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Voltaire, raciste et antisémite

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Florilège voltairien, publié dans un article sur "agoravox" : http://www.agoravox.fr/

Voltaire raciste

In l'Essai sur les mœurs :

« Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent point cette différence à leur climat, c'est que des nègres et des négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un Noir et d'une Blanche, ou d'un Blanc et d'une Noire. » (Tome 1, p. 6).

« La plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps. » (Tome 1, p. 11).

« La même providence qui a produit l'éléphant, le rhinocéros et les Nègres, a fait naître dans un autre monde des orignaux, des condors, des animaux a qui on a cru longtemps le nombril sur le dos, et des hommes d'un caractère qui n'est pas le notre. » (Tome 1, p. 38).

« Les blancs et les nègres, et les rouges, et les Lappons, et les Samoïèdes, et les Albinos, ne viennent certainement pas du même sol. La différence entre toutes ces espèces est aussi marquée qu'entre un lévrier et un barbet. » (Tome 2, p. 49).

In Traité de Métaphysique :

« Je me suppose donc arrivé en Afrique, et entouré de nègres, de Hottentots, et d'autres animaux. »

« Enfin je vois des hommes qui me paraissent supérieurs à ces nègres, comme ces nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres et aux autres animaux de cette espèce. »

Voltaire antisémite

In Traité de Métaphysique :

« Si nous lisions l'histoire des juifs écrite par un auteur d'une autre nation, nous aurions peine à croire qu'il y ait eu en effet un peuple fugitif d'Egypte qui soit venu par ordre exprès de Dieu immoler sept ou huit petites nations qu'il ne connaissait pas ; égorger sans miséricorde les femmes, les vieillards et les enfants à la mamelle, et ne réserver que les petites filles ; que ce peuple saint ait été puni de son Dieu quand il avait été assez criminel pour épargner un seul homme dévoué à l'anathème. Nous ne croirions pas qu'un peuple si abominable (les juifs) eut pu exister sur la terre. Mais comme cette nation elle-même nous rapporte tous ses faits dans ses livres saints, il faut la croire. » (Tome 1, p. 158).

« Toujours superstitieuse, toujours avide du bien d'autrui, toujours barbare, rampante dans le malheur, et insolente dans la prospérité, voilà ce que furent les juifs aux yeux des Grecs et des Romains qui purent lire leurs livres. » (Tome 1, p. 186).

« Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière. » (Tome 1, p. 197).

« On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enraciné dans leurs cœurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce. » (Tome 2, p. 83).

« Lorsque, vers la fin du quinzième siècle, on voulut rechercher la source de la misère espagnole, on trouva que les juifs avaient attiré à eux tout l'argent du pays par le commerce et par l'usure. On comptait en Espagne plus de cent cinquante mille hommes de cette nation étrangère si odieuse et si nécessaire. (...) De tout temps les juifs ont défiguré la vérité par des fables absurdes. Ils mirent en œuvre de fausses médailles, de fausses inscriptions ; cette espèce de fourberie, jointe aux autres plus essentielles qu'on leur reprochait, ne contribua pas peu à leur disgrâce. » (Tome 5, p. 74-76).

Commentaires

  • Voltaire est sans doute l'un des hommes les plus intolérants que la Terre ait porté. En fait, lorsqu'il parlait de tolérance, il ne pensait qu'à celle qu'il voulait que les autres aient à son égard et à celui de tous ses propres discours d'intolérance. On aurait pu aussi l'illustrer par l'intolérance qu'il avait à l'égard d'un Rousseau, ou d'autres qui faisaient de l'ombre à ses idées ou ses écrits. Et aussi bien sûr, par l'intolérance crasse qu'il avait à l'égard de l'Église catholique, qu'il qualifiait d'infâme dans le cercle de ses amis, et dont il réclamait l'écrasement.

    On peut donc penser que son intolérance et ses attaques publiques contre les juifs, visaient en fait surtout à saper les fondements mêmes du catholicisme. En effet, ce sont les juifs qui ont écrit la Bible, qui ont conçu le monothéisme et qui ont mis au monde le Christ, et donc qui sont à l'origine de l'Église catholique et de toute sa doctrine.

    En attaquant le peuple juif, son Histoire et sa pensée, il visait donc bien en final les catholiques. Mais il considérait sans doute qu'il était moins dangereux pour lui de s'attaquer d'abord ouvertement aux juifs, plutôt qu'aux catholiques, encore trop nombreux et trop puissants à son goût.

    Il aimait d'ailleurs aussi flatter les puissants de ce monde (le Roi de Prusse, la Tsarine de Russie). Et son idole était Louis XIV, le Roi qui avait mis le mieux l'Église gallicane à sa botte et qui avait fait de l'athéisme la religion à la mode de la haute noblesse et de la grosse bourgeoisie.

  • D'après la Sainte Vierge Mère de Dieu Voltaire est entrain de relire sa copie en compagnie du plus terrible des séraphins maudits...Il aurait tant aimé ne l'avoir jamais écrit...d'autant qu'en fait de maîtrise du français le grappin est bien plus doué et plus intolérant encore devant la moindre erreur de syntaxe, de grammaire, de sémantique...Alors que le Seigneur Jésus est aussi mort pour lui sur le bois de la croix...Bigre que Dieu veuille nous épargner un semblable destin.

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