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Eglise

  • Synode : un nouveau désastre médiatique se profile à l'horizon

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    Du blog "Il Sismografo" :

    Un synode sans transparence - "sans parresia et sans censure" - est voué au désastre médiatique parce qu'il brouille la frontière entre le vrai et le faux.

    - Le pape François a déclaré aux pères synodaux lors du Synode de 2014 : il faut "parler avec parresia et écouter avec humilité". Le souverain pontife a rappelé le synode de 2001 : "On a voulu un synode avec la censure, une censure curiale qui bloquait les choses".

    - Des journalistes silencieux. Être catholique et en même temps journaliste - ce qui est plus que légitime - ne signifie pas que l'on soit professionnellement subordonné à la hiérarchie.

    - Les prochains jours seront problématiques pour le pontificat car tout ce qui sera dit aux journalistes sur l'évolution des discussions synodales posera toujours la même question : vrai ou faux ?

    ***

    (L.B. - R.C. - édité par la rédaction de "Il sismografo") Depuis que le pape Benoît XVI, dans l'un de ses derniers discours (13 février 2013), a parlé d'un "concile virtuel" (celui des médias) et d'un autre qu'il a appelé "le concile réel", cette analyse de sa part s'est largement répandue. En particulier, les membres de la hiérarchie de l'époque ont utilisé ces termes pour critiquer les médias qui - selon eux - inventent des désaccords, des polémiques, des rangs et des interdictions, des contrastes et de probables schismes dans l'Église. Certes, cette critique dans de nombreux cas, même aujourd'hui, est tout à fait vraie, mais il est également vrai que souvent, à l'origine de ce phénomène de distorsion, il y a quelque chose de beaucoup plus précis et grave : le manque de vérité et de transparence de la part de l'Église et de sa hiérarchie. D'après ce que François a déclaré récemment et ce que d'autres autorités du Vatican ont répété ces derniers jours, la prochaine XVIe Assemblée du Synode des évêques sera un événement "virtuel-médiatique" par choix des dirigeants de l'Église, et il ne sera donc pas possible cette fois de dire que le Synode est le résultat de soi-disant fictions journalistiques. Dans les semaines à venir, tandis que l'Église rendra compte de "son" (confidentiel) Synode, la presse, du moins les moins enrôlées, devra puiser les informations sur le "vrai" Synode à d'autres sources, et non pas directement auprès de ses protagonistes. Les informations fournies par ces sources intra-muros ne seront pas du tout vérifiables. Au mieux, il sera possible de dire : "le Vatican dit que...".

    Pourquoi ?

    Parce que le Pape a décidé qu'au cours de cette première session du Synode sur la synodalité, aucun résumé nominatif des orateurs ne serait distribué. Dans le passé, pendant 60 ans, la presse connaissait le nom et le prénom de l'orateur et les médias disposaient d'un bref résumé du discours dans différentes langues. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le souverain pontife ne veut pas de cela.

    Des synthèses globales, anonymes et indifférenciées.

    Chaque jour ouvrable, en fin de soirée, le dispositif de presse mis en place pour l'occasion - semble-t-il avec les conseils de grands experts en communication (mais on ne sait pas qui ils sont) - diffusera un résumé global, anonyme et indifférencié. C'est un changement majeur qui ne signifie qu'une chose : pas de transparence et pas de véritable communication avec les médias. Seulement une communication institutionnelle. Pas de dialogue, mais un monologue, au moment même où l'on parlait d'une "Église en dialogue avec le monde, ouverte et en mouvement".

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  • Synode : beaucoup de bruit pour (presque) rien ?

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    D'Almudena Martínez-Bordiú sur CNA

    Le chef de la doctrine du Vatican prédit que le synode de cette année n'apportera pas grand-chose de nouveau.

    1er octobre 2023

    Le cardinal Víctor Manuel Fernández, nouveau chef de la doctrine du Vatican, prédit que "ceux qui s'attendent à de grands changements" à l'issue du Synode des évêques de ce mois-ci seront "déçus".

    Mais le prélat argentin, qui s'est exprimé samedi lors d'une interview exclusive avec ACI Prensa, le partenaire de CNA pour les informations en langue espagnole, a laissé la porte ouverte à l'éventualité de tels changements à une date ultérieure.

