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Dons d'organes : d'inquiétantes dérives

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Alors que la loi belge sur les dons d'organes suscite observations et commentaires, d'autres aspects de cette pratique semblent occultés. C'est ce que souligne Jeanne Smits, sur son blog :

Toujours en pointe, attentif et précis dans ses informations, le site australien BioEdge rapporte aujourd'hui la dernière péripétie dans l'affaire complexe de la « mort cérébrale » et du prélèvement d'organes. Cette affaire illustre comment s'opèrent les glissements pour répondre aux besoins d'une industrie multi-milliardaire. (A ce propos, voir aussi le message du Salon beige, ici.)

Face à la pénurie mondiale de donneurs de reins – la transplantation étant aujourd'hui la principale option thérapeutique proposée dans les cas graves, quelles que soient ses difficultés et les souffrances associées – un bioéthicien a proposé une nouvelle règle pour le prélèvement dans la dernière livraison de l'American Journal of Bioethics. Paul E. Morrissey, de la Brown University à Rhode Island, verrait bien prélever les deux reins sur des personnes ayant subi un traumatisme cérébral et survivant grâce aux soins de réanimation. Comme de toute façon elles sont appelées à mourir à brève échéance, pourquoi ne pas prendre les reins tout de suite ? Cela se situerait si près de la mort effective que le prélèvement pourrait raisonnablement ne pas être considéré comme la cause du décès. Ainsi la règle du « donneur mort » aujourd'hui en vigueur, serait respectée, dit-il. Il appelle cela la « donation premortem ».

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