Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique

  • Le pape Léon XIV a l'opportunité de remodeler la hiérarchie ecclésiastique en Belgique

    IMPRIMER

    De Luke Coppen sur le Pillar :

    Le pape Léon XIV a l'occasion de remodeler la hiérarchie belge

    Quelques mois après le début de son pontificat, Léon XIV a l’occasion de renouveler la direction de l’Église catholique en Belgique.

    Archevêque Luc Terlinden de Malines-Bruxelles, Belgique. Philcotof/wikimedia CC BY-SA 4.0.

    Comme l'a souligné Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles depuis 2023, dans une interview publiée le 15 septembre, les catholiques belges de trois des huit diocèses du pays attendent de nouveaux évêques.

    Il est rare qu'un pape puisse nommer des évêques dans près de la moitié des diocèses d'un pays si tôt dans son règne. C'est pourtant la perspective qui attend le pape Léon XIV. Ces nominations pourraient donner une idée plus précise des qualités que le premier pape né aux États-Unis recherche chez les candidats à l'épiscopat, tout en offrant une nouvelle orientation à l'Église belge.

    « Mon espoir est de voir des pasteurs selon le cœur de Dieu... des hommes d'unité qui s'engagent à proclamer l'Évangile pour aujourd'hui », a déclaré Terlinden à la chaîne de télévision française KTO.

    Terlinden, âgé de 56 ans et qui devrait diriger l'archidiocèse de Malines-Bruxelles pendant encore 20 ans, a noté que l'attente des nouveaux évêques « commençait à être un peu longue ».

    Mais il a encouragé les catholiques belges à garder espoir en attendant de nouveaux pasteurs, confiants « que nous accueillerons ceux que le Seigneur nous donnera par l'appel du Saint-Père ».

    Où sont les postes vacants dans l'Église belge ? Et quels types de candidats sont susceptibles de les occuper ?

    Carte des diocèses catholiques belges (noms en flamand et en français). Domaine public.

    Où sont les postes vacants ?

    Voici la situation actuelle des huit diocèses territoriaux de Belgique :

    Les trois diocèses qui attendent de nouveaux évêques sont Gand, Namur et Tournai, qui servent ensemble environ 2,3 millions de catholiques.

    L'évêque Lode Van Hecke, qui était le premier moine trappiste à être nommé évêque en Belgique, a initialement cherché à démissionner de son poste d'évêque de Gand en raison de problèmes de santé en mars 2025, mais le pape François était malade et incapable de répondre à la demande.

    Le pape Léon XIV a accepté la démission de Van Hecke peu de temps après son élection, permettant à l'évêque de retourner dans sa communauté de l'abbaye d'Orval et de se rétablir.

    Mgr Pierre Warin a présenté sa démission pour raisons de santé avant son 75e anniversaire. Le pape François a accepté sa démission en janvier 2023, nunc pro tunc (« maintenant pour plus tard »), ce qui signifie qu'elle prendra effet le jour de la nomination d'un nouvel évêque de Namur.

    Mgr Guy Harpigny a présenté sa démission comme évêque de Tournai à l'occasion de son 75e anniversaire en 2023. Il n'a pas caché son mécontentement face à la lenteur de Rome à nommer son successeur. Lors de la messe chrismale de 2025, Mgr Harpigny a exprimé sa frustration envers Mgr Franco Coppola, nonce apostolique en Belgique, qui avait critiqué l'état de l'Église en Belgique dans une récente interview et déclaré que la recherche de nouveaux évêques à Namur et Tournai était compliquée, car les diocèses étaient blessés et avaient besoin de nouveaux responsables capables de les guérir.

    Après avoir récité une longue liste de critiques de l’Église belge en paraphrasant Coppola, Harpigny a demandé : « Qui, sain d’esprit, accepterait de devenir évêque, honnêtement ? ».

    La suite de l'article est en accès payant.

  • Saint Guy d'Anderlecht (12 septembre)

    IMPRIMER

    Lu sur wikipedia :

    Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), né vers 950 à Anderlecht et mort le 1, parfois surnommé « le pauvre d'Anderlecht », fut sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken. Il devint marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal. Liturgiquement il est commémoré le .

    Biographie

    Fils de pauvres paysans brabançons Guidon se fait très tôt remarquer pour sa charité chrétienne, si bien qu'à l'âge de 15 ans, on le surnommait déjà « l'ange du village » (d'Anderlecht). Ce village du duché de Brabant se trouvait à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Bruxelles. Anderlecht est aujourd'hui une commune de Bruxelles.

