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Histoire

  • Pierre Canisius, jésuite et catéchiste (21 décembre)

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    374px-Saint_Petrus_Canisius.jpgLe mercredi 9 février 2011, lors de l'audience générale du mercredi, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Pierre Canisius, fêté le 21 décembre

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais vous parler aujourd’hui de saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, une figure très importante du XVIe siècle catholique. Il était né le 8 mai 1521 à Nimègue, en Hollande. Son père était bourgmestre de la ville. Alors qu’il était étudiant à l’université de Cologne, il fréquenta les moines chartreux de Sainte Barbara, un centre dynamique de vie catholique, ainsi que d’autres hommes pieux qui cultivaient la spiritualité dite devotio moderna. Il entra dans la Compagnie de Jésus le 8 mai 1543 à Mayence (Rhénanie-Palatinat), après avoir suivi un cours d’exercices spirituels sous la direction du bienheureux Pierre Favre, Petrus Faber, l’un des premiers compagnons de saint Ignace de Loyola. Ordonné prêtre en juin 1546 à Cologne, dès l’année suivante, comme théologien de l’évêque d’Augsburg, le cardinal Otto Truchsess von Waldburg, il participa au Concile de Trente, où il collabora avec deux confrères, Diego Laínez et Alfonso Salmerón.

    En 1548, saint Ignace lui fit terminer sa formation spirituelle à Rome et l’envoya ensuite au Collège de Messine pour accomplir d’humbles travaux domestiques. Ayant obtenu à Bologne un doctorat en théologie le 4 octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l’apostolat en Allemagne. Le 2 septembre de cette même année, 1549, il rendit visite au Pape Paul III à Castel Gandolfo, puis se rendit dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l’aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu’ils accordent une efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour son grand destin, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il note certaines phrases de cette prière. Il dit: «J’ai alors ressenti qu’un grand réconfort et que la présence de la grâce m’étaient accordés au moyen de ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils confirmaient ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l’Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu sais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois en ce même jour tu m’as confié l’Allemagne pour laquelle, par la suite, je continuerais à être sollicité, pour laquelle je désirerais vivre et mourir».

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  • Christine l’Admirable : une visionnaire et ses envolées

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    De Paul Vaute sur le Passé belge :

    Une visionnaire et ses envolées

    A la mystique hesbignonne Christine l’Admirable sont attribués nombre de faits surnaturels, culminant dans son retour à la vie pour témoigner de l’au-delà. Elle figure parmi ces nombreuses femmes qui ont cherché une voie religieuse autonome, tout en recevant le soutien d’hommes d’Eglise de premier plan (1180-1220)

       Lire la vie de Christine l’Admirable, c’est se plonger, croirait-on, dans une sorte de roman fantastique, truffé de visions impressionnantes et de phénomènes paranormaux. Mais il s’agit de tout autre chose qu’une fiction, comme vient nous en convaincre l’édition de cette biographie, en latin avec traduction, accompagnée des commentaires de Sylvain Piron, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris) [1].

       Selon la tradition, la sainte – dont Pie IX autorisera la vénération – est née vers 1150 à Brustem, aujourd’hui une section de Saint-Trond, dans le comté de Looz qui relève alors du diocèse de Liège. Elle sera commémorée, surtout localement, le 24 juillet, jour anniversaire de sa mort en 1224 à l’abbaye bénédictine Sainte-Catherine, à Saint-Trond également. Les témoins des prodiges qui lui sont attribués sont encore légion dans toute la région quand, en 1232, Thomas de Cantimpré, un jeune religieux, futur dominicain, entreprend de les relater. Son texte aujourd’hui publié a été établi en confrontant dix-sept manuscrits complets, un nombre qui en dit long sur le succès du récit, « l’un des plus souvent lus et recopiés jusqu’au XVe siècle » , précise le médiéviste (p. 10).

