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liturgie

  • Renouant avec la tradition, le pape Léon XIV va conférer le pallium à 48 nouveaux archevêques métropolitains

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    D'Hannah Brockhaus sur CNA

    Le pape Léon XIV va conférer le pallium à 48 nouveaux archevêques métropolitains

    27 juin 2025

    Le pape Léon XIV bénira et remettra dimanche le « pallium » — un vêtement de laine blanche symbolisant l'autorité pastorale et l'unité avec le pape — à 48 nouveaux archevêques métropolitains, revenant à une coutume modifiée par le pape François en 2015.

    Léon Ier imposera les palliums lors d'une messe pour la solennité des saints Pierre et Paul dans la basilique Saint-Pierre, le 29 juin. (...)

    Le pallium est une étroite bande circulaire de laine blanche ornée de pendentifs sur le devant et le dos. Il est orné de six petites croix noires et de trois épingles (appelées spinulae), qui ressemblent à la fois aux épines et aux clous utilisés pour crucifier Jésus.

    VATICAN - The Pope will hand over the Pallium to 31 Metropolitan  Archbishops, 13 of the territories of Propaganda Fide - Agenzia Fides

    Il est conféré au patriarche de rite latin de Jérusalem et aux archevêques métropolitains – l'archevêque diocésain de la ville principale d'une province ou d'une région ecclésiastique – comme symbole de communion, d'autorité et d'unité avec le pape et sa mission pastorale de pasteur du peuple de Dieu. Le pape porte également le pallium sur sa chasuble lorsqu'il célèbre la messe.

    Jusqu’à ce que le pape François change la politique en 2015, il était de coutume depuis des siècles que le pape impose le pallium sur les épaules de chaque nouvel archevêque métropolitain créé au cours de l’année précédente.

    Il y a dix ans, le pape François a choisi de bénir uniquement les palliums, puis de les remettre à chacun des nouveaux archevêques pour qu'ils soient revêtus par le nonce apostolique dans leur propre archidiocèse, en signe de la relation de l'archevêque avec l'Église locale.

    Selon le maître des cérémonies liturgiques, l'archevêque Diego Ravelli, le pape Léon bénira et imposera personnellement les palliums aux archevêques.

    Avant que les vêtements ne soient remis aux archevêques métropolitains, ils sont placés pendant un certain temps dans un endroit près du tombeau de saint Pierre, sous l'autel principal de la basilique Saint-Pierre, pour renforcer le lien de l'évêque avec Pierre par la succession apostolique.

    La tradition selon laquelle le pape remettait un pallium à certains évêques remonte au VIe siècle, bien que certains historiens pensent qu'une version du pallium, semblable à un manteau, existait déjà et était portée par les chrétiens au Ier siècle. Au IXe siècle, tous les évêques métropolitains étaient tenus de porter le pallium sur leur territoire.

    Une autre tradition liée aux pallia et dont on pense qu'elle remonte sous diverses formes au VIe siècle est la bénédiction des agneaux à partir desquels l'étole de laine, ou du moins une partie de celle-ci, est fabriquée.

    Pendant des siècles, chaque année, le 21 janvier, fête de sainte Agnès, deux jeunes agneaux étaient amenés à la basilique Sainte-Agnès pour être bénis par le pape. Ils étaient ensuite confiés aux bénédictines de la basilique Sainte-Cécile pour être tondus et leur laine tissée pour former le nouveau pallium. Si aujourd'hui encore, les palliums sont confectionnés en laine d'agneau, la bénédiction papale des agneaux a été supprimée par le pape François quelques années après son pontificat.

    Lors de la messe inaugurale du pape Benoît XVI, le 24 avril 2005, il a expliqué le symbolisme du pallium et de la laine d'agneau comme « destinés à représenter la brebis perdue, malade ou faible que le berger place sur ses épaules pour la porter aux eaux de la vie ».

  • Nunc scio vere (Introït pour la fête des saints Pierre et Paul)

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    Introitus Introit
    Act. 12, 11 Act. 12,11
    NUNC scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum: et erípuit me de manu Heródis, et de omni exspectatióne plebis Iudæórum. Ps. 138, 1-2 Dómine, probásti me, et cognovísti me: tu cognovísti sessiónem meam, et resurrectiónem meam. ℣. Glória Patri. Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé Son ange : qu’Il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif. Ps. 138, 1-2. Seigneur, Tu m'as sondé, et Tu me connais : Tu sais quand je m’assieds, et quand je me lève.

