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Platitudes cardinalices

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Lu sur le blog de Stéphanie Le Bars (Le Monde) :

"La question de la curie est une question ancienne. Il y a des trucs moches ou tristes ; on ne sait pas si c’est vrai ou pas, mais en tout cas, ce n’est pas très brillant ; ce n’est pas aussi clair et clean que tout le monde le souhaiterait", a estimé le cardinal Philippe Barbarin sur les ondes de RCF.

L’archevêque de Lyon a reconnu avoir espéré, lors de l'élection de Benoît XVI, qu’avec son expérience de la curie, cet "homme limpide" aurait pu"remettre de l’ordre". "Mais il n’a pas réussi, cela veut dire que c’est difficile." Il faudra donc à son successeur de "la lucidité, l’autorité et de la fermeté pour prendre des décisions."

Une "nouvelle définition de la fonction de la curie" est nécessaire, a de son côté estimé le cardinal André Vingt-Trois sur RTL. "Si on veut normaliser le fonctionnement de l’Eglise, ce n’est pas en mettant sur le pavois un grand chef qui aspirera tous les regards et toutes les attentions, a-t-il ajouté. Il faut continuer dans l’effort de Benoît XVI de gérer sa mission de façon moins spectaculaire et plus fondamentale. Nous avons besoin de quelqu’un qui n’ait pas un ego surdimensionné, mais qui soit capable de comprendre les civilisations différentes et d’être un pivot pour la communication entre les Eglises." A ses yeux, le prochain pape devra avoir "une stature internationale,  des capacités de communication, être spirituel et enraciné dans la foi".

Commentaires

  • Ce genre de bons conseils ne sont pas tous sans arrière-pensée.
    Sauf erreur, on les a aussi entendus de la bouche du cardinal Danneels lors de sa bien supeflue conférence de presse: pas de pape "fort", réformer la Curie, oui, mais pas pour renforcer le pouvoir pontifical...

  • Des rivalités entre le centre et la périphérie... C'est un grand classique.

    Quant au cardinal Danneels.
    Après le déclin de notre Eglise, et surtout après l'affaire de l'évêque de Bruges. Son prestige est devenu celui d'un nain de jardin.

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