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  • L'Église comptera 12 nouveaux bienheureux: 11 martyrs espagnols et un laïc argentin

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    De Tiziana Campisi sur Vatican News :

    L'Église comptera 12 nouveaux bienheureux: 11 martyrs espagnols et un laïc argentin

    Le Pape autorise la promulgation des décrets relatifs à la prochaine béatification de 9 séminaristes, d'un prêtre et d'un laïc, martyrs pendant la guerre civile espagnole du siècle dernier, et d'un père de famille argentin, Enrique Ernesto Shaw, entrepreneur, engagé dans diverses œuvres ecclésiales. À partir de ce vendredi 18 décembre, sont également vénérables le frère Berardo Atonna et la sœur Domenica Caterina dello Spirito Santo, Italiens, et le prêtre indien Joseph Panjikaran.

    Le Pape Léon XIV a autorisé jeudi 18 décembre, lors de l'audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère des Causes des Saints, la promulgation de décrets concernant 12 nouveaux bienheureux, dont 11 martyrs de la guerre civile espagnole des années 1930 – 9 séminaristes, un prêtre diocésain et un laïc – et un père de famille, Enrique Ernesto Shaw, entrepreneur argentin décédé en 1962, ainsi que trois nouveaux vénérables – deux Italiens, le frère Berardo Atonna et sœur Domenica Caterina dello Spirito Santo, et un Indien, Joseph Panjikaran, prêtre – dont les vertus héroïques ont été reconnues.

    Les martyrs espagnols

    Onze martyrs espagnols ont été tués entre 1936 et 1937 lors de la violente persécution antichrétienne qui a eu lieu à cette époque en Espagne, sur le territoire des diocèses actuels de Madrid, Getafe et Alcalá de Henares. Le séminariste Ignacio Aláez Vaquero, arrêté pour avoir refusé de s'enrôler dans l'armée et avoir préféré étudier pour devenir prêtre, a été tué avec son père le 9 novembre 1936. Avec lui ont été reconnus martyrs Pablo Chomón Pardo, séminariste, et son oncle prêtre, Julio Pardo Pernía, aumônier des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur à Ciempozuelos, tués le 8 août 1936 ; Antonio Moralejo Fernández-Shaw, séminariste, et son père Liberato Moralejo Juan, qui s'est fait arrêter pour défendre son fils et qui a été tué avec lui ; ainsi que les séminaristes Jesús Sánchez Fernández-Yáñez, Miguel Talavera Sevilla, Ángel Trapero Sánchez-Real, Cástor Zarco García - qui dut s'enrôler comme réserviste et fut dénoncé par certains de ses camarades pour son comportement jugé trop doux, fut assassiné après avoir subi diverses humiliations et avoir été contraint de creuser sa propre tombe -, Mariano Arrizabalaga Español et Ramón Ruiz Pérez, soumis à la torture avec une vingtaine de laïcs, emprisonnés et tués avec eux. Tous ont été assassinés par haine de la foi: leur martyre s'inscrit dans le climat anticatholique qui régnait en Espagne à cette époque. De nombreux documents témoignent de la volonté lucide des séminaristes de donner leur vie pour Dieu, conscients de la haine antichrétienne déchaînée contre les membres de l'Église. Restés proches de leurs familles et de leurs amis sans se cacher, malgré le danger, leur renommée de martyrs s'est rapidement répandue et perdure encore aujourd'hui.