    Les pièces grégoriennes de la fête des saints Pierre et Paul (Una Voce)

  • Le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré

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    Une homélie du pape Benoît XVI :

    020109_adoration.jpg« Ce soir, je voudrais méditer avec vous sur deux aspects, liés entre eux, du Mystère eucharistique: le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré. Il est important de les prendre à nouveau en considération pour les préserver des visions incomplètes du Mystère lui-même, comme celles que l’on a pu constater dans un passé récent.
    Avant tout, une réflexion sur la valeur du culte eucharistique, en particulier de l’adoration du Très Saint Sacrement. C’est l’expérience que nous vivrons aussi ce soir, après la messe, avant la procession, pendant son déroulement et à son terme.

    Une interprétation unilatérale du concile Vatican II avait pénalisé cette dimension en réduisant en pratique l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à travers laquelle le Seigneur convoque son peuple, le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être replacée dans un juste équilibre.

    En effet - comme c’est souvent le cas - pour souligner un aspect, on finit par en sacrifier un autre. Ici, l’accent mis sur la célébration de l’Eucharistie s’est fait aux dépends de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace existentiels. Et ainsi, l’on perçoit moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, une présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme “Cœur battant” de la ville, du pays, du territoire avec ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne.

    En réalité, c’est une erreur que d’opposer la célébration et l’adoration, comme si elles étaient concurrentes. C’est justement le contraire : le culte du Saint Sacrement constitue comme le “milieu” spirituel dans lequel la communauté peut célébrer l’Eucharistie d’une manière juste et vraie. C’est seulement lorsqu’elle est précédée, accompagnée et suivie de cette attitude intérieure de foi et d’adoration que l’action liturgique peut exprimer toute sa signification et sa valeur.

    La rencontre avec Jésus dans la Messe se réalise vraiment et pleinement lorsque la communauté est en mesure de reconnaître que, dans le Sacrement, il habite dans sa maison, nous attend, nous invite à sa table, et puis, après que l’assemblée s’est dispersée, qu’il reste avec nous, par sa présence discrète et silencieuse, et nous accompagne de son intercession, en continuant à recueillir nos sacrifices spirituels et à les offrir au Père.

    A ce propos, je voudrais souligner l’expérience que nous allons vivre ensemble aussi ce soir. Au moment de l’adoration, nous sommes tous sur le même plan, agenouillés devant le Sacrement de l’Amour. Le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel se trouvent réunis dans le culte eucharistique. (...) Il est évident pour tous que ces moments de veillée eucharistique préparent la célébration de la Messe, préparent les cœurs à la rencontre, si bien qu’elle en devient elle aussi plus féconde. Etre tous en silence de façon prolongée devant le Seigneur présent dans son Sacrement, est l’une des expériences les plus authentiques de notre “être Eglise”, qui est accompagnée de façon complémentaire par celle de célébrer l’Eucharistie, en écoutant la Parole de Dieu, en chantant, en s’approchant ensemble de la table du Pain de vie.

    Communion et contemplation ne peuvent pas être séparées, elles vont de pair. Pour communier vraiment avec une autre personne, je dois la connaître, savoir rester auprès d’elle en silence, l’écouter, la regarder avec amour. Le vrai amour et la vraie amitié vivent toujours de cette réciprocité de regards, de silences intenses, éloquents, pleins de respect, et de vénération, afin que la rencontre soit vécue en profondeur, de façon personnelle et non pas superficielle. Et hélas, s’il manque cette dimension, même la communion sacramentelle peut devenir, de notre part, un geste superficiel. En revanche, dans la vraie communion, préparée par l’entretien de la prière et de la vie, nous pouvons dire au Seigneur des paroles de confiance, comme celles qui viennent de résonner dans le psaume responsorial : “Je suis ton serviteur fils de ta servante, / tu as défait mes liens. / Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâces, / j'appellerai le nom du Seigneur” (Ps 115, 16-17).