    D'après des récits dont la valeur historique est incertaine, un riche négociant lui propose, un jour, de le prendre à son service l'assurant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité est perdue lorsque le bateau qui la transportait coule dans la Senne. Son employeur le chasse.

    Guidon part alors pour un long pèlerinage à Rome, puis à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen du chapitre d'Anderlecht, Wonedulphe (ou Onulphe), qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Ses compagnons de voyage meurent les uns après les autres au cours du voyage de retour. Guy rentre seul en Brabant.

    Le , Guidon meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Culte et souvenir

    Dans les années qui suivent sa mort des miracles se produisent sur sa tombe. La vénération des fidèles augmente.

    • Guidon a été canonisé le , sous Odon évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 2, mais liturgiquement il est en fait commémoré le . Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais.
    • Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires3 et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie.
    • À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon perpétue sa mémoire car elle a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert.

    -------------------

    1. Le prénom de Guy se transforme parfois en Guidon.
    2.  Histoire de Saint Guidon [archive]
    3.  « Célibataires, il existe un saint pour vous ! » [archive], sur fr.aleteia.org.
  • Il manque 800 000 euros pour financer la visite du Pape François en Belgique

    IMPRIMER

    Source : cathobel.be

    Ces 20 et 21 septembre, une collecte spéciale sera organisée dans les paroisses du pays. Elle a pour but de récolter les 800 000 euros qui manquent encore pour financer la visite du Pape François en Belgique. Un numéro de compte est aussi communiqué. Voici la lettre "à lire à toutes les célébrations dominicales le week-end des 20 et 21 septembre 2025".

    Frères et sœurs,

    Il y a un an, nous étions à la veille de la visite unique du Pape François dans notre pays et à notre Église. Près de 40 000 personnes ont célébré l'eucharistie avec le Pape ce magnifique dimanche d'automne au Stade Roi Baudouin. Beaucoup ont suivi via la radio, la télévision ou d'autres canaux.

    Beaucoup se souviennent encore régulièrement de ces moments merveilleux. Pas moins de 5500 jeunes ont participé au festival Hope Happening sur le plateau du Heysel ; une expérience unique de foi partagée avec enthousiasme par les jeunes. Nos pasteurs sont venus de tout le pays à la basilique de Koekelberg pour prier avec François et réfléchir à notre vie commune en tant que chrétiens aujourd'hui et demain.

    Les universités catholiques de Louvain et de Louvain-la-Neuve ont également vécu des moments uniques lorsque François est venu personnellement célébrer leur 600ième anniversaire. La réception au château de Laeken et la visite surprise aux sans-abris à Bruxelles ont également été très spéciales.

    Tout comme la rencontre avec les victimes d'abus sexuels qui a laissé une impression profonde chez beaucoup. La grande attention médiatique pour cette visite, tant au niveau national qu'international, a mis en lumière notre communauté ecclésiale belge dans toute sa diversité : une Église en marche, pleine d'espérance.

    L'organisation de cette visite de quatre jours a été une entreprise particulièrement difficile. La partie pastorale a été principalement financée par des dons de fidèles. Près de deux millions d'euros ont ainsi pu être collectés. Ces dons ont permis, entre autres, de louer le Stade Roi Baudouin et de le rendre accessible gratuitement aux participants, de financer l'enregistrement audiovisuel de tous les grands moments de cette visite pour tous les médias belges et internationaux, et d'assurer toute la logistique et la sécurité de tous les participants.

    Aujourd'hui, il reste encore 800 000 euros à trouver. C'est pourquoi nous organisons ce week-end dans toutes les églises de notre pays une collecte spéciale. Nous espérons votre généreux soutien.

    Chers fidèles, l'Église de Belgique veut continuer à bâtir sur la dynamique positive de la visite mémorable que le Pape François nous a rendue l'année dernière. Nous voulons poursuivre notre chemin d'espérance, porté par tant de personnes qui continuent à s'engager pour la Bonne Nouvelle dans un monde qui en a plus que jamais besoin.

    Vous pouvez soutenir via la collecte qui aura lieu tout de suite, mais aussi par un virement. Vous trouverez les informations nécessaires sur le flyer qui se trouve à l'arrière de l'église et que vous pourrez emporter chez vous.

    Merci de tout cœur,

    Les évêques de Belgique

    Vous pouvez encore soutenir cette visite par un don sur le compte spécial ouvert à cette intention : BE60 7350 6617 1970 – Visite du Pape – Centre Interdiocésain, 1040 Bruxelles.

