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Les coulisses de Vatican II

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Lu sur France Catholique (Traduit par Yves Avril) :

Dans les coulisses de Vatican II
Par Howard Kainz *

En lisant The second Vatican Council : An Unwritten Story [« Le second concile du Vatican : une histoire non écrite »] de Roberto de Mattei, je me suis mis à me remémorer quelques problèmes brûlants du catholicisme du début des années 1960 : « participation active » à la messe ; avènement de la pilule contraceptive, menace communiste, place des dévotions mariales et mouvement oecuménique.Il y a, semble-t-il, aujourd’hui une impression répandue selon laquelle la convocation d’un nouveau concile de l’Eglise fut une idée spontanée jaillie du cerveau du pape suprêmement optimiste et un peu libéral Jean XXIII. Mais c’est une erreur. Les prédécesseurs du pape Jean, Pie XI et Pie XII avaient tous les deux sérieusement examiné la possibilité de convoquer un concile comme une suite à Vatican I. Le cardinal conservateur Alfredo Ottaviani, chef de la curie du Vatican, incita fortement Pie XII et Jean XXIII à prendre des initiatives pour un nouveau concile. Le pape Jean, quelques mois après son accession au Saint Siège, accepta la suggestion d’Ottaviani comme une inspiration du Saint Esprit, et décida de convoquer un concile oecuménique.Dans son compte rendu magistral, de Mattei en décrit les préparations initiales : dans son encyclique de 1959 Ad Petri cathedram, le pape Jean XXIII définit deux principaux objectifs pour ce concile : « Pour provoquer un développement de la foi catholique et un vrai renouveau moral du peuple chrétien ». Une enquête sur les agenda possibles fut envoyée aux évêques du monde, aux supérieurs des ordres religieux et aux universités catholiques. En janvier 1960 près de 3000 réponses furent reçues par le Vatican. Les recommandations (vota) furent enregistrées. De Mattei résume : La majorité des vota (même celles de l’épiscopat français tenu pour l’un des plus progressistes) demandait la condamnation des maux modernes, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Eglise, surtout du communisme, et des nouvelles définitions doctrinales au sujet de la Bienheureuse Vierge Marie.

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* Howard Kainz est professeur émérite de philosophie à Marquette University. Ses publications les plus récentes comprennent Natural Law : an Introduction and Reexamination [« La loi naturelle : une introduction et réexamen »] (2004), The Philosophy of Human Nature [« La philosophie de la nature humaine »] (2008), et The existence of God and the Faith-instinct [« L’Existence de Dieu et l’Instinct de la foi »].

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