    Je voudrais maintenant passer brièvement au deuxième aspect : le caractère sacré de l’Eucharistie. Là aussi, on a, dans un passé récent, senti les conséquences d’un certain malentendu sur le message authentique de la Sainte Ecriture. La nouveauté chrétienne concernant le culte a été influencée par une certaine mentalité sécularisée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Il est vrai, et cela reste toujours valable, que le centre du culte n’est plus désormais dans les rites et dans les sacrifices anciens, mais dans le Christ lui-même, dans sa personne, dans sa vie, dans son mystère pascal. Et cependant, on ne doit pas déduire de cette nouveauté fondamentale que le sacré n’existe plus, mais qu’il a trouvé son accomplissement en Jésus Christ, Amour divin incarné.

    La Lettre aux Hébreux que nous avons écoutée ce soir dans la seconde lecture, nous parle justement de la nouveauté du sacerdoce du Christ, “grand prêtre des biens à venir” (He 9, 11), mais il ne dit pas que le sacerdoce est terminé. Le Christ “est médiateur d’une nouvelle alliance” (He 9, 15), scellée dans son sang, qui purifie “notre conscience des œuvres mortes” (He 9, 14). Il n’a pas aboli le sacré, mais il l’a porté à son accomplissement, en inaugurant un culte nouveau, qui est certes pleinement spirituel, mais qui cependant, tant que nous sommes en chemin dans le temps, se sert encore de signes et de rites, qui ne disparaîtront qu’à la fin, dans la Jérusalem céleste, là où il n’y aura plus aucun temple (cf. Ap 21, 22). Grâce au Christ, le caractère sacré est plus vrai, plus intense, et, comme il advient pour les commandements, plus exigeant aussi ! L’observance rituelle ne suffit pas, mais il faut la purification du cœur, et l’engagement de la vie.

    Je voudrais aussi souligner que le sacré a une fonction éducative et que sa disparition appauvrit inévitablement la culture, en particulier la formation des nouvelles générations. Si, par exemple, au nom d’une foi sécularisée qui n’aurait plus besoin des signes sacrés, on abolissait la procession du “Corpus Domini” dans la ville, le profil spirituel de Rome se trouverait “aplati” et notre conscience personnelle et communautaire s’en trouverait affaiblie. Ou bien, pensons à une mère et à un père qui, au nom de la foi désacralisée, priveraient leurs enfants de tout rituel religieux: ils finiraient en réalité par laisser le champ libre aux innombrables succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et à d’autres signes, qui pourraient devenir plus facilement des idoles. Dieu, notre Père, n’a pas agi ainsi avec l’humanité : il a envoyé son Fils dans le monde, non pour abolir, mais pour porter le sacré aussi à son accomplissement. Au sommet de cette mission, lors de la Dernière Cène, Jésus a institué le sacrement de son Corps et de son Sang, le Mémorial de son Sacrifice pascal. En agissant ainsi, il s’est mis lui-même à la place des sacrifices anciens, mais il l’a fait à l’intérieur d’un rite, qu’il a commandé aux apôtres de perpétuer, comme le signe suprême du véritable Sacré, qui est Lui-même. C’est avec cette foi, chers frères et sœurs, que nous célébrons aujourd’hui et chaque jour le Mystère eucharistique et que nous l’adorons comme le centre de notre vie et le cœur du monde. Amen. »

    (Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu du 7 juin 2012)

    Lu sur le site « Pro Liturgia » : http://www.proliturgia.org/

     JPSC

  • Ave Verum (Byrd, Mozart)

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    Ave Ave verum corpus
    Natum de Maria Virgine
    Vere passum immolatum
    In cruce pro homine
    Cujus latus perforatum
    Unda fluxit et sanguine
    Esto nobis praegustatum
    In mortis examine
    In mortis examine.

    Ô véritable corps
    Né de la Vierge Marie,
    Qui a été sacrifié et immolé
    Sur la croix pour l’être humain
    Dont le côté a été transpercé
    D’où l’eau et le sang mêlés ont jailli
    Soit pour nous un avant-goût du paradis
    Dans l’épreuve de la mort
    Dans l’épreuve de la mort. 