  • De quel bois se chauffe le nouveau Secrétaire général du SEGEC

    IMPRIMER

    De Vincent Delcorps sur cathobel.be :

    Alexandre Lodez, secrétaire général du SeGEC : « L’Eglise devrait redéfinir sa stratégie vis-à-vis du monde scolaire »

     

    A quelques jours de la rentrée scolaire, le nouveau secrétaire général du SeGEC avance une priorité: favoriser le regroupement des Pouvoirs Organisateurs de l’enseignement catholique. Parallèlement, il souhaite que l’Eglise investisse davantage le monde de l’école. Même s’il n’est pas forcément lui-même très en phase avec l’institution…

    Vingt années: c’est le temps qu’Etienne Michel aura passé à la tête de l’enseignement catholique. C’est dire si le défi de celui qui lui a succédé en novembre dernier pour un mandat de cinq ans n’est pas mince. Les deux hommes se connaissent de longue date – ils ont étudié ensemble à l’institut Cardijn de Louvain-la-Neuve. Ils n’ont toutefois pas (du tout) la même personnalité, et se sont parfois sévèrement opposés. Reste que la transition a été douce. "Une fois que j’ai été choisi, Etienne Michel m’a super bien accueilli et introduit", souligne Alexandre Lodez. "Il a toujours été très positif à mon égard. Et encore aujourd’hui, quand j’ai des questions, je sais que je peux retourner vers lui, et qu’il va m’aider…"

    Lire la suite sur cathobel.be

  • Que retenir du Jubilé des Jeunes 2025 à Rome ?

    IMPRIMER

    De RCF :

    Que retenir du jubilé des jeunes 2025 à Rome ?

    Plus d’un million de jeunes catholiques sont venus du monde entier pour cet évènement. Cette première grande rencontre entre la jeunesse catholique et le pape américano-péruvien Léon XIV fut une réussite. Les jeunes ont souvent crié « Papa Leone, Papa Leone ! » Toutefois, pour le pape Léon, la star : c’est Jésus.

    Voici les éléments clés de cette semaine romaine qui a été couverte par RCF et CathoBel avec Jacques Galloy, reporter sur le terrain. Vous avez pu écouter chaque jour le journal du jubilé coordonné par Cédric Godart (RCF), avec Etienne Lemarque à la technique, ou lire un article publié par Clément Laloyaux de la rédaction de CathoBel.

    A découvrir sur le site de RCF

  • Le Jubilé des Jeunes : la soirée des Belges à Rome

    IMPRIMER

    Jubilé des Jeunes | Revivez la soirée des Belges à Rome (photos+vidéos) - CathoBel

    Célébration par Mgr Terlinden, barbecue et danses folk… revivez la soirée des Belges à Rome ! (photos+vidéos).
     
    Joyeuse soirée des belges au jubilé des jeunes à Rome | 1RCF Belgique
    Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, présidait la célébration en présence de mgr Patrick Hoogmartens, évêque de Hasselt, mgr Geert ...
  • Le Bienheureux père Edward Poppe un exemple plus actuel que jamais!

    IMPRIMER

    Le Bienheureux père Edward Poppe un exemple plus actuel que jamais!

    Avec un certain retard, ‘le livre du centenaire’ en version française de ‘l’anniversaire Edward Poppe 1924 – 2024’ a été publié.

    Illustré de manière très colorée et composé de 2 parties :

    Première partie : EDWARD POPPE L’AMI

    Deuxième partie : PAROLE DE L’ABBE EDWARD POPPE

    Le prix de vente du livre est de 30 euros, hors frais de port.

    Vous pouvez commander ce livre par :

    priester.poppe@edpnet.beImage1.png

    Recteur Edward Janssens

    eduard.janssens6@telenet.be

    0032 475 69 25 59

    Une autre parution du même auteur :

    ‘Boites vides, boite pleines’. Le bienheureux Edward Poppe et le prêtre.

    Le prix de vente du livre est de 17 euros, hors frais de port.

    Un très grand succès :

    Le héros de mon enfance

    52 méditations de l'abbé Edouard Poppe

    9 euros, hors frais de port.