    Mgr Fernández, préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, a fait ces remarques lors des traditionnelles visites de courtoisie qui ont eu lieu après que le pape François lui ait remis, ainsi qu'à 20 autres cardinaux, leurs "chapeaux rouges" lors d'un consistoire sur la place Saint-Pierre le 30 septembre.

    S'exprimant quelques jours avant l'ouverture, le 4 octobre, de la 16e assemblée générale ordinaire du synode des évêques, il a prédit que ceux qui se trouvent des deux côtés des ailes polarisées de l'Église n'obtiendront pas ce qu'ils veulent, ou ce qu'ils craignent.

    "Les personnes qui ont peur d'avancées doctrinales étranges ou déplacées, et celles qui, d'un autre côté, attendent de grands changements, vont être vraiment déçues", a-t-il déclaré.

    Le Synode sur la synodalité, a-t-il dit, "n'est pas conçu dans cette veine".

    "En tout cas, pas cette année", a-t-il ajouté. "Par la suite, nous verrons ce qui émerge, et l'année prochaine nous verrons ce qui se passera, mais pour ce synode, cette année, nous ne pouvons pas en attendre trop.

    Rien pour les gros titres

    Ce que l'on peut attendre, a assuré le nouveau cardinal, c'est "un approfondissement de notre conscience de nous-mêmes, de ce que nous sommes en tant qu'Église, de ce que le Seigneur nous demande, de ce que le monde d'aujourd'hui attend également, et de la manière dont nous pouvons mieux atteindre les gens avec le même message que celui que nous avons toujours eu".

    "Si nous parvenons à atteindre une lumière qui nous guide, qui nous oriente, pour l'avenir de ce que nous devons être devant le peuple de Dieu et devant le monde, je pense que ce serait déjà immense, mais cela n'attirera l'attention de personne. On ne peut pas en faire un gros titre", a-t-il réfléchi.

    L'ancien archevêque de La Plata, en Argentine, qui occupe depuis septembre ce qui est peut-être le poste le plus puissant au Vatican après le Saint-Père, suggère que "tout le monde, y compris les journalistes", devrait "réduire ses attentes" car, affirme-t-il, "il n'y aura pas grand-chose de nouveau" lors de ce synode.

    Un appel profondément spirituel

    En ce qui concerne sa nomination au titre de cardinal, M. Fernández, 61 ans, a déclaré à ACI Prensa que sa nomination au dicastère pour la doctrine de la foi était "plus choquante".

    "Cela implique un travail très intense, que je fais avec plaisir, car il s'agit en grande partie de théologie, qui me passionne", explique-t-il. "Je rêvais qu'après mes 65 ans, je me remette à étudier et à enseigner. En réalité, [avec ce poste,] je ne vais pas enseigner, mais je dois étudier, et c'est quelque chose que j'aime".

    Le cardinal a ensuite fait l'éloge de sa "très bonne équipe" de spécialistes et de théologiens au sein du dicastère, ce qui, selon lui, lui donne "plus de sécurité".

    Mais le chapeau du cardinal, "il me semble, n'était pas indispensable", a ajouté Mgr Fernández. Comme le pape François a "ses propres idées", il aurait pu me laisser préfet sans ce titre.

    Néanmoins, l'appel à devenir cardinal a "la signification symbolique du don de sang", a-t-il déclaré. "Un appel à un [abandon] plus complet, plus courageux, plus libéré de son propre ego et de ses propres besoins."

  • Est-ce la dernière ligne droite du pontificat ou son apothéose ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur Monday Vatican :

    Le pape François et son regard vers l'avenir

    2 octobre 2023

    Sommes-nous vraiment dans la dernière ligne droite du pontificat ? La question circule depuis un certain temps et est devenue encore plus persistante depuis que le pape François a subi sa première hospitalisation et son intervention chirurgicale il y a plus d'un an. Le pape François a cependant voulu démontrer par les faits que son pontificat n'est pas en phase de déclin. Il a multiplié ses activités. Il ne s'est jamais retenu. Il a commencé à accélérer les décisions. Mais s'agit-il d'une longue ligne droite ou d'un pontificat en apothéose ?