  • La Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement (Liège)

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    affiche fête dieu 2025.jpg

  • Sur La Nef : un entretien avec Dom Pateau, Père Abbé de Fontgombault

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    Du site de La Nef :

    Entretien avec Dom Pateau, Père Abbé de Fontgombault 

    Dom Pateau prend ici le temps d'exposer en profondeur ses vues sur la liturgie : la singularité du Missel de 1965, post-conciliaire mais très proche du rite ancien, le besoin d'unité de l'Église qui ne peut se résoudre dans l'uniformité, ce qu'était la perspective liturgique de Benoît XVI, la puissance évangélisatrice de l'ancien rite, le sens qu'il y aurait à réintroduire l'orientation et certains gestes traditionnels, les raisons du succès du rite tridentin. Il y est aussi question du pape François et du pontificat qui s'ouvre. 

    Lire l'entretien

  • "La polyphonie elle-même, d'ailleurs, est une forme musicale chargée de sens, pour la prière et pour la vie chrétienne." (Léon XIV)

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    DISCOURS DU SAINT-PÈRE LEON XIV
    AUX PARTICIPANTS À LA MANIFESTATION PROMUE
    PAR LA FONDATION DOMENICO BARTOLUCCI
    À L'OCCASION DU 500E ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE G.P. DA PALESTRINA

    Sala Regia du Palais Apostolique
    Mercredi 18 juin 2025

    ___________________________________

    Chers frères et sœurs, bonsoir !

    Après avoir écouté ces voix angéliques, il serait presque préférable de ne pas parler et de nous laisser sur cette belle expérience...

    Je voudrais saluer Son Éminence le Cardinal Dominique Mamberti, Sœur Raffaella Petrini, les estimés orateurs et les distingués invités. C'est avec joie que je participe à cette rencontre au cours de laquelle nous célébrons, en paroles et en musique, la nouvelle émission philatélique promue par la Fondation Bartolucci et réalisée par la Poste du Vatican à l'occasion du cinq centième anniversaire de Palestrina.

    Giovanni Pierluigi da Palestrina est, dans l'histoire de l'Église, l'un des compositeurs qui a le plus contribué à la promotion de la musique sacrée, pour « la gloire de Dieu, la sanctification et l'édification des fidèles » (Saint Pie X, Motu proprio Inter plurimas pastoralis officii sollicitudines, 22 novembre 1903, 1), dans le contexte délicat, mais passionnant, de la Contre-Réforme. Ses compositions, solennelles et austères, inspirées du chant grégorien, unissent étroitement musique et liturgie, « donnant à la prière une expression plus douce et favorisant l'unanimité, et enrichissant les rites sacrés d'une plus grande solennité » (Ecum. Vat. II, Const. Sacrosanctum Concilium, 112).

    La polyphonie elle-même, d'ailleurs, est une forme musicale chargée de sens, pour la prière et pour la vie chrétienne. Tout d'abord, en effet, elle s'inspire du texte sacré, qu'elle se propose de « revêtir d'une mélodie appropriée » (Inter sollicitudines, 1) pour mieux atteindre « l'intelligence des fidèles » (ibid.). Il atteint d'ailleurs ce but en confiant les paroles à plusieurs voix, chacune les répétant de manière originale, avec des mouvements mélodiques et harmoniques variés et complémentaires. Enfin, il harmonise le tout grâce à l'habileté avec laquelle le compositeur développe et entrelace les mélodies, en respectant les règles du contrepoint, en les faisant se faire écho les unes aux autres, parfois même en créant des dissonances, qui trouvent ensuite leur résolution dans de nouveaux accords. Cette dynamique d'unité dans la diversité - métaphore de notre cheminement commun de foi sous la conduite de l'Esprit Saint - a pour effet d'aider l'auditeur à entrer toujours plus profondément dans le mystère exprimé par les mots, en y répondant, le cas échéant, par des répons ou des alternatim.

    C'est précisément en raison de cette richesse de formes et de contenus que la tradition polyphonique romaine, en plus de nous avoir légué un immense patrimoine artistique et spirituel, continue d'être aujourd'hui encore, dans le domaine de la musique, un point de référence vers lequel se tourner, avec les adaptations nécessaires, pour la composition sacrée et liturgique, afin que, par le chant, « les fidèles participent pleinement, consciemment et activement à la liturgie » (Sacrosanctum Concilium, 14), avec une profonde implication de la voix, de l'esprit et du cœur. De tout cela, la Missa Papae Marcelli, dans son genre, est un exemple par excellence, tout comme le précieux répertoire de compositions que nous a laissé l'inoubliable cardinal Domenico Bartolucci, illustre compositeur et directeur pendant près de cinquante ans de la Chapelle musicale pontificale « Sixtine ».

