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Les 5 plaies de la liturgie, obstacles à la nouvelle évangélisation

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Image-1-copie-23.jpgLu sur le « Salon beige » :

« Hier, lors de la 4e rencontre pour l'unité catholique, organisée par Réunicatho à Paris, Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d'Astana au Kazakhstan (photo), a fait une intervention remarquée. Celui que Sandro Magister qualifie de "meilleur élève" de Benoît XVI (avec le cardinal Ranjith) a dénoncé les désordres liturgiques, en montrant, texte à l'appui, que certaines applications de la forme ordinaire étaient en contradiction avec la Constitution sur la sainte liturgie du Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium.

Il a énoncé les 5 plaies qui défigurent la liturgie aujourd'hui :

-la célébration vers le peuple, sans crucifix au centre de l'autel (crucifix et tabernacle sont mis de façon quasi-systématique de côté dans l'église, sauf s'il y a intervention des Monuments historiques...)
-la communion dans la main (il a écrit un ouvrage sur ce sujet)
-la disparition du latin et du chant grégorien
-le nouvel offertoire
-les fonctions de lecteur et d'acolyte, dans le choeur, sont effectués par des femmes ou par des laïcs en civil

Textes du Concile à l'appui, il a ainsi montré que ces pratiques sont en contradiction avec la volonté des pères conciliaires et la tradition de l'Eglise. Dans la pratique, Benoît XVI est revenu sur les 3 premiers points. Mgr Schneider a demandé au Saint-Père à ce que la liberté soit donnée aux prêtres d'utiliser l'offertoire traditionnel dans le nouvel ordo. Selon Mgr Schneider, qui compare cette rupture dans la liturgie avec l'exil de la papauté en Avignon, la résolution de ces "5 plaies" permettrait de rapprocher les deux formes du rite romain. (…)

Interrogé par l'abbé Barthe sur le Concile Vatican II, Mgr Schneider a jugé que les progressistes comme les traditionalistes avaient trop dogmatisé ce Concile, au point d'en faire un 5e Evangile, alors qu'il ne fallait pas lui donner autant d'importance. Il a rappelé que seul le Pape a l'autorité d'interpréter ce Concile. Ni les fidèles, ni les prêtres, ni les évêques, qui doivent être plus modestes, ni même les conférences épiscopales n'ont l'autorité suffisante pour l'interpréter.

Parmi les autres intervenants, le professeur Luc Perrin a dressé un bilan en demi-teinte du motu proprio Summorum Pontificum, rappelant que ce texte n'est pas appliqué puisque, alors qu'il donne le pouvoir décisionnel aux curés, c'est systématiquement l'évêque qui prend toute décision, il y a très peu de recours aux instituts et fraternités traditionnelles, et extrêmement peu de création de paroisse personnelle (depuis 2007, il y en a eu 2 en Europe : l'une à Rome pour la Fraternité Saint-Pierre, l'autre à Blois, annoncée hier).(…) »

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Commentaires

  • Cet évêque a parfaitement raison. Prenons la célébration vers l'assemblée. C'est comme si le prêtre était devenu le personnage principal, et qu'on avait donné congé à Dieu. C'est comme si on participait à une réunion amicale de catholiques, dirigée par un prêtre plus ou moins bon animateur, orateur et chanteur. Cela ressemble alors à une célébration protestante, d'où Dieu est carrément absent.

    Lorsque le prêtre est tourné vers Dieu, il ne tourne pas le dos à l'assemblée, il est comme tous les fidèles, tourné vers Dieu. Il est un modèle d'adoration de Dieu. Une messe, c'est d'abord une rencontre avec Dieu, pas avec des hommes. On entre dans une église pour aimer et rencontrer Dieu. On en sort pour aimer et rencontrer son prochain (ite missa est).

    Si l'église est devenue simplement un simple lieu de rencontres, et si la messe est devenue simplement une réunion amicale de catholiques, pas étonnant que beaucoup trouvent qu'ils ont beaucoup d'autres réunions amicales à leur disposition. Ce qui doit distinguer la messe de toutes ces réunions amicales, plus ou moins bien animées, c'est justement la présence de Dieu. Une présence qui demande respect, amour, adoration.

    Il est navrant que des catholiques préfèrent telle ou telle messe simplement parce que tel prêtre parle mieux qu'un autre. C'est d'abord à l'écoute de Dieu qu'ils doivent être pendant la messe. Il vaut mieux un prêtre qui bégaie devant les fidèles mais qui leur montre tout l'amour qu'il met dans son dialogue avec Dieu. Il faut des prêtres qui rendent Dieu présent, jusqu'à s'effacer eux-mêmes.