    Image2.png

    Vous êtes toujours les bienvenus pour un pèlerinage au ‘Sanctuaire Poppe' et à la maison 'L'expérience d'Edward Poppe' (musée - interactif) à Moerzeke

  • Âme du Christ: un commentaire sur la célèbre prière de saint Ignace de Loyola

    IMPRIMER

    Réflexion faite

     contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Âme du Christ

    La célèbre prière de saint Ignace de Loyola n’est en réalité pas de lui. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins. Elle s’inscrit dans la ligne de la « devotio moderna »  mais son auteur reste inconnu. C’est le fondateur de la Compagnie de Jésus qui la rendit vraiment populaire, jusqu’à nos jours. Elle figure en tête du Testament spirituel du pape Pie XII (dont le confesseur était un jésuite allemand, le futur cardinal Augustin Bea). Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège cet article destiné à la Revue Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle : 

    « L’Anima Christi est une belle prière, éminemment eucharistique, qui convient particulièrement pour l’action de grâce après la communion, ou encore, à un bon moment d’adoration du Saint-Sacrement.  

    De quand date-t-elle ?

    Elle n’est pas récente mais on peut la prier avec un cœur toujours nouveau. Elle s’inscrit dans une tradition séculaire et vénérable. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins, car le British Museum en garde un manuscrit, datant probablement de 1370, fût-ce sous une forme légèrement différente de celle qui est devenue classique. On l’a retrouvée aussi dans l’Alcazar de Séville (palais des rois), à l’époque de Pierre le Cruel (milieu du XIVe s.). 

    Qui est l’auteur ?

    Là, on se perd en conjectures. Elle fut attribuée à Bernardin de Feltre, un franciscain (mais celui-ci est de la 2e moitié du XVe s). On l’a mise sous la plume de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), et aussi du pape Jean XXII (pape en 1315). Celui-ci accorda à la prière une indulgence de 3000 jours et contribua à sa popularité. Mais en définitive, l’auteur reste inconnu jusqu’à nos jours. 

    Saint Ignace de Loyola.

    Beaucoup d’éditions des Exercices spirituels de saint Ignace font figurer l’Anima Christi au tout début des exercices, même dès avant le texte des Exercices, comme une sorte de portail d’entrée. On ne peut imaginer une plus belle recommandation. Sans conteste, saint Ignace a contribué à un accroissement de la popularité de cette prière. Dès la première semaine des exercices, pour le triple « colloque » (oraison) conclusif de la méditation, saint Ignace la met au même pied que l’Ave Maria et le Pater noster. C’est dire tout le fruit spirituel que le saint escomptait voir retirer de sa pratique par le retraitant. Mais à l’époque elle était déjà bien entrée dans la dévotion, elle était supposée connue, ce qui dispensait les premiers éditeurs des Exercices de la mentionner dans son entier. 

    Actuellement.

    La prière a été traduite dans la plupart des langues. Le cardinal Newman l’a traduite en anglais.

    Pie XII avait coutume de prier l’Anima Christi. La dernière fois, semble-t-il, lorsqu’il reçut les derniers sacrements, peu avant sa mort.

    On aurait pu croire cette vieille prière passée de mode, désuète, mais à l’heure actuelle, il en existe plusieurs versions chantées. On peut l’écouter sur YouTube. C’est en dire toute la jeunesse. 

    Pour mémoire, en voici le texte :

    Lire la suite

  • Une abbaye bénédictine de Belgique temporairement dissoute suite à des allégations d'abus

    IMPRIMER

    De Thomas Philipp Reiter sur CNA :

    Une abbaye bénédictine de Belgique temporairement dissoute suite à des allégations d'abussharethis sharing button

    16 juillet 2025

    La communauté bénédictine de l'abbaye de Keizersberg (Mont César) à Louvain, en Belgique, a été temporairement dissoute suite à des allégations de comportement abusif entre adultes, selon une déclaration officielle publiée par le chef de la Congrégation bénédictine sublacense-cassinienne.

    L'abbé président Ignasi M. Fossas, OSB, a annoncé des mesures disciplinaires radicales affectant plusieurs monastères de la province flamande-néerlandaise, notamment la suspension de la vie communautaire à l'abbaye de Keizersberg et l'interdiction temporaire du ministère public pour plusieurs moines.

    « L'archidiocèse ne publie aucune déclaration sur Keizersberg », a déclaré le bureau de presse en réponse à une demande de CNA, se référant à la déclaration complète de l'abbaye.

    Dans sa déclaration, Fossas a annoncé une visite canonique extraordinaire de tous les monastères de la province flamande-néerlandaise, notamment ceux de Termonde, d'Affligem, de Steenbrugge et de Doetinchem/Slangenburg. Cet examen approfondi vise à vérifier la situation de chaque communauté et à garantir l'efficacité des structures de gouvernance.