    Enrique Ernesto Shaw

    Enrique Ernesto Shaw, né à Paris le 26 février 1921, puis transféré à Buenos Aires, en Argentine, terre d'origine de sa famille, sera également béatifié. Jeune homme à la foi catholique inébranlable, il entra dans la marine et, pendant les longues périodes de navigation, il organisait des réunions de catéchèse pour les marins. Appelé à travailler dans l'entreprise familiale, il s'est engagé à mettre en œuvre les principes de la doctrine sociale de l'Église dans le monde de l'entreprise, en établissant une relation de collaboration fraternelle avec tous ses ouvriers. Il a épousé Cecilia Bunge, avec qui il a eu neuf enfants; il a adhéré à l'Action catholique et au Mouvement familial chrétien, promouvant diverses autres associations liées au monde du travail et publiant des conférences, des articles et des essais. En 1961, il fut nommé président des Hombres de Acción Católica. Il mourut d'un cancer le 27 août 1961. On doit à son intercession la guérison miraculeuse d'un enfant de cinq ans, frappé à la nuque par le sabot d'un cheval dans une ferme près de Buenos Aires le 21 juin 2015. Le petit garçon a subi de graves lésions crâniennes et cérébrales et a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Le 15 juillet, à la grande surprise des médecins, on a constaté que le système ventriculaire avait retrouvé une taille normale. En 2019, l'enfant a été examiné par deux experts qui l'ont trouvé en bonne santé, sans séquelles neurologiques importantes. Aujourd'hui, il mène une vie normale.

    Frère Berardo Atonna

    Depuis ce vendredi, frère Berardo Atonna, né Giuseppe le 1er juillet 1843 à Episcopio di Sarno, dans la province de Salerne, aîné d'une fratrie de cinq enfants, est vénérable. Il entra chez les Frères Mineurs Alcantarini au couvent de Santa Lucia al Monte à Naples. Ordonné prêtre le 18 février 1866, il se consacra aux missions populaires en Campanie, dans le Latium, en Ombrie et dans les Pouilles, et occupa diverses fonctions, faisant preuve d'un grand zèle dans la vie religieuse. Il fit la connaissance de plusieurs personnalités avec lesquelles il établit une fructueuse entente spirituelle, parmi lesquelles saint Bartolo Longo, sainte Maria Cristina Brando et la bienheureuse Serafina Micheli. Il fut le père spirituel d'Antonietta Fiorillo, fondatrice à Naples d'une œuvre caritative, «Villa Fiorillo», pour les femmes âgées, puis ouverte à l'accueil des petites orphelines. Frère Berardo s'occupa de la direction spirituelle de l'œuvre, mais il fut victime de fausses accusations et de dénonciations dont il fut ensuite innocenté. Il mourut le 4 mars 1917. Il menait une vie spirituelle intense, orientée vers une dimension fortement christocentrique et mariale, nourrie par la prière. Il était particulièrement dévoué à saint Joseph et sa vie était inspirée par l'espérance chrétienne, qui le rendait confiant dans la miséricorde divine et serein dans les moments difficiles. Il s'est toujours efforcé d'alléger les souffrances des pauvres, des malades et des plus faibles, dans lesquels il voyait le visage du Christ. Il vécut dans la pauvreté, pratiquant la charité avec le peu qu'il avait, invitant les personnes aisées à faire preuve de générosité envers les plus démunis.

    Domenica Caterina dello Spirito Santo

    Originaire de la petite commune ligure de Ne, près de Chiavari, Domenica Caterina dello Spirito Santo, née Teresa Solari, vit le jour en décembre 1822. Orpheline de mère dès son plus jeune âge, elle passa la première partie de sa vie dans des conditions très difficiles, qui l'exposèrent à diverses maladies et lui valurent de nombreux et longs séjours à l'hôpital. En 1855, elle se lia d'amitié avec une autre jeune malade, Antonietta Cervetto, avec laquelle elle lança en 1863 une œuvre caritative visant à apporter une aide morale et matérielle aux jeunes filles indigentes. Sous la direction spirituelle du prêtre dominicain Vincenzo Vera, cette œuvre devint après quelques années la «Piccola Casa della Divina Provvidenza» (Petite Maison de la Divine Providence) et, le 4 juin 1870, Teresa revêtit l'habit de la nouvelle communauté en prenant le nom de sœur Domenica Caterina dello Spirito Santo.

    Par la suite, afin d'assurer la direction dominicaine de l'Institut, les religieuses demandèrent l'agrégation officielle à l'Ordre des Prêcheurs, ce qui se produisit après la mort de sœur Domenica Caterina, survenue le 7 mai 1908 à Gênes. Elle se distingue par une foi simple et intense, nourrie par la prière et orientée vers une profonde dévotion mariale. C'est la pauvreté qu'elle a connue dans la première partie de sa vie qui l'a orientée vers l'aide et le secours aux jeunes filles en difficulté.

