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Réformes romaines : discrétion, silence et prière

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De Sandro Magister :

François rappelle aux prélats et aux cardinaux qu'ils doivent garder le silence à propos l'avenir de l'IOR et à propos de la réforme de la curie. C'est lui qui décidera du moment et de la manière. Les reproches du pape sont rendus publics dans une interview accordée par le substitut secrétaire d'état.

CITÉ DU VATICAN, le 7 mai 2013 – En ce qui concerne l’Institut pour les Œuvres de Religion, l’IOR, la "banque du Vatican", aucune "suppression" n’est prévue. Et il a été demandé aux conseillers du pape – aussi bien ceux qui ont été désignés par lui sur cette question que ceux qui le sont d’office, ou encore ceux qui affirment l’être de leur propre chef – la "plus grande discrétion", le "silence" et la "prière".

Ce message, le pape François a voulu le lancer dans deux directions : d’une part "ad intra", c’est-à-dire aux prélats et cardinaux un peu trop bavards, et d’autre part "ad extra", c’est-à-dire au monde des médias et à celui des banques, pour lesquels l’avenir de l’organisme financier du Vatican, où sont déposés des “assets” pour un montant dépassant les 6 milliards d’euros, présente beaucoup d’intérêt et peut-être aussi d’intérêts.

Toutefois le souverain pontife ne s’est pas exprimé directement. Il a laissé ce rôle de porteur de messages sévères au substitut de la secrétairerie d’état, l’archevêque – diplomate et membre des Focolari – Angelo Becciu. L’intervention de celui-ci a consisté en une auto-interview qui a été publiée en première page de "L'Osservatore Romano" imprimé dans l’après-midi du 30 avril et portant la date du 1er mai, complétée par deux autres interviews figurant dans le bulletin d’informations de Radio Vatican du 1er mai :

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