  • Prenons la célébration vers l'assemblée.


    Merci pour ce bon commentaire, Pauvre Job; pour ma part, j'en comprends bien maintenant le sens, qui m'échappait jusqu'à présent.


    Par contre concernant les deux derniers paragraphes:
    j'aimerais dire ceci:

    1) "Si l'église est devenue simplement un simple lieu de rencontres, et si la messe est devenue simplement une réunion amicale de catholiques, (...), ."

    Je voudrais dire que si nous voulons arriver à cette compréhension très juste de ce que devrait être la célébration de messe, non pas une réunion amicale, mais une réelle présence avec Dieu dans le respect, l'amour et l'adoration, il EST IMERATIF, mais alors là super IMPERATIF, que tous les prêtres qui se disent catholiques, et qui représentent Jésus, mettent plus en évidence MARIE au sein de leur paroisse. Ils doivent en parler, et manifester plus l'impact de Marie sur le Coeur de Jésus! Jésus aimait tout particulièrement sa mère, et nous pouvons tout obtenir de lui en respectant de façon humble la Reine de l'Eglise en tant que telle! Marie est la première à nous montrer le comportement parfait à avoir vis-à-vis du Christ, la soumission vis-à-vis de Dieu. Si Jésus est le chemin vers Dieu, Marie est notre chemin vers la source! Jésus. Elle aime et adore Jésus d'un amour parfait et exemple! Elle est celle que l'Esprit-Saint écoute et reçoit 100%. Elle EST l'incontournable vers qui nous devons nous tourner pour recevoir les lumières de l'Esprit-Saint dans notre coeur.
    Si tant de gens se tournent vers le protestantisme, pentecotisme, et Cie, y trouvant une "convivialité humaine du monde" qu'ils comprennent mieux que la convivialité "amoureuse" de Dieu, c'est uniquement parce que beaucoup de nos prêtres catholiques ne sont, eux-mêmes pas suffisamment conscient de ce que Marie doit être pour eux, aussi ils ne peuvent pas transmettre le respect, l'amour, ... au sein de l'Eglise! Ils ne prennent pas TOUS Marie, chez eux, dans leur coeur, comme Jean le fit au pied de la croix.
    Je le déplore très fort.
    Ainsi je suis triste lorsque je vois certaines églises où Marie est à peine représentée, et où on ne lui réserve que très peu de magnifiques chants ou paroles, chapelets, rosaires, prières qui lui reviennent à elle Reine de l'Eglise et de tous les peuples. Je déplore encore plus la non-présence du prêtre responsable de la paroisse aux chapelets, ou moments d'Adoration, comme si leur présence était superflue! Tandis qu'un prêtre gère le sacrement de la réconciliation, un autre doit être présent aux chapelets, ... voire même l'organiser lui-même. Le prêtre donne souvent "son" travail aux laïcs présents. Il oublie qu'il est celui qui a voulu être le premier, donc le serviteur de Dieu, de Marie.

    .
    Par contre, je perçois que dans certaines autres églises, ou fraternités, qui ont vraiment pris Marie dans leur coeur, et lui donne vraiment la place à côté du Christ; Elle Tabernacle de Jésus! et bien le respect, l'adoration, l'amour/tendresse sont mille fois présents, et le prêtre est vraiment "serviteur de Jésue et Marie. Il y a dans ces églises là un "aura".
    J'avoue privilégier ces églises là; sans honte, ni culpabilité.



    2) "Il est navrant que des catholiques préfèrent telle ou telle messe simplement parce que tel prêtre parle mieux qu'un autre. (...) "

    C'est dû au manque de "Marie" dans le coeur du prêtre concerné. Qu'il bégaie, ou soit ceci ou cela, ... importe peu!

    N'oublions pas, comme le disait Louis-Marie de Montfort, que celui/celle qui prend Marie en soi, pour être guidé vers Jésus, Dieu, l'Esprit Saint, et bien l'Esprit Saint coure entrer directement dans cette âme et la vivifie!
    Le prêtre qui honore Marie, la fait connaître amoureusement à ses paroissiens, incite ses paroissiens à l'aimer et à suivre son exemple, à l'appeler au secours comme une maman (nous éternels petits enfants de Dieu!) , reçoit des grâces toutes particulières de Dieu par Jésus, par l'Esprit Saint. J'en suis persuadée.

    C'est Marie qui nous fait devenir "adulte dans la foi", près à suivre le Père. Les prêtres qui prendraient conscience de cela feraient des miracles dans l'Eglise. Marie est la Clé du Tabernacle.

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