    Je remercie donc tous ceux qui ont rendu cette rencontre possible : la Fondation Bartolucci, les orateurs, le chœur et vous tous. Je me souviens de vous dans mes prières. Saint Augustin, parlant du chant de l'Alléluia de Pâques, disait : "Chantons-le maintenant, mes frères [...]. Comme le chantent les voyageurs, chantez mais marchez [...]. Avancez, avancez dans le bien [...]. Chantez et marchez ! Ne vous détournez pas de la route, ne regardez pas en arrière, ne vous arrêtez pas" (Sermo 256, 3). Faisons nôtre son invitation, en particulier en ce saint moment de liesse. Ma bénédiction à tous.

  • Les pièces grégoriennes de la Fête-Dieu

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    Du site d'Una Voce :

    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu) : Fontgombault (1981) et En-Calcat (1964)

  • Fête-Dieu - Liège - autour du jeudi 19 juin 2025

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    Festivités populaires de la Fête-Dieu 2025

    779ème édition de la Fête-Dieu à Liège autour du jeudi 19 juin

    Probablement la plus ancienne fête liégeoise célébrée sans interruption.

    A l'invitation de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, nous célébrerons la 779ème Fête-Dieu, du 15 au 24 juin 2025. Pendant cette semaine, plus de 25 événements et célébrations seront proposés :
    expositions, concerts, eucharisties, conférences, rencontres, prières.

    En particulier la traditionnelle et 779ème célébration annuelle de la Fête-Dieu le jeudi 19 juin en la
    basilique Saint-Martin à 19h. L’eucharistie solennelle sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie de la procession des peuples du monde vers la cathédrale Saint-Paul au son des trompes de chasse.

    Elle marquera des pauses à la collégiale Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, l’Opéra, la Vierge de Del’Cour en Vinâve d’ile. A l’arrivée à la cathédrale Saint-Paul vers 21h00, une grande soirée aura lieu : la NightFever avec 1.000 bougies pour la paix.

    De nombreuses activités culturelles sont proposées, en particulier
    • exposition internationale sur les miracles eucharistiques conçue par le - bientôt- saint Carlo Acutis en 4 haut-lieux de Liège: Cathédrale Saint-Paul, Sanctuaire de Sainte-Julienne, Basilique Saint-Martin et église Saint-Nicolas,
    • exposition sur l'Eucharistie dans l'enfer des camps de déportations à l'église du Saint-Sacrement
    • grand ciné-débat le mardi 24 juin autour du film "Bonhoeffer, l'espion de Dieu" tourné en partie à Liège sur le thème : jusqu'où aller dans la résistance aux totalitarismes ?

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège dit : « Je me réjouis de l’intérêt croissant de tant de liégeois et d’ailleurs pour ce trésor patrimonial immatériel et spirituel de notre cité. Sous l’impulsion de femmes mystiques et engagées socialement, en particulier sainte Julienne de Cornillon, la Fête-Dieu a été créée en 1246 à Liège par mon prédécesseur. Il s’agit d’une des plus anciennes fêtes liégeoises. Etendue mondialement dès 1264, elle est fériée dans de nombreux pays. Elle est célébrée dans tous les diocèses du monde sous le nom de Fête du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ. Le pape Léon XIV lui-même mène la procession à Rome. »

    Jacques Galloy, membre du comité organisateur, explique « A Liège, une semaine de festivités est organisée, sur les deux rives de la ville et dans la région dont Banneux et Tancrémont. En 2024, plus de 2.000 personnes ont participé, tous âges confondus. »

    L'abbé Jean-Pierre Pire, Doyen de Liège dit : « Cette semaine est également l’occasion de prendre le temps de s’arrêter pour prier pour la paix dont le monde a actuellement tant besoin. De nombreux lieux seront ouverts et des temps de prière, libres ou animés, sont proposés. Le jeudi 19 juin, après l’Eucharistie solennelle à St-Martin et la procession de la Fête-Dieu, nous invitons les liégeoises et les liégeois à venir déposer une bougie pour la paix à la cathédrale entre 21h et minuit ».

    cliquer sur l'image pour agrandir

    https://liegefetedieu.be/

  • D'après le cardinal Burke, la corruption doctrinale et morale est « directement liée » aux abus de la liturgie

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Cardinal Burke : La corruption doctrinale et morale est « directement liée » aux abus de la liturgie

    Rappelant les avertissements des papes et des saints, le cardinal Burke a déclaré que la négligence du droit et de la tradition liturgiques a ouvert la voie à une confusion généralisée sur la foi et la morale.