    Ces questions sont légitimes, alors que le pape célèbre un nouveau consistoire et publie une exhortation apostolique sur l'écologie. Il semble en effet que le pape François n'ait jamais été aussi actif. Pourtant, les signes semblent être ceux d'un pontificat qui, en phase de déclin, cherche par tous les moyens à se montrer vivant, actif et présent. Un pontificat qui, d'une certaine manière, tente de s'accaparer l'avenir de l'Église.

    Le consistoire du 30 septembre, à l'issue duquel il y aura 136 cardinaux habilités à voter au conclave, est un signal fort. Le pape François a tenu neuf consistoires en dix ans de pontificat, alors que Jean-Paul II en avait tenu neuf en vingt-sept ans. Le pape a été confronté à un important renouvellement des générations et l'a utilisé pour modifier et façonner le collège des cardinaux. Ce n'est pas seulement une question de bonnets rouges. Même certains épiscopats, comme l'épiscopat italien, ont connu une profonde transformation sous le pape François.

    Ce consistoire, du point de vue des profils, est un consistoire classique du pape François. Il y a une attention portée aux périphéries (Malaisie) et aux pays en guerre (Soudan du Sud). Pour la première fois dans l'histoire, il y a un patriarche résident de Jérusalem. Il y a aussi des archevêques de sièges traditionnellement considérés comme cardinaux (Bogota et Madrid). Et il y a deux nonces (trois, si l'on compte Mgr Marchetto, qui ne vote toutefois pas au conclave), signe de l'attention constante que le pape François porte au monde diplomatique depuis avant son élection. On dit qu'aux congrégations générales, le pape n'a pas seulement prononcé le discours publié, mais aussi une intervention sur le rôle des diplomates qui a été très appréciée par ceux qui estimaient que, sous Benoît XVI, la partie diplomatique avait été négligée ou, du moins, mise sous tutelle.

    Trois cardinaux de la Curie (Prevost, Gugerotti et Fernandez) auront également de l'influence lors d'un conclave ultérieur. Prévost avec tous les dossiers des évêques en main et Gugerotti avec une compétence diplomatique acquise et une connaissance des Églises orientales. Fernandez, cependant, semble être un choix pour l'avenir immédiat, dicté par le besoin du pape François d'avoir un ami qui interprète sa pensée.

    Ce qui frappe dans ce consistoire, ce sont les chiffres. Il y a 136 cardinaux électeurs à la fin de ce consistoire, soit 16 de plus que la limite de 120 établie par Paul VI. Le nombre de cardinaux électeurs ne repassera sous la barre des 120 qu'à la fin de l'année 2024, lorsqu'ils seront 119. Parmi eux, 91 seront ceux créés par le pape François, 22 seront ceux créés par Benoît XVI et six seront ceux de Jean-Paul II. Au cours de l'année à venir, le pape François pourrait donc ne convoquer aucun consistoire parce qu'il a achevé le changement de génération et parce que chaque conclave à venir sera toujours un conclave avec les membres voulus par le pape François.

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  • Cinq "dubia" formulés par cinq cardinaux à la veille du Synode ont été adressés au pape

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be) :

    Les cinq « dubia » de cinq cardinaux sur des points essentiels du Synode. Auxquels le Pape n’a pas répondu

    Plus de quarante jours se sont écoulés depuis que cinq cardinaux ont remis au Pape François et au Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi, ce 21 août, cinq « dubias » portant sur autant de points essentiels de la doctrine et de la morale.

    Mais ils n’ont pas reçu de réponse. Ils ont donc décidé de les rendre publics.

    Les cinq cardinaux sont issus d’autant de continents. Il s’agit de l’Allemand Walter Brandmüller, de l’Américain Raymond Leo Burke, du Mexicain Juan Sandoval Íñiguez, du Guinéen Robert Sarah et du Chinois Joseph Zen Ze-Kiun. Ceux-ci se disent à leur tour convaincus que même feu le cardinal George Pell « partageait ces ‘dubia’ et aurait été le premier à les signer ».

    Les cinq « dubia » qu’ils ont formulés touchent en plein cœur le Synode qui s’ouvre à Rome ce 4 octobre.

