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Les JMJ 2011 dans le chaudron espagnol : olé !

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Petite revue de points de vue : sur son blog, le journaliste et essayiste Patrice de Plunkett écrit « lorsque ces JMJ madrilènes furent annoncées, la presse européenne accueillit l'information avec ironie : Benoît XVI allait débarquer dans l'Espagne de Zapatero, phare des nouvelles moeurs et du libéralisme, guide et modèle de la bobocratie occidentale... En 2011, tout a basculé : la jeunesse espagnole s'est levée en masse contre Zapatero, le mouvement des Indignados a impressionné le reste de l772533361_48.jpg'Europe. Les nouvelles moeurs ont échoué à distraire l'attention pendant que la classe politique bradait l'économie espagnole. Du coup, l'arrivée en Espagne de Benoît XVI - auteur de l'encyclique sociale Caritas in veritate, pape sereinement contestataire, avocat de la nature humaine face aux prédateurs - prend une résonance inattendue. De même que la résistance des évêques espagnols au zapatérisme, longtemps brocardée par nos médias..."

Et « le Swiss Rom@in » sous la plume de l’abbé Dominique Fabien Rimaz, familier de la Société sacerdotale de la Sainte Croix, et de l’Opus Dei, y va d’un petit tableau espagnol très authentique:

« Les organisateurs de la JMJ louent pourtant le gouvernement socialiste de Zapatero pour sa collaboration généreuse à l'organisation de ce big event: mise à disposition des lieux, des transports et de la sécurité (aux mains de la police), mais sans que l'Etat, tant au niveau national, régional que local n'ait à verser un seul centime. Les associations catholiques financent la JMJ.

Toute l'Espagne est bien consciente qu'en plein été, les projecteurs médias seront braqués sur péninsule hibérique, grâce aux quelques 4500 journalistes accrédités. Les deux clubs de foot prestigieux du Real de Madrid et du Barca en attirent 4 fois moins.

Le bouillonnement espagnol

Le caractère espagnol est connu aussi pour son bouillonnement, son explosivité et son impulsivité. L'espagnol aime les extrêmes, sans via media et sans compromis. La chaleur favorise peut-être la réactivité dès qu'un argument devient très vite chaud, tel un Alonso au volant de sa Ferrari rouge; le débat devient animé et direct telles les balles de Nadal qui les frappe tel un « toro" plein de fougue.

"It's balck, it's white" chantait l'américain aux danses saccadées Michael Jackson. Les espagnols ne font dès lors pas toujours dans la nuance, ignorent parfois les zones grises et le juste milieu et affectionnent plutôt "l'anarchie" de l'affrontement et de la confrontation. Les idées peuvent dès lors, heurter, taper et cogner.

Socialement et politiquement, il existe un bel et bien un anti-christianisme agressif qui ne craint pas de s'indigner à la vue de la foi. Un dicton dit d'ailleurs que les espagnols suivent toujours un prêtre, mais soit avec un cierge, soit avec un bâton! Un climat qui n'est dans tous les cas pas indifférent et où les chrétiens peuvent justement amener le sens de la tolérance dans une société aux racines clairement catholiques mais largement laïcisée, à l'image des Occidentaux et des Européens.

Enraciner nouvellement la foi

Le choix personnel du Pape pour cette JMJ historique n'est donc pas innocent. Benoît XVI aime tous les espagnols, l'Espagne, la terre de Marie. Le souverain pontife a su discerner dans ce peuple aux multiples saints, à l'histoire bimillénaire solidement catholique, un grand potentiel par l'émergence d'un nouveau catholicisme authentique. »

Sources : JMJ à Madrid, 16-21 août : un choc spirituel... et social

        JMJ de Madrid: le Pape vers la jeune chaudière madrilène

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