    Joseph Panjikaran

    Joseph Panjikaran, né le 10 septembre 1888 à Uzhuva, dans l'État du Kerala en Inde, dans une famille aristocratique nombreuse appartenant à la communauté chrétienne syro-malabare, devient également vénérable. Il a vécu sa mission sacerdotale parmi les pauvres et les marginaux dans une société rigoureusement marquée par la division en castes. Entré au séminaire, il a été ordonné prêtre le 21 décembre 1918 et, après avoir occupé plusieurs fonctions, il a été envoyé à Rome en 1924 pour diriger la section syro-malabare de l'Exposition missionnaire universelle organisée pour l'Année sainte de 1925. De retour en Inde, il s'engagea dans la construction à Kothamangalam de l'hôpital Dharmagiri (Mont de la charité), pour soigner gratuitement les pauvres, et fonda pour le gérer la Congrégation des Medical Sisters of Saint Joseph. Il mourut le 4 novembre 1949. Il affronta avec une grande foi et une grande générosité les nombreuses difficultés rencontrées dans sa mission.

  • Saint Jean de Matha, pour la libération des captifs (17 décembre)

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    Du site des Trinitaires de France :

    Saint Jean de Matha – Trinitaires

    La vie et l'oeuvre de Saint Jean de Matha

    Le 24 juin 1160 naissait à Faucon, Jean de Matha.

    Son père Euphème de Matha était un seigneur espagnol qui avait reçu de Raymond Bérenger le jeune, comte de Barcelone et de Provence, la terre de Faucon.Pour lui donner une instruction et une éducation digne de son rang, la famille se fixe à Marseille où Jean commence ses études. Sa mère, Marthe, lui apprend à connaitre les pauvres, les malheureux et à les aimer. Elle le conduit aussi dans les hopitaux et les prisons. Il poursuivra ses études à Aix en Provence, puis à l'université à Paris où il prend ses grades de docteur en théologie. Il est encouragé à devenir prêtre par Maurice de Sully, évêque de Paris, qui avait remarqué sa valeur et sa piété.

    Le 28 janvier 1193, fête de Ste Agnès, lors de sa première messe, Jean de Matha voit le Christ, dans une apparition, libérant 2 captifs un noir et un blanc et décide de se consacrer à la libération des prisonniers. Un tableau représentant cette vision se trouve dans l'église de Faucon, au dessus de l'autel qui lui est dédié. Il se retire dans la forêt de Cerfroid (dans le département de l'Aisne) auprès de Félix de Valois et avec quelques ermites et universitaires il constitue la première Fraternité Trinitaire.

    Se rendant à Rome avec Félix de Valois, ils exposent au Pape Innocent III, leur projet. Jean connaissait le pape pour avoir étudié avec lui à l'université de Paris.

    Le 17 décembre 1198 : le pape approuve la règle de l'ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs. Jean de Matha parcourt l'Europe pour récolter de grandes sommes d'argent afin de racheter les prisonniers esclaves des musulmans.

    Le mouvement connait un développement fulgurant.(en 1789 on comptera plus de 600000 libérations par les Trinitaires)Epuisé par la fatigue et les privations il meurt à Rome à l'age de 53 ans le 17 décembre 1213. Sa fête est célébrée le 17 décembre.

    Canonisation de Jean de Matha: si durant les premiers siècles de son existence l'ordre Trinitaire n'a développé aucun culte particulier envers Jean de Matha, il faudra attendre le XVIIe siècle pour que les Trinitaires tentent une canonisation. En 1665 le père Jean de la Conception présenta une requête au vicariat de Rome avec des arguments prouvant que Jean de Matha (ainsi que Félix de Valois) avait été qualifié de saint par plusieurs papes. Le 31 juillet 1665, le cardinal vicaire de Rome rend un décret constatant le culte accordé de temps immémorial à Jean de Matha et à Félix de Valois sentence confirmée par la Sacrée Congrégation des rites le 14 août 1666 et par le pape Alexandre VII le 21 octobre.

