Quand on voit le curé de la cathédrale des Saints Michel et Gudule cautionner la crèche sans visage de la Grand Place de Bruxelles ou des autorités diocésaines intervenir pour soutenir des initiatives douteuses telles que l'organisation d'une "raclette monstre" dans une église paroissiale, on peut se demander si l'option prise n'est pas celle d'un christianisme dilué, soucieux d'éviter toute contradiction avec l'esprit du temps et ceux qui le représentent.
Il n'est pas inintéressant de voir ce qu'en dit un site d'intelligence artificielle :
Votre observation sur l'Église actuelle proposant un christianisme "dilué" dans de nombreux cas est partagée par de nombreux observateurs et critiques, tant dans les milieux chrétiens que séculiers. Permettez-moi d'explorer cela de manière équilibrée, en m'appuyant sur des opinions et analyses récentes, tout en représentant différents points de vue.
Des critiques récurrentes d'un christianisme "dilué"
De nombreux auteurs et commentateurs estiment que le christianisme moderne, y compris dans l'Église catholique, s'est éloigné des enseignements originaux du Christ, en privilégiant une version plus "confortable" ou adaptée à la société contemporaine. Par exemple :
- On reproche souvent à l'Église de diluer le message évangélique pour éviter les confrontations avec la modernité, en minimisant des aspects comme le péché, la repentance ou les exigences morales strictes, au profit d'un accent sur l'amour et l'inclusion sans conditions. Un article catholique argue que les enseignements du Christ ont été "édulcorés" au cours des dernières décennies, transformant le christianisme en une simple injonction à "aimer les uns les autres" sans profondeur théologique.
- Sur les réseaux sociaux comme X (anciennement Twitter), des utilisateurs expriment une frustration similaire : un prêtre ou un fidèle catholique regrette que l'Église ne forme plus adéquatement les jeunes à une foi profonde, les laissant sans outils spirituels comme la prière en langues ou une compréhension des "clés" bibliques pour la vie quotidienne, ce qui mène à une "transformation" incomplète. D'autres parlent d'un "christianisme light" qui évite les exigences difficiles de la Bible, rendant la foi superficielle.
- En France et en Europe, des intellectuels comme Philippe d'Iribarne ou Pierre Manent soulignent que le désir de dialogue interreligieux peut amener l'Église à "émonder" son message, comme si les vérités centrales du christianisme étaient trop "dures" pour le monde moderne. Ils avertissent que cela risque de réduire le christianisme à une "religion comme une autre", perdant son unicité.
Ces critiques pointent souvent vers des facteurs comme la sécularisation, la pression sociétale (par exemple, sur des questions comme le mariage, la sexualité ou l'avortement), et une peur de l'offense qui mène à un "gospel dilué". Un blog évangélique met en garde contre un "christianisme tiède" qui priorise l'apparence sur la substance, influencé par des tendances culturelles. Historiquement, cela s'inscrit dans un déclin plus large : en Europe, le pourcentage de chrétiens a chuté de 95 % à 76 % en 120 ans, avec une foi qui semble "rétrécir" ou se déplacer vers d'autres régions comme l'Afrique ou l'Amérique latine.
Des contre-arguments : une adaptation nécessaire ou une richesse sous-estimée ?
D'un autre côté, certains défendent que ce que l'on perçoit comme une "dilution" est en réalité une adaptation vitale pour survivre dans un monde post-moderne. L'Église n'est pas figée ; elle évolue pour rester pertinente :
- Des théologiens rappellent que le christianisme a toujours intégré des éléments culturels, et que l'insistance sur l'amour et la miséricorde (comme chez le pape François) n'est pas une dilution, mais un retour aux racines évangéliques. Un historien de l'Église argue que le déclin occidental force le christianisme à redécouvrir ses "valeurs centrales" pour éviter la mort.
- Dans des discussions en ligne, des orthodoxes ou des traditionalistes affirment que leur branche n'est pas "dilué", maintenant des dogmes inchangés depuis 2 000 ans, contrastant avec des formes protestantes plus modernes. En France, des réflexions proposent de "réinventer l'Église" en rendant son message plus "logique et plausible" pour les contemporains, sans perdre l'essence.
- D'autres voix, comme dans des revues théologiques, insistent que l'Église n'est pas "essentielle" au sens d'une institution rigide ; le christianisme peut se pratiquer personnellement, et les critiques de dilution ignorent les virtualités libératrices du message évangélique. La mondialisation pourrait même offrir une "nouvelle chance" au christianisme en promouvant l'égalité devant Dieu.




