalité, mais les dirigeants seront-ils capables de le pérenniser ?

    Par le biais du Réseau international des législateurs catholiques, le professeur néerlandais Christiaan Alting von Geusau s'efforce de remédier à la crise mondiale du leadership.

    Le renouveau catholique en Occident , notamment chez les jeunes, n'est plus un phénomène isolé. Il se manifeste désormais dans les paroisses, les communautés et les groupes de pèlerinage de nombreux pays. Pour ceux qui suivent cette tendance depuis cinq ans, la question fondamentale n'est plus de savoir si un renouveau est en cours, mais si ce mouvement a les fondements nécessaires pour se pérenniser. 

    Peu d'experts sont mieux placés pour analyser ce moment historique que le philosophe du droit et pédagogue néerlandais Christiaan Alting von Geusau, fondateur et président du Réseau international des législateurs catholiques (ICLN), dont le travail auprès des dirigeants publics s'est longtemps déroulé loin des projecteurs.

    Né en 1971, ce père de cinq enfants accompagne depuis vingt ans ceux qui traduisent leurs convictions en décisions. Son approche intellectuelle s'appuie sur une expérience pratique. Pour lui, la foi doit être intelligible pour être vécue et vécue pour influencer la vie publique. Il a exposé cette vision avec clarté lors d'une conférence prononcée à Budapest le 21 novembre, à l'occasion d'un symposium organisé par le Centre Axioma et animé par le Register, sur le thème « Communautés rayonnantes : l'avenir du christianisme ».

    COVID-19 et la redécouverte de la transcendance

    Face à des idéologies promettant pouvoir et autonomie, mais qui n'ont apporté que fragilité et désespoir, les jeunes, épuisés, se tournent de plus en plus vers l'Église, a affirmé Alting von Geusau. La pandémie, selon lui, a cristallisé ce tournant. Une culture persuadée de sa maîtrise – scientifique, technologique et institutionnelle – a été soudainement mise à genoux par un ennemi invisible. « Forte de ses progrès fulgurants en science et en technologie, l'humanité se croyait devenue Dieu », a-t-il déclaré au Register à l'issue de la conférence de Budapest. « Puis elle a découvert son impuissance face à un simple virus. »

    Ce qui a émergé de cette période, selon lui, n'est pas seulement une polarisation, aussi flagrante fût-elle, mais une profonde désillusion, notamment chez les jeunes, comme en témoigne la forte hausse du taux de suicide chez les jeunes pendant la pandémie. D'après son analyse, nombre de jeunes avaient le sentiment de vivre une époque où la vie publique était moins guidée par des principes constants que par des émotions fluctuantes : les règles se durcissaient et s'assouplissaient de manière arbitraire, justifiée davantage par la peur que par un raisonnement logique.

    « Nous sommes passés de l'État de droit à l'État des sentiments », a-t-il déclaré. Les jeunes adultes, a-t-il ajouté, « ne sont pas dupes ». De ce fait, ils se tournent désormais vers des lieux où la vérité est stable plutôt qu'improvisée et où le culte n'est pas une thérapie psychologique mais un contact avec la transcendance.

    Pour le philosophe du droit néerlandais, cela explique pourquoi les expressions les plus vivantes du renouveau sont celles qui placent la beauté , le respect et la rigueur intellectuelle au cœur de leur démarche, car la beauté et la cohérence signalent que la réalité est ordonnée, intelligible et non accidentelle. Et c'est précisément ce que les récits séculiers ne peuvent plus offrir.

    Le retour de la masculinité dans une époque confuse

    L'une des caractéristiques les plus frappantes de ce renouveau — tant en Europe qu'aux États-Unis — est la présence étonnamment élevée de jeunes hommes . Alting von Geusau l'attribue à un phénomène de plus en plus observé mais encore insuffisamment compris : les hommes ont longtemps été privés de la permission d'être des hommes.

    Non pas par les femmes, a-t-il insisté, mais par des modèles idéologiques du féminisme qui, selon lui, avaient dépassé les objectifs sains et fini par assimiler la masculinité à une menace. « On a dit aux hommes qu’ils étaient dangereux, toxiques, que les femmes pouvaient tout faire de la même manière, alors à quoi bon avoir besoin d’eux ? » Il en a résulté, selon lui, une désorientation, une insécurité croissante et une passivité grandissante.