    Ces évêques demandent au Pape si l’Église peut, oui ou non, enseigner le contraire de ce qu’elle a toujours enseigné en matière de foi et de morale, et si un synode tel que celui qui est en train de se dérouler, rassemblant également de simples baptisés, peut être investi de l’autorité qui a toujours appartenu exclusivement au Pape et aux évêques.

    Plus précisément, ils demandent que la clarté soit faite sur trois points aujourd’hui controversés : la bénédiction des couples homosexuels, l’ordination des femmes au sacerdoce et l’absolution sacramentelle donnée à tous et toujours, sans conditions.

    Le document publié intégralement sur cette page est la lettre que les cinq cardinaux ont remise au Pape le 21 août.

    Mais elle a tout de même un précédent. Parce que le 10 juillet, les cinq cardinaux avaient remis au Pape François et au Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi une première formulation de ces mêmes « dubia » :

    > “Il est demandé si…” – 10 juillet 2023

    Mais les cardinaux avaient trouvé cette réponse aussi redondante (sept pages dans l’original en langue espagnole) qu’elle était vague et évasive, bien loin de dissiper les cinq « dubias ».

    Bien que signée par François, cette lettre était empreinte du style d’écriture de son théologien de confiance, l’Argentin Victor Manuel Fernández, qui était sur le point de prendre ses fonctions comme nouveau préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi.

    Les cinq cardinaux ont donc décidé de présenter à nouveau au Pape leurs « dubia », reformulés de manière plus rigoureuse, de sorte qu’il faille y répondre par « oui » ou par « non », sans échappatoire, comme c’est l’usage et comme cela avait déjà été le cas en 2021, sous la signature du préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi Luis F. Ladaria, justement en réponse à un « dubium » sur la bénédiction des couples homosexuels :

    > “Responsum” à un “dubium” au sujet de la bénédiction…

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  • Notre ange gardien existe (pape François)

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    De Radio Vatican :

    Le 2 octobre 2014, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François était revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ». Au cours de son homélie à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il a expliqué que ce n’était pas « une doctrine fantaisiste ».

    Les textes d’aujourd’hui font intervenir deux personnes : l’ange et l’enfant. Dans la première lecture, tirée du livre de l’Exode (Ex 23, 20-23a), le Seigneur déclare  « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin ». « Si l’un de nous pensait pouvoir cheminer seul, il se tromperait tellement », a affirmé le Pape François. Il tomberait « dans ce piège si laid qu’est l’orgueil », a-t-il continué. Jésus, dans l’Evangile, apprend aux apôtres à être comme des enfants. « Les disciples se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand : il y avait une dispute dans le groupe…eh, c’est le carriérisme, hein ? », a lancé le Pape. « Eux qui sont les premiers évêques, étaient tentés par le carriérisme : ‘Moi, je veux devenir plus grand que toi…’. Le fait que les premiers évêques aient fait cela n’est pas un bel exemple, mais c’est la réalité », a reconnu le Pape François. « Et Jésus leur montre la véritable attitude » à adopter, celle des enfants : « la docilité, le besoin de conseils, le besoin d’aide, parce que l’enfant est le vrai signe du besoin d’aide et de docilité pour aller de l’avant… C’est cela la route à suivre ». Ainsi l’on est « plus proches de la contemplation du Père », selon le Pape. Les enfants écoutent avec un cœur ouvert et docile leur ange gardien :

    « Chacun de nous, selon la tradition de l’Eglise, a expliqué le Pape François, a un ange avec soi, qui nous garde, qui nous fait sentir les choses. Combien de fois avons-nous entendu : ‘Mais…cela…tu devrais le faire comme ça…Ça, ça ne va pas, fais attention…’ : tellement de fois ! C’est la voix de notre compagnon de voyage. Soyons assurés qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec ses conseils, et par conséquent ouvrons l’oreille à sa voix, ne nous rebellons pas… Car la rébellion, l’envie d’être indépendant, c’est une chose que nous avons tous en nous ; c’est l’orgueil, ce qu’a connu notre père Adam au Paradis terrestre : la même chose. Ne te rebelle pas : suis ses conseils », a indiqué le Pape François.