    Les noms de Jean et de Félix seront insérés dans le martyrologue romain le 27 janvier 1671 par un décret d'Innocent XI

    Le 14 mars 1694 les fêtes des 2 saints seront étendus à l'église universelle.

    Lire aussi : Jean de Matha, signe de la charité divine

  • Les bienheureux 17 martyrs du Laos (16 décembre) victimes des communistes, en haine de la foi

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    Les Bienheureux Martyrs du Laos (fêtés le 16 décembre) - Site perso du P.  David Journault

    D'Evangile au Quotidien :

    Fête Le 16 Décembre

    BBx 17 Martyrs du Laos
    (6 prêtres, 6 religieux, 5 laïcs)
    († entre 1954 et 1970) 

    En 2008, le diocèse de Nantes ouvrait un procès en béatification pour 10 prêtres et 5 laïcs, tués en haine de la foi au Laos entre 1954 et 1970. Ces prêtres appartenaient aux Missions étrangères de Paris (MEP) et aux Oblats de Marie Immaculée (OMI). Deux ans plus tard, le diocèse de Nantes transmettait ce dossier à Rome.

    À ces 15 martyrs, il faut ajouter le missionnaire italien Mario Borzaga et son catéchiste hmong, Paul Thoj Xyooj, tués eux aussi en haine de la foi au Laos en 1960. Leur procès diocésain, instruit en Italie, a également abouti.

    Après cinq ans d’attente, Rome a promulgué, le 6 juin 2015, les décrets relatifs au martyre de 17 chrétiens assassinés, exécutés ou morts d’épuisement, dans le contexte de la guérilla communiste déterminée à éliminer tout ce qui était étranger et chrétien.

    Ces 17 martyrs ont été béatifiés, en un seul groupe, à Vientiane, capitale du Laos, le 11 décembre 2016. Cette célébration a été présidée par le cardinal philippin Orlando Quevedo, oblat de Marie Immaculée (OMI) et archevêque de Cotabato, envoyé au Laos comme représentant personnel du pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-).

    La mémoire commune correspond au jour du martyre du père Jean Wauthier, OMI, né le 22.3.1926 à Fourmies (59), mort le 16.12.1967 à Ban Na (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 
    La mémoire individuelle est celle du jour du martyre (dies natalis) de chacun. 

    LISTE DES 17 MARTYRS DU LAOS  

  • La dernière encyclique antimoderne que projetait le pape Pie XII

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    La dernière encyclique antimoderne que projetait Pie XII

    Quatre ans avant Vatican II, en 1958, un dernier document pontifical antimoderne, une encyclique, était en préparation dans les palais apostoliques. La mort du Pape en interrompit la rédaction finale et la publication. C’est ce qu’a révélé l’ouverture en 2020 des archives du pontificat de Pie XII, désormais consultables jusqu’à 1958, année de la mort de ce pape.

    Cette ouverture avait provoqué l’arrivée d’une nuée de chercheurs en direction des archives vaticanes, qui pensaient pouvoir démontrer les faiblesses coupables du Pontife vis-à-vis du régime hitlérien, et qui, comme il était prévisible, ont eu la déception de trouver toutes les preuves du contraire. En revanche, des historiens sérieux ont vu s’ouvrir de vastes perspectives sur des sujets du plus grand intérêt.

    On savait que Pie XII avait lancé en 1948 la préparation d’un concile œcuménique qui fit l’objet de travaux importants jusqu’en 1951. Il était d’ailleurs question, de manière très caractéristique, non pas de convoquer un autre concile, mais de « continuer » celui réuni par Pie IX en 1869 et, qui avait dû s’interrompre en 1870 en raison de la guerre franco-prussienne.

