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Quand Jan Fabre réclame des héros...

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Nous aussi, nous sommes en quête de saints et de héros, en cette époque de grande médiocrité. Mais quand Jan Fabre recherche ses héros, cela donne ceci :

"...Sur la scène, avant le lever du rideau, un acteur quasi nu est ligoté sur une chaise. Lorsque le rideau se lève, on voit l’acteur Kurt Vandendriessche, crucifié par des cordes, en plein ciel devant des images fortes de soleil rouge, de lune noire ou de mer bleue. Il ne bougera pas de cette situation inconfortable tout le temps du spectacle (1h40). Devant lui, et en parallèle, avec les textes tirés d’Eschyle, c’est le grand tohu-bohu fabrien : mélange de beauté, de désordre et de provocation. Jan Fabre assume sa volonté de provoquer comme moyen d’impliquer le spectateur. Le feu jaillit partout, y compris par la masturbation. Les officiants avec des chapeaux de doctorants représentent les religions (l’opium du peuple) ou le savoir qui assèche l’esprit de révolte contre la tragédie de la vie. Ils passent leur temps à éteindre les feux (y compris les "dangereux" feux sexuels) avec des seaux remplis de sable ou des extincteurs grands comme des personnes. Mais ils agissent en vain car, sans cesse, les individus cherchent des occasions de mettre leur âme ou leur corps en feu."

Guy Duplat, dans laLibre, à propos de la création de ce spectacle intitulé "Prometheus Landscape II" (Février 2011)

Commentaires

  • Ce journal anciennement Catholique à définitivement perdu la raison!

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