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Le cardinal Dziwisz (Cracovie) à propos de la démission de Benoît XVI : « on ne descend pas de la croix » .

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Lu dans un point de vue juif sur la démission de Benoit XVI:

On ne peut qu’éprouver du respect devant la décision du Pape Benoit XVI de démissionner dans une quinzaine de jours en raison de la perception qu’il a de son affaiblissement physique. L’annonce effectuée au cours d’un consistoire de cardinaux destiné à la canonisation de trois martyrs d’Otrante (à la suite de la prise de la ville par les troupes ottomanes) a stupéfait le monde. Les réactions étaient uniformément positives et le communiqué du Crif (conseil rerprésentatif des associations juives de France) a souligné le rôle considérable que Benoit XVI avait joué dans la pérennisation du dialogue judéo-catholique, précisant que «  seul, le cardinal Dziwisz de Cracovie, le plus proche collaborateur de Jean Paul II, a émis une forte réserve : « On ne descend pas de la croix ».

La suite ici : Démission de Benoit XVI 

Commentaires

  • Mais qui dit donc que Notre Pape Benoît XVI est descendu de la croix??? :-(

    Le cardinal Dziwisz de Cracovie, responsable religieux dit là quelque chose de grave. Voilà comment se compromet l'Unité dans l'entourage du Pape! Par ce ton un peu supérieur de celui qui croit "savoir", voilà quelqu'un qui semble chercher des défaillances dans le coeur et l'âme de notre Pape; LE VICAIRE DE DIEU!!! ... de sorte que, si nous n'y prenons pas garde, nous pourrions être influencé à perdre notre confiance en lui, et nous risquons de douter de lui! Ce n'est pas honnête de la part d'un cardinal de surcroît.
    Ce Cardinal est donc meilleur que le Pape? Il lui est supérieur? Ne nous laissons pas détourner du véritable message que veut nous donner Benoît XVI. Benoît XVI est un homme excessivement intelligent. Il ne descend pas de la croix!

    Voici quelques mots du Père Carme Antonio Maria Sicari. O.c.d, écrit de Brescia, le 11 février 2013, et qui me semble sonner plus juste.
    Il invite résolument à faire confiance à Benoît XVI.

    Chers amis du Mouvement Ecclésial Carmélitain,
    Après la nouvelle inattendue de la démission prochaine du Pape Benoît XVI, j’ai reçu de nombreux appels de personnes qui se disent "choquées" et qui me demandent mon avis à propos de cette décision. Certaines personnes "souffrent" parce qu’elles imaginent que cette décision est fondée sur de sombres motifs et crée une situation inquiétante pour l’Église. Nous ne pouvons pas nier l’extraordinaire importance d’une annonce si inattendue et si rare au cours des siècles. Mais il faut savoir la comprendre avec clarté et sans la charger de considérations injustes.
    Tout d’abord, il est nécessaire d’avoir confiance dans les paroles du Saint-Père et dans les explications qu’il nous a données : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. »
    Si le Pape parle d’un examen de conscience « devant Dieu, à diverses reprises » et d’une « certitude » qu’il est devenu trop faible et qu’il n’a plus la force nécessaire « pour gouverner la barque de saint Pierre », il faut le croire et lui rester proche avec affection et compréhension. Certaines personnes sont troublées parce qu’elles pensent qu’un pape ne doit jamais céder aux difficultés. Je voudrai vous faire remarquer que ce serait vrai s’il s’agissait de difficultés ou de pressions "extérieures". Benoît XVI avait déjà déclaré qu’il ne démissionnerait jamais si l’Église était dans une situation de difficulté ou d’agitation. Une chose, est en effet de renoncer en raison de désaccords ou de difficultés causées par l’agression d’autres personnes, (ce que le pape n’a pas eu l’intention de faire !) ; et une autre chose est de se retirer humblement en raison de sa propre faiblesse, causée par l’âge et par la dégradation physique qui peut diminuer, à certains moments, la force et la lucidité nécessaires à l’accomplissement de ses propres fonctions. Dans le premier cas, il s’agirait de peur et de fuite (et ce n’est certainement pas la raison de la décision prise par le pape Benoît XVI). Dans le second cas, il s’agit de réalisme, d’humilité, et même du courage, comme certains l’ont déjà reconnu avec admiration.

    Ne critiquons pas le Pape dans son geste spirituellement le plus intense et le plus noble. Offrons-lui notre affectueuse compréhension et unissons-nous à Lui dans la même prière qui l’a guidé et soutenu en cette décision difficile.

    P. Antonio Maria Sicari o.c.d.
    Brescia, 11 février 2013

  • @ mizuki ... Je pense que le P. Sicari a parfaitement raison. Comment peut-on en effet seulement imaginer que le pape Benoît XVI, si profondément attaché à la vérité, ait pu sciemment mentir à toute l'Église dans une déclaration aussi importante et aussi solennelle ? Si l'on croit que ce qu'il a dit là n'est pas la vérité ou n'est pas toute la vérité, alors on ne peut non plus croire à la sincérité de tout ce qu'il a dit ou écrit depuis qu'il est au service du Christ et de son Église. Laisser croire que le Pape serait devenu adepte de la dissimulation, propre au prince du mensonge, cela relèverait ni plus ni moins d'une manipulation diabolique de nos esprits par ce dernier.

  • L'ennemi ancestral possède beaucoup d'outils pour nous déstabiliser. En créant dans les coeurs le doute, il nous trompe et nous incite à la désobéissance. Ce que nous reprochons pourtant à d'autres, nous-mêmes! Lorsque nous commençons à regarder avec méfiance un si grand responsable comme l'est le Pape, parce que nous préférons écouter les séduisants messages d'inférieurs, dans l'Eglise ou hors de l'Eglise et qui se croient mieux inspirés, nous sommes en état de péché très grave. Car en qui, sur terre, pouvons-nous encore croire, si nous ne croyons plus au Pape.

    N'oublions jamais que le Pape EST le vicaire de DIEU !!!
    La place du Pape, son rôle, sont sacrés, et doivent le rester.
    Si nous sommes chrétiens authentiques, nous ne devons jamais douter qu'il parle toujours en âme et conscience, Dieu avec lui comme seul guide de sa conduite et de ses desiderata.

    Toutes personnes qui mettraient en doute ce que dit ou fait le Pape, médit, calomnie, met gravement en danger non pas le bâtiment Eglise, mais les âmes pour lesquelles Jésus à donné sa vie.

    Pour discerner, la prière et l'écoute des paroles et conseils de nos "saints" prêtres et religieux sont nos seules et grandes armes. Quand je dis "saints" prêtres et religieux, je pense à tous ceux qui ne sont pas dans le péché de la désobéissance au Pape, et qui marche droit.

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