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  • Il y a 65 ans, le 15 décembre, le roi Baudouin épousait dona Fabiola de Mora y Aragon

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    De Bernadette Chovelon sur aleteia.org :

    Baudouin et Fabiola : le roman d’amour d’un couple chrétien

    publié le 16/09/18 - mis à jour le 14/12/25

    Il y a 65 ans, le 15 décembre, à Bruxelles, le roi Baudouin épousait dona Fabiola de Mora y Aragon. L’auteur de la dernière biographie de ce couple royal raconte la vie spirituelle des deux époux. Sa découverte personnelle de leur vie exemplaire a littéralement ravivé sa foi.

    L’itinéraire spirituel du roi de Belgique Baudouin (1930-1993) et de son épouse, Fabiola (1925-2014) est un vrai roman d’amour, tout inspiré par l’Évangile et la foi. Comme chacun de nous, Baudouin et Fabiola ont connu des épreuves à traverser, des rencontres, des joies, qui peu à peu ont construit leurs personnalités puis les valeurs de leur amour. Leur foi commune, leur attention aux autres, ont été, semble-t-il, leur soleil et le plus bel atout de leur union.

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  • Espagne : le diocèse de Jaén se prépare à la béatification de 124 martyrs de la guerre civile

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    D'InfoVaticana :

    Jaén se prépare à la béatification de 124 martyrs de la guerre civile

    Jaén se prépare à la béatification de 124 martyrs de la guerre civile

    Le diocèse de Jaén vit une période de ferveur spirituelle intense en préparation de la béatification de 124 martyrs de la guerre civile espagnole, hommes et femmes qui ont donné leur vie pour leur fidélité au Christ durant les persécutions. La célébration, qui aura lieu le samedi 13 décembre à 11h00 à la cathédrale, sera présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les causes des saints.

    Une veillée pour préparer le cœur

    En prélude à cet événement majeur, le diocèse a organisé trois jours de prière cette semaine et invite à une veillée de prière ce vendredi à la cathédrale. Elle débutera à 19h30 et comprendra des moments de recueillement autour des témoignages de certains martyrs. La chorale « Face à Dieu » assurera l'accompagnement musical.

    Le diocèse souhaite que les fidèles vivent ce temps comme une véritable préparation. Comme le rappelle l'Église de Jaén, ces 124 martyrs ont donné leur vie « par amour du Christ », et leur exemple continue d'inspirer la foi de toute la communauté aujourd'hui.

    L'importance de cette béatification pour Jaén

    La Lettre pastorale de l’évêque de Jaén, publiée à l’occasion de cet événement et qui explore la vie et l’héritage des nouveaux bienheureux, souligne que ces hommes et ces femmes font partie de la « immense nuée de témoins » qui, à travers les siècles, ont soutenu l’Église par leur fidélité. Elle rappelle que nombre d’entre eux sont morts en pardonnant à ceux qui leur ont ôté la vie, manifestant ainsi une espérance fondée uniquement sur le Christ.

    L’évêque Sebastián Chico Martínez décrit cette béatification comme un signe providentiel en cette Année jubilaire de l’espérance. Le sang de ces chrétiens, souligne-t-il, « est devenu une semence fertile », et leur témoignage est un appel à renouveler la foi en un temps qui a toujours besoin de chrétiens fermes, sereins et capables de pardonner.

    Une célébration de la foi et de la gratitude

    L'événement central sera l'Eucharistie célébrée samedi à la cathédrale de Jaén. Lors de cette célébration, l'Église reconnaîtra officiellement le martyre de ces 124 fidèles assassinés par haine de la foi et autorisera leur vénération publique. Par cette mesure, leur dévouement absolu au Christ, en une période marquée par la persécution religieuse, sera confirmé.

    Pour le diocèse de Jaén, il ne s’agit pas seulement d’une reconnaissance historique, mais d’un véritable élan spirituel. Le souvenir de ces martyrs – prêtres, personnes consacrées et laïcs – est une invitation à vivre la foi avec plus de profondeur et de clarté, sans tiédeur, et avec la sérénité de ceux qui savent en qui ils ont placé leur espérance.

