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Christianisme

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On le sait, les frontières du christianisme ne s'arrêtent pas au catholicisme. A l'image des protestants, on peut être chrétien sans croire en la transsubstantiation, en l'immaculée conception, en l'infaillibilité du pape ou aux sacrements. Des hommes aussi remarquables que C. S. Lewis ou Billy Graham nous montrent que c'est tout à fait possible. Par contre, il n'est absolument pas possible d'être chrétien sans croire d'abord et surtout que le Christ a été crucifié pour nous racheter du péché et de la mort éternelle. C'est avant tout cette réalité qui doit être proclamée à temps et à contretemps. Celui qui ne croit pas que le Fils de Dieu est mort à sa place pour le sauver, pour lui offrir dans les cieux la vie éternelle, nie le fondement de la prédication apostolique et ce faisant, croit en « un autre évangile » que celui annoncé par les apôtres (Galates 1, 8). Que veux-je dire ? Qu'à l'intérieur même des dénominations chrétiennes, certains (qu'ils soient laïcs, prêtres, pasteurs ou évêques),  sont chrétiens et d'autres non. Autrement dit, un catholique  qui croit en la rédemption est infiniment plus  proche d'un protestant ou d'un orthodoxe  qui y croit aussi que d'un « catholique » qui n'y croit pas. Le drame aujourd'hui est que beaucoup ont l'illusion d'être chrétiens en dépit du fait qu'ils n'acceptent pas le kérygme. Pire encore : beaucoup ne le connaissent pas parce que bon nombre de ceux qui ont la charge de l'annoncer le l'annonce pas. Vous avez dit « apostasie » ?...

Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

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