    LONDRES — Le cardinal Raymond Burke a appelé le pape Léon XIV à lever les restrictions sur la liturgie d'avant 1970, soulignant que le respect de la tradition liturgique est essentiel à la mission de l'Église catholique et que la corruption doctrinale et morale se manifeste par des « divisions et des factions » qui conduisent à des abus liturgiques. 

    S'exprimant par liaison vidéo lors d'une conférence à Londres célébrant les 60 ans de la Société de la messe latine d'Angleterre et du Pays de Galles, le cardinal Burke a rappelé que la difficulté la plus grave à laquelle saint Paul était confronté dans l'Église primitive de Corinthe était « l'abus qui s'était introduit dans la célébration de la Très Sainte Eucharistie » et qu'il était « directement lié aux divisions doctrinales et morales entre les membres de la communauté ».  

    L’histoire de l’Église, a-t-il dit, montre que « la corruption doctrinale et morale dans l’Église se manifeste dans la falsification du culte divin », ajoutant que « là où la vérité de la doctrine et la bonté des mœurs ne sont pas respectées, la beauté du culte ne l’est pas non plus ».  

    La solution, a-t-il dit, est un respect renouvelé de la Tradition et des lois régissant la liturgie sacrée. 

    Le cardinal américain a également déclaré à la conférence qu'il avait déjà demandé au pape Léon XIV de lever les restrictions sur la messe traditionnelle en latin « dès que cela sera raisonnablement possible » dans l'espoir que la situation soit rétablie comme elle l'était pendant le pontificat de Benoît XVI.  

    Au début de son discours, le cardinal Burke a cité Prosper d'Aquitaine, Père de l'Église du Ve siècle, qui a déclaré : « La loi de la prière postule la loi de la foi. » Le cardinal a ajouté que la liturgie sacrée est « l'expression la plus élevée de notre vie en Christ et, par conséquent, le véritable culte ne peut que refléter la vraie foi. »  

    La liturgie sacrée est le « plus grand trésor » de l’Église et elle est irremplaçable, a-t-il poursuivi, ajoutant que « le désordre et la corruption » au sein de la foi et de sa pratique ne pourront pas résister à la « vérité, à la beauté et à la bonté contenues dans le culte de Dieu « en esprit et en vérité » ».  

    Respect de la tradition 

    Il a également souligné que le culte divin n’a pas été établi par l’homme mais par Notre Seigneur lui-même, et que la fidélité à la Tradition – telle qu’elle a été transmise depuis l’époque des apôtres – est donc primordiale.  

    « Le respect de la Tradition n’est rien de moins que le respect du ius divinum » (du droit divin), a-t-il dit, et est essentiel pour « la relation juste et équitable entre Dieu et sa création », en particulier l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. 

    Mais il a noté une « focalisation exagérée sur l’aspect humain de la liturgie sacrée » dans la période postconciliaire des 60 dernières années, ce qui, selon lui, conduit à une diminution de l’importance accordée à la rencontre avec Dieu à travers les signes sacramentels et à une négligence de « la juste relation de l’homme avec Dieu ».  

    Le cardinal a blâmé l'antinomisme — la croyance selon laquelle il n'y a aucune obligation d'observer la loi morale — qui s'est répandu depuis les années 1960 et a donné naissance à « l'antinomisme liturgique » qu'il a qualifié de manifestation « la plus hideuse ». 