  • Comment le Canada s’est trompé du tout au tout sur les pensionnats autochtones

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Nouveau livre sur « Comment le Canada s’est trompé du tout au tout sur les pensionnats autochtones »

    Paru en novembre 2025 chez True North et Dorchester Books,  Dead Wrong : How Canada Got the Residential School Story So Wrong (littéralement, Mortellement faux, Comment le Canada s’est trompé du tout au tout sur les pensionnats) prolonge et approfondit le travail commencé par Grave Error (littéralement Erreur grave/erreur sur les tombes, 2023).  

    Co-dirigé par C.P. Champion et l’historien Tom Flanagan, ce recueil de quinze essais démonte ce qui pourrait être la plus grande erreur collective de l’histoire récente du Canada : la transformation, en quelques semaines de mai-juin 2021, d’une simple anomalie radar à Kamloops en certitude nationale de « 215 corps d’enfants » enterrés secrètement, puis en mythe de « milliers d’enfants disparus ».

    Les auteurs ne nient rien des souffrances réelles : sévices corporels avérés dans certains établissements, séparation brutale des familles, perte de langue et de culture. Mais ils montrent, documents à l’appui, que le récit dominant repose sur des exagérations, des confusions et des affirmations jamais vérifiées.

    Quelques exemples concrets développés dans l’ouvrage

    Kamloops, mai 2021 : l’anthropologue Sarah Beaulieu annonce « 215 anomalies » détectées par radar géophysique. Aucun corps n’est exhumé à ce jour (décembre 2025), mais le Premier ministre Trudeau met les drapeaux en berne pendant cinq mois et parle de « crimes contre l’humanité ». 

    Le livre publie les courriels internes de la bande Tk’emlúps : dès juillet 2021, les responsables savaient qu’il s’agissait probablement de l’ancien cimetière paroissial connu depuis les années 1950.

    Pine Creek, Manitoba: après des annonces tonitruantes de « 14 tombes anonymes », les fouilles de 2023 ne révèlent… rien. Le chef de la Première nation déclare alors que « l’important, c’est le ressenti ».

    Le Barreau de la Colombie-Britannique : Jonathan Kay publie les échanges internes montrant que des juristes avaient alerté la direction : les « tombes anonymes » sont une fable. Réponse de la direction : on garde le module de formation obligatoire quand même, « par respect pour les survivants ».

    Le documentaire Sugarcane (Oscar 2025 du meilleur documentaire) : Frances Widdowson pointe les erreurs factuelles sur l’école Saint-Joseph de Williams Lake (dates fausses, témoignages non recoupés, photos d’autres pensionnats utilisées à tort). Le film remporte l’Oscar malgré tout.

    Tentatives de censure :

    • Un enseignant de l’Ontario, Jim McMurtry, est suspendu pour avoir rappelé en classe que 80 % des décès étaient dus à la tuberculose et à la grippe espagnole.
    • À Quesnel (C.-B.), le conseil municipal vote une motion pour destituer le maire Ron Paull… uniquement parce qu’il avait offert Grave Error à la bibliothèque municipale.
    • La députée Leah Gazan dépose le projet de loi C-413 visant à criminaliser le « déni du génocide des pensionnats » — projet analysé et démonté par Tom Flanagan.

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  • L'image étonnante de Notre-Dame de Guadalupe (12 décembre)

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    C'est aujourd'hui la fête de Notre-Dame de Guadalupe. Une étude sur Notre-Dame de Guadalupe a été réalisée par le frère Bruno Bonnet-Eymard et publiée par la Contre-Réforme Catholique. Nous la relayons ici, saluant le travail scientifique réalisé par le frère, ce qui ne nous empêche pas d'être extrêmement réservés à l'égard des positions de la CRC sur d'autres questions.