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  • Horion-Hozémont (Liège), 16-23 décembre : neuvaine avec l'Enfant Jésus de Prague

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    Comme chaque année, le Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague de Horion-Hozémont organise une Neuvaine en préparation à la fête de Noël.
    Chaque soir du 16 au 23 décembre (sauf le dimanche 21, en raison du pèlerinage à 15h) :
    18h30 : Chapelet
    19h : Méditation, Vêpres et prières de la Neuvaine.
    Cette année, les méditations porteront sur la spiritualité du Carmel, en lien avec la dévotion à l'Enfant Jésus.
    L'accueil des pèlerins est ouvert tous les jours : visitez notre marché de Noël (artisanat, articles de Noël, confitures des Soeurs)
  • Les bienheureux 17 martyrs du Laos (16 décembre) victimes des communistes, en haine de la foi

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    Les Bienheureux Martyrs du Laos (fêtés le 16 décembre) - Site perso du P.  David Journault

    D'Evangile au Quotidien :

    Fête Le 16 Décembre

    BBx 17 Martyrs du Laos
    (6 prêtres, 6 religieux, 5 laïcs)
    († entre 1954 et 1970) 

    En 2008, le diocèse de Nantes ouvrait un procès en béatification pour 10 prêtres et 5 laïcs, tués en haine de la foi au Laos entre 1954 et 1970. Ces prêtres appartenaient aux Missions étrangères de Paris (MEP) et aux Oblats de Marie Immaculée (OMI). Deux ans plus tard, le diocèse de Nantes transmettait ce dossier à Rome.

    À ces 15 martyrs, il faut ajouter le missionnaire italien Mario Borzaga et son catéchiste hmong, Paul Thoj Xyooj, tués eux aussi en haine de la foi au Laos en 1960. Leur procès diocésain, instruit en Italie, a également abouti.

    Après cinq ans d’attente, Rome a promulgué, le 6 juin 2015, les décrets relatifs au martyre de 17 chrétiens assassinés, exécutés ou morts d’épuisement, dans le contexte de la guérilla communiste déterminée à éliminer tout ce qui était étranger et chrétien.

    Ces 17 martyrs ont été béatifiés, en un seul groupe, à Vientiane, capitale du Laos, le 11 décembre 2016. Cette célébration a été présidée par le cardinal philippin Orlando Quevedo, oblat de Marie Immaculée (OMI) et archevêque de Cotabato, envoyé au Laos comme représentant personnel du pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-).

    La mémoire commune correspond au jour du martyre du père Jean Wauthier, OMI, né le 22.3.1926 à Fourmies (59), mort le 16.12.1967 à Ban Na (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 
    La mémoire individuelle est celle du jour du martyre (dies natalis) de chacun. 

    LISTE DES 17 MARTYRS DU LAOS  

  • La dernière encyclique antimoderne que projetait le pape Pie XII

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    La dernière encyclique antimoderne que projetait Pie XII

    Quatre ans avant Vatican II, en 1958, un dernier document pontifical antimoderne, une encyclique, était en préparation dans les palais apostoliques. La mort du Pape en interrompit la rédaction finale et la publication. C’est ce qu’a révélé l’ouverture en 2020 des archives du pontificat de Pie XII, désormais consultables jusqu’à 1958, année de la mort de ce pape.

    Cette ouverture avait provoqué l’arrivée d’une nuée de chercheurs en direction des archives vaticanes, qui pensaient pouvoir démontrer les faiblesses coupables du Pontife vis-à-vis du régime hitlérien, et qui, comme il était prévisible, ont eu la déception de trouver toutes les preuves du contraire. En revanche, des historiens sérieux ont vu s’ouvrir de vastes perspectives sur des sujets du plus grand intérêt.

    On savait que Pie XII avait lancé en 1948 la préparation d’un concile œcuménique qui fit l’objet de travaux importants jusqu’en 1951. Il était d’ailleurs question, de manière très caractéristique, non pas de convoquer un autre concile, mais de « continuer » celui réuni par Pie IX en 1869 et, qui avait dû s’interrompre en 1870 en raison de la guerre franco-prussienne.