    Il a rappelé à l'auditoire que le « premier objectif » des Dix Commandements est le culte divin et que le principe fondamental du ius divinum est « le droit de Dieu à recevoir l'adoration de l'homme selon ses ordres ». Si l'adoration offerte à Dieu « en esprit et en vérité », qu'il a qualifiée de « don de Dieu à l'homme », n'est pas honorée, alors la loi de Dieu est « corrompue à des fins humaines », a-t-il déclaré. « Ce n'est qu'en observant et en honorant le droit de Dieu à être connu, adoré et servi selon ses ordres que l'homme trouve son bonheur. »

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  • La préfète Brambilla lance sa première initiative contre les abbayes traditionnelles

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    Lu sur InfoVaticana :

    La préfète Brambilla lance sa première initiative contre les abbayes traditionnelles

    Le préfet Brambilla ordonne la visite à Heiligenkreuz alors que les moines cisterciens processent dans l’abbaye

    Heiligenkreuz, premier objectif de la nouvelle équipe à la tête du Dicastère pour la vie consacrée

    Le média Silere non possum lance un avertissement clair : l’interdiction des monastères traditionnels a commencé. Dans une publication récente, les médias révèlent que le Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique a ordonné une visite apostolique à l’abbaye historique cistercienne de Heiligenkreuz, en Autriche, l’une des communautés monastiques les plus florissantes d’Europe.

    La décision porte la signature de la nouvelle équipe qui dirige le dicastère : sœur Simona Brambilla, nommée préfète en janvier, et sœur Tiziana Merletti, secrétaire depuis mai. Les deux religieux, formés dans un climat idéologique clairement progressiste, semblent prêts à agir fermement contre les communautés qui ne se conforment pas à leur façon de comprendre la vie religieuse.

    Des monastères traditionnels florissants à l’honneur

    Heiligenkreuz, une abbaye qui allie fidélité à la tradition, riche liturgie et vie communautaire dynamique, a réussi quelque chose que beaucoup d’autres n’ont pas réussi : attirer de nombreuses vocations. Et ce n’est pas un cas isolé. Au sein des différents ordres monastiques, il y a une tendance croissante : de nombreuses abbayes, jouissant de l’autonomie juridique reconnue par le droit canonique, choisissent de vivre leur charisme plus fidèlement à leurs règles fondamentales, c’est-à-dire avec une interprétation plus traditionnelle. Cette ferveur renouvelée non seulement attire des vocations, mais dans de nombreux cas, elle revitalise la vie spirituelle de ceux qui les entourent.

    Mais ce succès semble avoir suscité des appréhensions dans les secteurs ecclésiastiques peu disposés à laisser place à des modèles alternatifs à un progressisme encore dominant. Cette visite apostolique ne répondrait pas à de véritables problèmes internes, mais serait une action motivée par des critères idéologiques et des pressions internes au sein de l’ordre cistercien lui-même, dirigé par l’abbé général Mauro Giuseppe Lepori.

    Une stratégie d’attrition contre ce qui fonctionne

    Lepori, identifié à une ligne plus adaptée aux temps nouveaux et proche du mouvement Communion et Libération, aurait ciblé Heiligenkreuz et d’autres abbayes similaires pour ne pas avoir suivi ses orientations. Loin de la neutralité qui devrait caractériser sa fonction, elle a promu un processus de contrôle qui, plutôt que de rechercher le bien des communautés, semble viser à punir leur succès.

    Derrière beaucoup de ces visites apostoliques, il n’y a guère plus que des rumeurs, des critiques non fondées ou des rapports anonymes. La formule est simple : lorsqu’une communauté traditionnelle se développe, quelqu’un – soit par idéologie, soit par jalousie personnelle – lance des accusations plus ou moins voilées. C’est suffisant pour ouvrir un processus qui peut aboutir à une intervention extérieure ou même à la destitution de l’abbé légitimement élu.

    Ce qui se passe à Heiligenkreuz est le symptôme de quelque chose de plus large : un climat d’hostilité institutionnelle à l’égard des formes traditionnelles de vie religieuse, surtout lorsqu’elles prospèrent. Et la visite apostolique n’est pas une exception, mais un premier pas visible dans une politique qui pourrait s’intensifier dans les mois à venir.

    Si l’on punit l’épanouissement des monastères fidèles à la Règle et à la tradition, quel genre de renouveau est destiné à la vie consacrée ? La question reste ouverte, tandis qu’en Autriche une communauté de prière attend l’arrivée des provinciaux envoyés de Rome.