    La Vierge au Mexique

    NOTRE-DAME DE GUADALUPE

    ET SON IMAGE MERVEILLEUSE
    DEVANT L'HISTOIRE ET LA SCIENCE

    par frère Bruno Bonnet-Eymard

    membre actif du Centro 
    de Estudios Guadalupanos

     

    Notre-Dame de la GuadalupeC'est le voyage du Pape au Mexique, en 1979, qui la fit paraître sur nos écrans pour la première fois. L'Image, brouillée par la distance, était médiocre et nul commentateur ne se soucia de nous en conter l'histoire. Sa beauté, son énigme constituaient un appel. Ainsi naquit le projet d'un pèlerinage jusqu'au pied de cette Image attirante, mystérieuse, mais aussi d'une enquête soigneuse, historique et polytechnique, enquête dont la méthode nous parut très tôt devoir être rigoureusement semblable à celle que, après et avec bien d'autres, nous avons menée sur le Saint Suaire de Turin pour aboutir enfin à une déclaration d'authenticité absolue.

    En effet, on ne peut pas apprendre son histoire sans désirer aussitôt la connaître, la voir, la vénérer. En 1531, dix ans après la conquête du Mexique par Cortés, un Indien chrétien du nom de Juan Diego, voit par trois fois la Vierge Marie lui apparaître pour lui demander de prier l'évêque élu de Mexico, Juan de Zumárraga, de lui construire une chapelle en ce lieu. Ce dernier demande un signe et la Vierge répond en imprimant miraculeusement, après une quatrième apparition, son propre portrait en pied sur la tilma de l'Indien. Depuis quatre cent cinquante ans cette Image d'une infinie délicatesse, empreinte sur un grossier textile de maguey, ne cesse d'attirer d'immenses pèlerinages. Tout Mexicain la tient pour miraculeuse.

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  • Guadalupe : comment Marie bouleversa la vie de Juan Diego

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    Juan Diego_Joao Diego24433_14362.jpgLe chant du paradis, les roses et la Vierge métisse

    Comment Marie bouleversa la vie de Juan Diego (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le saint Mexicain Juan Diego Cuauhtlatoatzin, veuf (1474-1548), de la tribu des Chichimeca a été béatifié en 1990 et canonisé en 2002. Il est rare qu'une cause soit relancée si longtemps après les événements. Mais le caractère exceptionnel du rôle de Juan Diego dans le développement du sanctuaire de Guadalupe justifiait la reprise de l'enquête.

    On sait qu'il a embrassé le christianisme et qu'il a été baptisé alors qu'il avait 50 ans, comme le rapporte l'un des premiers franciscains arrivés au Mexique. Un document écrit en langue nahuatl mais en caractères latins, et datant de 1556, rapporte les apparitions et raconte la vie de Juan Diego: El Nican Mopohua, d'Antonio Valeriano (1520-1605).

    Le chant de l'Immaculée

    En 1531, cela fait dix ans que Cortès a pris la ville de Mexico. Les Franciscains, arrivés en Nouvelle Espagne en 1524, ont commencé à annoncer l'Évangile. Au lendemain de la fête de l'Immaculée, le 9 décembre 1531, avant l'aube, vers quatre heures, un paysan Indien, pauvre, surnommé Diego, ayant reçu le nom de Juan à son baptême, se rend à Mexico. Depuis peu, il a perdu sa femme, Maria Lucia. Il marche seul, sur la route de 16 kilomètres qui mène de son village, Tolpetlac, à l'Église Saint-Jacques, tenue par les Franciscains. Au pied de la colline de Tepeyac, qui domine la plaine, non loin du lac de Texcoco, il entend soudain un chant très doux et mélodieux, comme le chant harmonieux d'une multitudes d'oiseaux. Il lève les yeux vers l'endroit d'où le chant semble venir et il aperçoit comme une nuée blanche et lumineuse entourée d'un arc-en-ciel. Une lumière émane du cœur de la nuée. Dans sa joie, Juan Diego en fait que répéter: "Qu'est-ce que je vois et qu'est-ce que j'entends? Où suis-je entraîné? Peut-être m'a-t-on conduit au paradis terrestre?"

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