     “Personne ne marche tout seul et aucun d’entre nous ne peut penser qu’il est tout seul”, a-t-il poursuivi, parce qu’il y a toujours “ce compagnon”. Et « quand nous ne voulons pas écouter ses conseils, écouter sa voix, c’est comme lui dire : ‘Mais, enfin, va-t’en !’. Chasser ainsi son compagnon de route est dangereux, parce qu’aucun homme, aucune femme, ne peut se conseiller soi-même. Je peux conseiller quelqu’un d’autre, mais pas me conseiller moi-même. Il y a l’Esprit Saint qui me conseille, il y a l’ange qui me conseille. C’est pour cela qu’on en a besoin. Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste sur les anges : non, c’est la réalité », a insisté le Pape.

    Puis, en conclusion, le Pape a proposé à l’assemblée : « Moi, aujourd’hui, je me poserais cette question : quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ? Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ? Est-ce que je lui dis : ‘Protège-moi pendant mon sommeil ?’ Est-ce que je parle avec lui ? Je lui demande des conseils ? Il est à mes côtés. Cette question, chacun de nous peut y répondre aujourd’hui : comment est ma relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux”.

  • Les saints anges gardiens (2 octobre)

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    Les Saints Anges Gardiens (2 octobre) - BELGICATHO

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    2 oct. 2014 - De Missel.free.fr : Encore que les Anges Gardiens sont absents de l'index thématique de l'édition française du Catéchisme de l'Eglise...

    Les saints Anges Gardiens (2 octobre) - BELGICATHO

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    2 oct. 2013 - Mémoire des Saints anges gardiens (2 octobre) Commentaire du jour ( EAQ ) Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien,...

    Prier son ange gardien (2 octobre) - BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../10/.../prier-son-ange-gardien-2-octobre.htm...
     
    2 oct. 2012 - On fait aujourd'hui mémoire des Anges gardiens (voir ICI ) Ange tutélaire, aux soins de qui Dieu m'a spécialement confié, quelles...

    Eglise - BELGICATHO

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    En ce 2 octobre, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François est revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ».

  • Synode : le pape serait inquiet face aux divisions de l'Eglise

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro (via Il Sismografo) :

    Inquiet par les divisions de l’Église, le pape François prône l’unité à la veille du synode

    Vingt et un nouveaux cardinaux ont été promus ce samedi matin par le souverain pontife, dont deux Français.
    À Rome, on dit de plusieurs sources concordantes, le pape « inquiet » pour l'unité de l'Église. En particulier à la veille du synode sur la gouvernance de l'Église. François lance ce qui s'apparente à des États Généraux de l'Église, ce samedi 30 septembre lors d'une veillée œcuménique organisée par la communauté de Taizé.

    365 délégués vont échanger et débattre au Vatican tout au long des mois d'octobre 2023 et 2024 sur des sujets sensibles comme celui du diaconat féminin, de l'ordination presbytérale d'hommes mariés, de la bénédiction de couples homosexuels, du contrôle de la gestion des diocèses par les évêques notamment. Ce qui suscite autant d'enthousiasme que de troubles chez les fidèles catholiques. Et chez bon nombre de prêtres et évêques car c'est l'autorité cléricale qui est mise en cause. François est très informé de ces tourments, on le dit lui-même, préoccupé.

    Un rôle de garant

    D'où, ce samedi matin, sur une place Saint-Pierre baignée d'une chaude lumière d'automne, la forte insistance de François sur les risques de divisions et sur l'unité de l'Église. S'adressant aux 21 nouveaux cardinaux qu'il a promus tout de rouge vêtu, lors de ce « consistoire » du nom de cette cérémonie, le pape a comparé l'Église à un orchestre jouant une symphonie avec ses différences mais dans l'unité, et surtout sous la coupe du chef d'orchestre. Lui-même en l'occurrence dans son rôle de garant.

    « Le Collège Cardinalice est appelé à ressembler à un orchestre symphonique, a lancé le pontife romain, représentant la symphonie et la synodalité de l'Église. Je dis aussi “synodalité”, non seulement parce que nous sommes à la veille de la première Assemblée du Synode, qui porte précisément sur ce thème, mais aussi parce qu'il me semble que la métaphore de l'orchestre peut bien éclairer le caractère synodal de l'Église. »

    Le mot « synode » vient du grec et signifie « marcher ensemble ». Il désigne une tradition de l'Église chrétienne que les orthodoxes et les protestants ont conservée, un mode de gouvernance collégial et non hiérarchique. L'Église catholique a gardé cette tradition, avec des « synodes canoniques » mais elle en a perdu l'usage. C'est le Concile dans les années 70 et le pape Paul VI qui ont voulu réhabiliter les synodes.