    « Les travaux de la visite pourraient se poursuivre pendant plusieurs mois », a déclaré Fossas dans le document officiel diffusé depuis Rome.

    Ces mesures extraordinaires font suite à une visite canonique qui a débuté en 2022 et s'est achevée en janvier, ainsi qu'à une commission d'enquête sur les allégations d'abus établie en novembre 2024.

    La vie communautaire est suspendue, de multiples mesures disciplinaires sont prises

    Les quatre moines restants de l'abbaye de Keizersberg ont dû déménager dans d'autres abbayes depuis novembre 2024, date à laquelle Fossas a suspendu la vie commune de la communauté. Chaque moine dispose d'une résidence imposée par l'abbé président, et la situation sera réexaminée lors de la visite extraordinaire en cours.

    Selon les médias belges, des plaintes ont été déposées auprès du centre de signalement des abus sexuels de l'Église, qui a transmis le dossier au parquet fédéral. Le parquet de Louvain a confirmé avoir reçu le dossier pour un examen approfondi.

    L’enquête a donné lieu à plusieurs mesures disciplinaires à travers la province.

    À l'abbaye de Keizersberg :

    — Un moine a été temporairement suspendu du ministère diaconal en raison de « défauts de forme dans son ordination au diaconat ».

    — Le même individu est interdit de toute activité publique en tant que moine bénédictin par mesure de précaution.

    — Son cas sera présenté au Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique pour une décision finale.

    À Doetinchem/Slangenburg :

    — L’abbé a été suspendu de ses fonctions par mesure de précaution.

    — Il lui est interdit d’exercer publiquement le ministère sacerdotal.

    — Son dossier sera également transmis au Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique pour décision.

    Mgr Fossas a souligné que les allégations ne concernent pas des abus sexuels sur mineurs, mais plutôt des « comportements transgressifs entre adultes ». Il a décrit la situation comme révélatrice d'une « fragilité personnelle et structurelle » qui affecte les monastères de diverses manières.

    « Les mesures canoniques décidées sont conservatoires et non punitives », a expliqué Fossas. « Il s'agit de mesures temporaires qui suspendent l'exercice d'un ministère, mais ne le suppriment pas, jusqu'à ce que l'organe législatif compétent se prononce. »

    L'abbaye de Keizersberg, située au-dessus du Vaartkom à Louvain, fonctionnait jusqu'à présent avec seulement quatre moines dans une aile séparée. Le reste du vaste complexe continue d'abriter des entrepreneurs, des professionnels de la création, des artistes et des logements étudiants.

    L'abbaye d'Affligem, également visée par l'enquête, n'a « aucune preuve concrète de comportement abusif constituant des infractions pénales », bien que le petit nombre de moines pose des « difficultés canoniques et structurelles » que la congrégation va aborder.

    Excuses et engagement en faveur de la justice

    Dans sa déclaration, Fossas a exprimé « sa tristesse, sa honte et sa douleur pour le préjudice causé aux victimes » et a présenté ses sincères excuses tout en se rendant disponible pour aider dans la mesure de ses possibilités.

    Il a souligné sa détermination à poursuivre le processus de réforme entamé dès le début de son service et a exprimé « la pleine disponibilité des bénédictins à collaborer avec l’autorité judiciaire ».

    L'abbé président a également reconnu la complexité de la situation, notant que si le processus met en évidence les défaillances de certains individus et de certaines structures de gouvernance, « nous devons prendre note de la fidélité, de la bonté et de l'abnégation de nombreux autres moines dans la vie de leur vocation au service de l'Église et de la société. »

    La visite canonique extraordinaire devrait se poursuivre pendant plusieurs mois, le temps que les autorités de l'Église s'efforcent de résoudre les problèmes structurels et personnels identifiés dans l'enquête.

    « La visite canonique se poursuit, mais elle prendra beaucoup de temps car elle concerne plusieurs monastères », a déclaré lundi à CNA un porte-parole de l'abbé dans un communiqué.

    Fossas a conclu sa déclaration en reconnaissant la gravité de ses décisions et la douleur qu’elles peuvent causer, mais a maintenu qu’elles sont « nécessaires pour pouvoir offrir lumière, vérité, justice, réparation et espoir à toutes les personnes impliquées ».

    Cette affaire représente l’une des mesures disciplinaires les plus importantes prises contre une province bénédictine ces dernières années, alors que l’Église catholique continue de répondre aux allégations d’abus et de mettre en œuvre des réformes pour prévenir de futurs incidents.