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  • Il y a 65 ans, le 15 décembre, le roi Baudouin épousait dona Fabiola de Mora y Aragon

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    De Bernadette Chovelon sur aleteia.org :

    Baudouin et Fabiola : le roman d’amour d’un couple chrétien

    publié le 16/09/18 - mis à jour le 14/12/25

    Il y a 65 ans, le 15 décembre, à Bruxelles, le roi Baudouin épousait dona Fabiola de Mora y Aragon. L’auteur de la dernière biographie de ce couple royal raconte la vie spirituelle des deux époux. Sa découverte personnelle de leur vie exemplaire a littéralement ravivé sa foi.

    L’itinéraire spirituel du roi de Belgique Baudouin (1930-1993) et de son épouse, Fabiola (1925-2014) est un vrai roman d’amour, tout inspiré par l’Évangile et la foi. Comme chacun de nous, Baudouin et Fabiola ont connu des épreuves à traverser, des rencontres, des joies, qui peu à peu ont construit leurs personnalités puis les valeurs de leur amour. Leur foi commune, leur attention aux autres, ont été, semble-t-il, leur soleil et le plus bel atout de leur union.

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  • Convertir notre regard (3e dimanche de l'Avent)

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    Homélie pour le troisième dimanche de l'Avent par le Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - archive 2007)

    Lectures

    La liturgie de ce dimanche du Gaudete nous invite résolument à la joie. L’antienne d’entrée donne le ton : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche » (cf. Ph 4, 4-5). Le motif de cette joie nous est clairement annoncé dans la première lecture, que nous illustrerons par des passages du même prophète Isaïe, proposés tout au long de la seconde semaine de l’Avent. Dieu lui-même vient bientôt « déchirer le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple » (Is 25, 7-8). « Comme un berger, il conduira son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits » (Is 40, 11). Il « fortifiera les mains défaillantes et affermira les genoux qui fléchissent ». « En ce jour-là on dira : “Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés !” » (Is 25, 9). Comment resterions-nous indifférents devant de telles promesses, qui réveillent en nous notre profond désir de paix, de bonheur, de salut ? 

    Peut-être demandons-nous spontanément : mais quand donc le Seigneur va-t-il intervenir pour réaliser ce renouvellement de toutes choses ? Quand donc « verrons-nous sa gloire, pourrons-nous contempler la splendeur de notre Dieu » et nous en réjouir de tout notre cœur comme il nous y invite ? En posant cette question, nous rejoignons l’interrogation de Jean-Baptiste et de tant d’autres chercheurs de Dieu dont les pas ont croisé ceux de Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Cette question ne trahit pas un doute, mais formule l’interrogation que nous sommes tous inévitablement amenés à nous poser devant Jésus de Nazareth. « Aucun homme en effet ne peut accomplir les signes qu’il a accomplis si Dieu n’est pas avec lui » (cf. Jn 3, 2) ; comme Nicodème, nous sommes conduits à reconnaître que « c’est de la part de Dieu qu’il est venu nous instruire » (Ibid.). Mais si comme il le prétend, il est « Fils de Dieu » (Jn 10, 36), comment se fait-il que sa divinité demeure cachée sous le voile de son humanité ? Pourquoi sa gloire ne se manifeste-t-elle pas sensiblement pour que nous puissions tous la constater ?

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  • Gaudete : réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (3e dimanche de l'Avent)

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    Rédigé par un moine de Triors le sur le site de l'Homme Nouveau dans Culture

    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pour présenter vos requêtes à Dieu.
    Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu as fait revenir les captifs de Jacob
    (Philippiens 4, 4 ; Psaume 84, 2)

    Thême spirituel : la joie

    Ce texte bien connu de saint Paul est tiré de l'épître aux Philippiens (4,4). Les Philippiens étaient un peu les préférés de l'Apôtre. La lettre qu'il leur envoie est toute pleine de tendresse, de sérénité, de joie. « Oui, Dieu m'est témoin que je vous aime tous tendrement dans le cœur du Christ Jésus ! » Ce n'est ni un écrit polémique, ni même un document doctrinal, encore que, en plein cœur de cette lettre, saint Paul évoque, dans ce qu'on appelle justement l'hymne aux Philippiens, le grand mouvement de descente du Christ jusqu'à l'humiliation de la croix, puis de remontée jusqu'à la gloire du Père. Un passage magnifique mais qui commence par une invitation gracieuse à imiter Jésus : 

    « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (2, 5-11)

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Les pièces grégoriennes du troisième dimanche de l'Avent ("Gaudete")

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    Du site d'Una Voce :

    Troisième dimanche de l’Avent dit “Gaudete”

    « Intr. Gaudéte »Troisième dimanche de l'Avent dit "Gaudete"
     

    Si vous n’avez pas reconnu qui chantaient en 1956 les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes, découvrez-les en cliquant ICI pour accéder au site d'Una Voce.

  • Le dimanche de "Gaudete", avec ornements roses

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    Pourquoi du rose pour le 3ème dimanche de l'Avent ? - Jeunes Cathos Blog  Jeunes Cathos Blog

    Missel.free approfondit la signification du dimanche de "Gaudete"

    "Au VIII° siècle, et encore au XII° siècle, lorsque les quatre dimanches de l’Avent étaient considérés comme les étapes d’un temps d’allégresse, tout à la joie de la venue prochaine du Rédempteur, le troisième dimanche était le point culminant de cette montée joyeuse vers Bethléem. Il porte le nom de « Gaudete » (ce qui signifie : « soyez joyeux ») en raison du premier mot de l’Introït. Certes, parce qu’il est par excellence l’hymne de Noël, le « Gloria in excelsis Deo » ne réapparaît pas encore ; la liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche mais y célèbre cependant, depuis le début de l’Avent, en ornements violets et sans fleurs, tempère aujourd’hui ses rappels pénitentiels en prenant les ornements roses. « Par sa couleur, le symbole de la joie de l'Eglise, dont l'odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l'Ecriture, c'est-à-dire Jésus né de Marie. »

    lire la suite ici : http://missel.free.fr/Annee_B/avent/gaudete.html

  • Puiser à la source, mais c'est de nuit...

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    Je la connais la source, elle coule, elle court, mais c'est de nuit.

    Dans la nuit obscure de cette vie, je la connais la source, par la foi, mais c'est de nuit.

    Je sais qu'il ne peut y avoir de chose plus belle, que ciel et terre viennent y boire, mais c'est de nuit.

    Je sais que c'est un abîme sans fond et que nul ne peut la passer à gué, mais c'est de nuit.

    Cette source éternelle est cachée en ce pain vivant pour nous donner la vie, mais c'est de nuit.

    De là, elle appelle toutes créatures qui viennent boire de son eau, dans l'ombre, car c'est de nuit.

    Cette source vive de mon désir, en ce pain de vie je la vois, mais c'est de nuit.

    Saint Jean de la Croix.
  • Jean de la Croix, docteur mystique (14 décembre)

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    san_juan_de_la_cruz_3631_jpg_1306973099.jpgLe mercredi 16 février 2011, lors de l'audience générale, Benoît XVI consacrait sa catéchèse à saint Jean de la Croix :

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de la grande mystique espagnole Thérèse de Jésus. Je voudrais aujourd'hui parler d'un autre saint important de ces territoires, ami spirituel de sainte Thérèse, réformateur, avec elle, de la famille religieuse carmélitaine: saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI, en 1926, et surnommé dans la tradition Doctor mysticus, «Docteur mystique».

    Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez. Sa famille était très pauvre, car son père, issu d’une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit avec sa mère et son frère Francisco pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un pôle commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d'humbles travaux pour les sœurs de l'église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d'abord comme infirmier dans l'Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d'être fondé à Medina del Campo: Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire: la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.

    Au cours de l'été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L'année suivante, il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant un triennat les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l'affection de sa famille. C'est là qu'eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux: Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel, l’appliquant également à la branche masculine de l'ordre et proposa à Jean d'y adhérer «pour la plus grande gloire de Dieu»; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux: l'ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d'Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom: Jean s'appela dès lors «de la Croix», nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l’Incarnation d'Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d'étroite collaboration et d'amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C'est à cette période que remontent aussi les plus importantes œuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.

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