    Jean-Paul II et Benoît XVI en ont organisé une vingtaine. François a poursuivi mais il voudrait, par ce nouveau synode, changer la méthode de décision dans l'Église pour la rendre moins hiérarchique et plus collégiale. Ce qui pose, de facto, le problème de l'unité car la voie synodale veut donner la parole à tous, de façon démocratique et décentralisée. D'où l'insistance de François, à la veille du lancement de ce synode s'adressant à ses nouveaux cardinaux : « Une symphonie vit de la composition savante des timbres des différents instruments : chacun apporte sa contribution, parfois seul, parfois uni à un autre, parfois avec tout l'ensemble. »

    Certes, a-t-il ajouté à propos des différences : « La diversité est nécessaire, elle est indispensable. Mais chaque son doit concourir au dessein commun. Et pour cela, l'écoute mutuelle est fondamentale : chaque musicien doit écouter les autres. Si l'on écoutait que soi-même, aussi sublime que puisse être son propre son, cela ne servirait en rien la symphonie ; et il en serait de même si une partie de l'orchestre n'écoutait pas les autres mais jouait comme si elle était seule, comme si elle était le tout. »

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  • Octobre, mois du Rosaire

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    Octobre, le mois du Rosaire!

    Octobre, le mois du Rosaire - BELGICATHO

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    1 oct. 2014 - Octobremois du rosaire ! ( source ) Le rosaire est le nom d'une prière composée de quatre chapelets d'oraisons....

    Octobre: mois du Rosaire. - BELGICATHO

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    30 sept. 2013 - Sur le blog du « Petit Placide », ce texte (extraits) du Père Garrigou-Lagrange (1877-1964) ) : « Parmi les formes...

    Mois d'octobre, mois du Rosaire - BELGICATHO

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    1 oct. 2012 - Sur prierenfamille.com : OCTOBRE, LE MOIS DU ROSAIRE Dans la tradition de l'Eglise, le mois d'octobre est plus...

    Octobre, mois du rosaire : "Récite ton chapelet, dit Dieu ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../octobre-recite-ton-chapelet-dit-dieu.html
     
    2 oct. 2011 - Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé : que c'est une dévotion passée et qu'on va...
  • Nouveau cardinal : l’évêque d’Ajaccio ne mâche pas ses mots pour défendre l’unité de l’Église

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    De Samuel Pruvot sur Famille Chrétienne (via le Forum Catholique) :

    Mgr Bustillo : « Certains commencent déjà à célébrer les funérailles de l’Église de France ! »

    Franciscain jusqu’au bout des pieds, l’évêque d’Ajaccio, qui va recevoir le chapeau de cardinal le 30 septembre, ne mâche pas ses mots pour défendre l’unité de l’Église.

    28/09/2023

    Dans son bureau qui donne sur le boulevard Jean-Baptiste Marcaggi à Ajaccio, le futur cardinal a accroché une reproduction d’un célèbre Giotto (Le Songe d’Innocent III), où saint François soutient à bout de bras l’église du Latran qui s’écroule. Tout un programme ! C’est vrai que du haut de son mètre quatre-vingt-dix, avec sa bure grise de franciscain conventuel, François Bustillo en impose naturellement. Sa parole est sans détour : « Je n’ai pas postulé ! L’Église a appelé un franciscain. » « Voilà l’homme, dit-il en secouant son scapulaire, “ecce homo” ! Je ne suis pas plus beau ou plus spirituel que les autres ! Je suis arrivé à l’épiscopat avec mon patrimoine religieux, c’est tout… » C’est tout, mais ça n’est pas rien quand même, trente années de vie religieuse à l’école du Poverello. Né à Pampelune, au Pays basque espagnol, en 1968, il a comme épousé la France dès son petit séminaire près d’Espelette. Formé au noviciat de Padoue, en Italie, il a étudié ensuite à l’Institut catholique de Toulouse avant de cofonder le couvent Saint-Bonaventure à Narbonne, puis de diriger le couvent Saint-Maximilien-Kolbe de Lourdes.