    Thomas Philipp Reiter est un journaliste belgo-allemand basé à Bruxelles, spécialisé dans les reportages en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il a étudié le journalisme, l'économie et les sciences politiques à Hambourg, en Allemagne. Depuis 1986, il couvre les affaires européennes et a écrit des ouvrages sur de nombreux sujets allemands et belges. Il est également connu comme animateur radio et podcast.

  • Le décolonialisme, je présume ?

    IMPRIMER

    Du blog "Le paassé belge" de Paul Vaute :

    Le décolonialisme, je présume ?

    L’AfricaMuseum de Tervuren s’est fait dénonciateur de l’intervention belge à Stanleyville contre les Simba. Le retour de boomerang est venu des associations d’anciens paras-commandos mais aussi d’universitaires congolais. Ceux-ci ont souligné le caractère humanitaire de l’action qui mit fin aux exactions des rebelles (1964)

       En septembre 1964, alors que le Congo a sombré dans le chaos, une insurrection fait tache d’huile sur la moitié du pays. C’est celle dite des Simba (Lion en swahili), issus des tribus animistes de la province du Kivu et de la Province-Orientale. Elle permet au chef marxiste Christophe Gbenyé de prendre le contrôle de Stanleyville (Kisangani aujourd’hui) où il proclame la république populaire. Dans la foulée, il fait procéder parmi les Belges et d’autres Européens à ce qui sera considéré comme la plus grande prise d’otages de notre temps. En accord avec le gouvernement de Léopoldville, dirigé par Moïse Tshombé, et avec le soutien de la force aérienne américaine ainsi que d’une colonne de mercenaires, la Belgique envoie en novembre 600 commandos pour une opération de sauvetage baptisée « Dragon rouge » . Menée de main de maître, la mission sera considérée comme une réussite. Elle permet la libération de quelque 2000 personnes, mais elle n’a pas pu empêcher le massacre d’une centaine de captifs isolés.

       Cet épisode a été depuis critiqué ou réécrit – selon les points de vue – à l’issue de la rénovation du musée royal de l’Afrique centrale, devenu communément l’AfricaMuseum, rouvert à Tervuren en 2018. Avec pour propos « d’exposer une vision contemporaine et décolonisée de l’Afrique » [1], les travaux ont notamment conduit à « recadrer » quinze sculptures nichées dans la grande rotonde, laudatives comme on pouvait l’être jadis sur l’action de l’homme blanc: lutte contre l’esclavage, civilisation, bien-être… L’une d’elles illustre le thème de la sécurité apportée au Congo. Arsène Matton (1873-1953) y a représenté la Belgique protégeant dans les plis de son drapeau un homme et un enfant endormi.

    Lire la suite sur "le Passé belge" 

  • Les Eglises orientales de Belgique organisent une manifestation ce dimanche pour réclamer la protection des chrétiens en Syrie

    IMPRIMER

    De cathobel :

    Les Eglises orientales de Belgique organisent une manifestation ce dimanche pour réclamer la protection des chrétiens en Syrie

    Les Eglises orientales de Belgique organisent une manifestation ce dimanche pour réclamer la protection des chrétiens en Syrie
    Cette manifestation pacifique se tiendra ce dimanche 13 juillet au coeur du quartier européen à Bruxelles. © CC-BY-Bernard Gagnon
     

    Les Eglises orientales de Belgique invitent les citoyens belges à les rejoindre le dimanche 13 juillet à 14h devant le Conseil européen pour réclamer la protection des chrétiens de Syrie et un soutien aux victimes de l’attentat dans l’église Mar Elias de Damas, le 22 juin dernier.

    Cette initiative, à laquelle s’associe Solidarité-Orient, est portée par différentes communautés chrétiennes orientales : syriaque catholique et orthodoxe, grecque orthodoxe, chaldéenne et maronite.

    Même si nous sommes en période de vacances, nous pensons qu’il est important de bouger avant qu’il ne soit trop tard, exprime le père Thomas Dibo Habbabé, responsable de la paroisse syriaque catholique Notre-Dame de la Délivrance à Woluwé-Saint-Lambert. Les minorités chrétiennes qui vivent en Syrie sur leur terre ancestrale ont le droit de vivre leur foi en liberté et le nouveau régime doit assurer la protection de tous ses citoyens.”

    Les différentes communautés orientales espèrent donc interpeller responsables politiques et mandataires européens. Certains représentants de ces communautés prendront la parole et des pancartes avec les visages des martyrs de Damas seront exposées.

    Source : Solidarité-Orient

    Affiche de l'évènement :