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Le catholicisme "à la carte"

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Du Catholic Thing traduit sur France Catholique :

Depuis des années, l’expression "Catholicisme de cafétéria" [ou Catholicisme "à la carte"] est employée pour désigner une approche de la foi où chaque catholique fait le tri des enseignements de l’Église, les choisissant ou rejetant à sa convenance. Vus ainsi, les enseignements de l’Église, comme les menus de la carte d’une cafétéria, n’ont guère d’importance, ils sont tous proposés pour satisfaire les goûts personnels du consommateur. On peut choisir les enseignements les plus attrayants, et laisser tomber les plus ardus. Et nul n’est tenu d’excuser ses préférences ou ses choix.

St. Paul mettait Timothée en garde contre ceux qui « l’oreille les démangeant, se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. » (2 Tm, 4:3-4). Le catholicisme "à la carte" fait partie de ces fables, produit d’une époque qui a élevé l’individu au sommet de la connaissance, spécialement dans le domaine des croyances et de la morale. On trouve aisément n’importe où des maîtres de ce genre de relativisme, il y en a même au sein de l’Église.

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Commentaires

  • Nos sociétés baignent dans l'athéisme et son relativisme. Beaucoup de catholiques sont atteints indirectement par ce relativisme ambiant, car il est de plus en plus inscrit dans les lois civiles, dans les enseignements et dans les messages médiatiques.
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    Il faut se rendre compte que le relativisme est essentiel pour un athée. Sinon tout son édifice idéologique s'écroule. Il professe en effet le dogme que ce monde est incréé, qu'il n'a pas de créateur et que donc il n'a aucun sens, sens qui n'aurait pu lui être donné que par son créateur.
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    On peut lui objecter que, si ce monde n'a aucun sens, tout ce qu'il pourrait penser et nous dire de ce monde, n'en aurait aucun non plus, puisqu'il fait lui-même partie de ce monde et en est issu. Comme il ne sait pas répondre, il est obligé de prétendre qu'il serait capable de donner un sens à ce monde. Comme si le monde avait attendu le premier athée pour enfin avoir un sens.
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    Ce sens relatif à chaque être humain ne tient évidemment pas la route. Si l'on doit laisser à chacun des sept milliards d'être humains (ou à ceux qui en ont le temps et la capacité) le soin de définir leur propre sens de ce monde, cela revient à dire qu'il n'en a aucun et donc que cette recherche est nulle et non avenue. Le relativisme est donc une théorie nulle et non avenue, mais auquel l'athée se rattache comme à une bouée.
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    Et ce relativisme du sens de ce monde, se répercute évidemment sur le relativisme de la morale. Comment en effet définir une morale, définir ce qui est bien ou mal, quand le monde où s'exerce cette morale n'aurait aucun sens, ou que chaque être humain lui donnerait le sens qu'il veut, ce qui est une autre façon d'affirmer le non sens du monde ?

  • "On trouve aisément n’importe où des maîtres de ce genre de relativisme, il y en a même au sein de l’Église."

    Non seulement "il y en a" mais il arrive qu'on se demande où trouver ceux qui ne choisissent pas "à la carte".
    L'exemple parfait de cette dérive - semble-t-il - c'est cette mode qui persiste de faire lire systématiquement, à la messe dominicale, tel ou tel crédo privé.

    Ces textes sont relativement intéressants, sans doute, mais.

    Quand ils sont utilisés dimanche après dimanche, cela manifeste une volonté délibérée de relativiser le texte d'origine.
    On peut (et on doit) donc se demander pourquoi on impose cette déstabilisation-là du peuple de Dieu.
    Quelle nouvelle couleuvre veut-on lui faire avaler ?

  • @ Etienne ... Je me demande d'ailleurs d'où sortent ces textes de 'Credo à la carte' que l'on fait réciter d'autorité aux fidèles pendant la messe ? Est-ce le prêtre de la paroisse qui a fait œuvre originale, une sorte de petit Concile à lui tout seul ? Est-ce une autorité supérieure dans l'Église belge, qui l'impose comme 'Credo à la carte' pour son doyenné ou son diocèse ? Mais s'il est imposé, il n'est donc plus vraiment 'à la carte', cela devient l’œuvre d'un petit Concile un peu élargi. Ou alors, est-ce que cela viendrait d'un mouvement caché, dit 'œcuménique', pour nous faire avaler en douce la potion de l'une ou l'autre hérésie protestante ? Je n'ose imaginer que ces 'Credo à la carte' proviendraient de l'Évangile d'un franc maçon selon le Père Ringlet. Bien que cette méthode non transparente de procéder vis-à-vis du petit peuple, serait sans doute appréciée par les Frères maçons. S'il reste une autorité dans l'Église belge, pourrait-elle avoir la bonté d'informer le petit peuple de Dieu sur l'origine de ces 'Credo à la carte' ? Ce petit peuple veut bien professer sa foi, mais pas n'importe laquelle et surtout pas réciter un 'Credo' imposé par une 'autorité' qu'on ne lui révèle pas.

  • Pauvre Job, bonjour.

    N'ayant pas conservé la feuille ad hoc, de mémoire... Il y a le credo d'une paroisse bruxelloise, celui du R. P. Charles Delhez s.j. et trois ou quatre autres.

    Il y a évidemment anguille sous roche : cette manière de procéder est sans doute orientée vers un pseudo oecuménisme.
    On veut nous réconcilier avec un protestantisme ou l'autre, sans trop savoir lequel : ils ne sont pas réconciliés entre eux ; mais nous, nous devrions leur "courir après", sans savoir après qui.

    C'est la même démarche que pour la mauvaise traduction du Notre Père : "ne nous soumets pas à la tentation". Alors que le "ne nous laissez pas succomber à la tentation" était de bon aloi, on nous a imposé l'autre qui est ridicule.
    Et le bon peuple francophone a suivi sans broncher, par inculture et/ou par indifférence religieuse (s).

  • @ Etienne ... Je crois surtout que le peuple catholique est confiant envers ceux qui lui sont désignés comme les successeurs des apôtres. Mais malheureusement, lorsque certains faux apôtres se glissent parmi ceux-ci, cette confiance est abusée.
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    En ce qui concerne les différentes hérésies protestantes, elles forment une véritable tour de Babel, où Dieu Lui-même ne s'y retrouve pas ... et ne s'y trouve pas beaucoup. Elles ont en outre trop d'atomes crochus avec la franc maçonnerie. Au point que je me demande si cette franc maçonnerie n'est pas une tentative de les rallier toutes sous un même étendard, au nom de l'anti papisme et de l'anticléricalisme, qui sont les seuls vrais points de ralliement sur lesquels se rejoignent toutes ces hérésies, antagonistes entre elles.
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    L'unité des catholiques, surtout visible grâce au Pape, est donc sans doute une réalité qui les rend malades de jalousie, traversés qu'ils sont eux-mêmes par toutes les divisions et les divergences de doctrines les plus hétéroclites.

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