    Et le chapeau de cardinal alors ? Mgr Bustillo pratique volontiers l’autodérision : « Je vais devenir une écrevisse ! », s’amuse-t-il en faisant allusion à la couleur écarlate de l’habit cardinalice. S’il reste fidèle à sa vocation franciscaine, il réfute tout romantisme facile : « Nous, les franciscains, on a toujours prêché la fraternité, mais nous sommes les champions de la division entre nous ! Tout au long de notre histoire, on a joué à être les “plus vrais”, les “plus pauvres”… »

    Carrure de superman

    Celui que certains surnomment déjà le « cardinal Sandalettes » – à cause de ses sandales 100% franciscaines – martèle que l’habit ne fait pas le moine : « Vous trouverez toujours quelqu’un pour dire : “Dans cette communauté, ils sont trop mous !” ou: “Il faut être plus authentique : pieds nus l’hiver, tête rasée toute l’année, barbe épaisse, etc.” Beaucoup de gens s’attachent à la forme, mais l’essentiel est d’adhérer au Christ. Certains jeunes veulent être de “vrais mecs”. Ils imaginent la vocation religieuse comme un défi sportif. Mais, à la fin, cette démarche volontariste finit par craquer. » Mgr Bustillo ajoute en guise d’avertissement : « Beaucoup des familles religieuses qui voulaient sauver l’Église sont tombées dans la rigidité, et l’Église a dû les sauver ! » Le cardinal pourrait jouer de sa carrure de superman, mais il sait pertinemment qu’il n’est pas le Sauveur.

    Fraternité évangélique

    Son obsession est de délivrer l’Église de ses propres démons. Nommé évêque pour la Corse en 2021, il a conscience de se trouver sur une île au tempérament volcanique. À l’entrée de l’évêché, un pochoir représentant Yvan Colonna rappelle les relations tourmentées avec le continent. « On a besoin d’unité, se désole François Bustillo. Il suffit de regarder la situation politique actuelle : partout la crispation et la violence ! On est tout le temps en train de s’accuser. » L’évêque évoque ce joueur de l’équipe française de rugby – Bastien Chalureau, deuxième ligne du XV de France – contraint de se justifier devant les médias à propos de son supposé racisme : « Pourquoi cette cruauté médiatique qui démolit les personnes ? »

    Lui se veut le chantre de la fraternité évangélique : « Attention, la fraternité n’est pas d’abord une valeur de gauche ! C’est l’Église qui a donné au monde une vision ascétique de la fraternité. Saint Jean dit : “C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples.”» Sa bête noire, c’est le jugement assassin : « Nous vivons dans une société de la méfiance. Celui qui est différent de moi est perçu comme un danger. Cette méfiance engendre une attitude fratricide. Je sens la société française divisée, sectorisée et sectarisée…» Il s’emporte quand cette maladie affecte l’Église de Dieu : « Ces jugements sont en train de profaner l’Église ! Nous sommes, nous aussi, dans la logique des étiquettes : un tel est “tradi”, tel autre est “charismatique” ou “progressiste”… Quel manque de maturité spirituelle ! On est dans le monde de l’émotion, comme des gamins dans une cour de récréation. »

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  • Ce que Dieu cherche c’est notre cœur

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 26e dimanche A (1er octobre 2023) :

    C’est donc à des responsables religieux très énervés par son rayonnement et par la façon dont la foule le considère que Jésus s’adresse maintenant. Il prend en exemple ceux qui avaient un mauvais comportement et qui ont changé de vie à la parole de Jean le Baptiste. Pour les grands prêtres et les anciens, c’est l’inverse : ils se croient de dignes enfants de Dieu, mais en réalité ils ne font pas ce qu’il demande et en plus, la vue de ceux qui se convertissent ne les interpelle même pas. Si on veut faire une transposition rapide, on peut penser aux prêtres d’aujourd’hui, à qui le pape François lance souvent l’appel à se convertir, car il ne s’agit pas d’annoncer l’évangile de l’extérieur de nous-mêmes, mais du fond de notre cœur, d’un cœur qui se laisse transformer par l’appel de Dieu. Vous, les fidèles du Christ, n’hésitez pas à secouer les prêtres, lorsque vous voyez qu’ils ne vivent pas selon l’Évangile. Faites-le pour leur bien et pour le bien de l’Église : qu’ils n’encourent pas la colère de Jésus pour avoir mal conduit ses brebis, pour avoir été mous, tièdes, exploiteurs, pactisant avec l’esprit du monde ou avec leur égoïsme et leur orgueil !

    Si maintenant nous étendons à tous l’appel du Christ, nous constatons que vraiment, ce que Dieu cherche c’est notre cœur. Il n’a que faire des apparences. Il n’a que faire de la quantité de bonnes actions ou de réussites que nous pourrions étaler devant lui pour cacher la négligence de notre cœur. Ce qu’il cherche, c’est un cœur brûlant d’amour, un cœur qui est toujours prêt à l’aimer davantage.

    Quand je dis un cœur brûlant, peut-être certains s’inquiètent en se disant : mais je ne sens rien de brûlant en moi, je me sens tiède plutôt ! Ne nous laissons pas emporter par nos impressions et nos sentiments. Ce qui compte n’est pas comment nous nous sentons, mais ce que nous donnons de nous-mêmes au Seigneur. Veux-tu rendre ton cœur plus brûlant ? Regarde toutes les fois où tu dis : il ne faut pas exagérer, le Seigneur ne demande pas tout ça. Voilà la tiédeur : non dans le sentiment, mais dans le désintérêt de la volonté. Seigneur, pardonne-moi toutes les fois où j’ai dit secrètement dans mon cœur : bien que je pourrais prier davantage, bien que je pourrais davantage rendre service, je ne vais pas le faire parce que je préfère mon confort et mes petites occupations ! Seigneur, fais-moi revenir ! Fais-moi vivre comme ton Église me le demande, car elle connaît tes chemins !

    Finalement, quoi de plus grand que d’imiter le Christ ? « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus », vient de nous dire saint Paul. Ne soyons pas fille et fils de Dieu en paroles seulement, mais en imitant le Fils Unique ! Son chemin a été de devenir serviteur, obéissant à son Père. C’est ainsi qu’il a trouvé la joie et la gloire. Ne cherchons plus notre bonheur par nous-mêmes, mais dans notre fidélité toujours plus grande au Père dans l’Église de son Fils. À l’heure du nouveau synode, ne rêvons pas que l’Église transforme son enseignement, mais laissons-nous transformer par son enseignement. Ainsi nous serons heureux.

  • Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu (26e dimanche du T.O.)

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    PAROLES DE CHOC

    « Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. » (Mt 21, 31). Rarement dans l'Evangile on ne trouve parole aussi dure à l'encontre des « bons croyants » de l'époque de Jésus. Les publicains, ces collaborateurs au service de l'occupant romain, les prostituées, ces femmes qui ont toute une vie organisée à l'encontre du sixième commandement, vous précèdent, vous les chefs des prêtres, qui chaque jour vous tenez dans le Temple du Seigneur, vous les pharisiens, qui essayez de conformer votre vie en toute chose à la loi de Dieu. En quoi vous précèdent-ils ? En ce qu'« ils ont cru », tandis que vous, « vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole » (v. 32). Ce n'est pas leur qualité de pécheurs publics qui fait la grandeur des publicains et des prostituées, mais le fait qu'« ils ont cru », qu'ils ont reçu la foi dans leur pauvre vie, et que cette foi les a transformés. Jésus ne fait pas l'éloge du péché, mais de la foi qui convertit au plus profond de l'être. Avertissement à ceux qui se disent croyants. On peut être croyant, on peut même être prêtre, et avoir perdu la foi. Cela arrive quand la foi devient une habitude, une tradition, une obligation, et qu'elle n'est plus appel radical à la conversion, une transfiguration de tout l'être. « Vous ne vous êtes pas repentis ». La désertion du sacrement de la Réconciliation de la part même de bons croyants ne montre-t-elle pas que les paroles de Jésus concernent les pharisiens de tous les temps ?

    Chanoine Roland Jaquenoud

    Abbaye Saint-Maurice (CH)

    Lire aussi : Miséricorde et conversion, les armes de Dieu

  • 1er octobre : sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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    Aleteia.org propose aujourd'hui de nombreuses notes consacrées à sainte Thérèse de Lisieux :