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Comprendre le monde contemporain en dix articles

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De Jacques Leirens, prêtre, docteur en médecine et en philosophie, sur didoc.be :

Comprendre le monde contemporain (1/10)

« Qu’est-ce que la postmodernité ? » est le premier d’une série de dix articles. Dans ces textes, différents auteurs tentent une réflexion sur les idées qui configurent le monde actuel de la philosophie, de la science et de la culture, sur les principes qui orientent aujourd’hui notre manière de voir et d’agir. Ils s’interrogent aussi sur les atouts et les défis du message chrétien dans une culture postmoderne.

1. Postmodernité, postmodernisme et modernité

La postmodernité et le postmodernisme ne sont pas faciles à enfermer dans une définition. Strictement parlant, il faut les distinguer, mais cela reste une question fort débattue. La postmodernité se réfère à la période historique qui succède à la modernité, ainsi qu’à ses caractéristiques politiques et socio-économiques. Et le postmodernisme est un méli-mélo de courants qui surgissent dans la seconde moitié du 20ème siècle, dans la culture au sens large, d’abord en architecture, ensuite dans le reste du monde des arts, et finalement en philosophie. Il s’agit de courants qui marquent si profondément notre mode de vie et de pensée qu’on peut parler à juste tire d’une véritable mentalité postmoderne.

On peut rassembler ces courants postmodernes sous un dénominateur commun : tous sont d’une manière ou d’une autre une réaction contre la modernité, en particulier contre le rationalisme de la modernité. Les penseurs postmodernes sont déçus par le bilan du rationalisme moderne : les idées éclairées (égalité et liberté), les grandes idéologies (marxisme et libéralisme), les systèmes politiques et économiques (démocratie et marché libre), les sciences naturelles et la technique, qui faisaient miroiter un progrès certain, n’ont pas tenu leurs promesses. Devenus méfiants, ils rejettent les théories rationalistes, dans leur prétention à vouloir tout expliquer et à créer un monde meilleur et pacifique. Un regard sur la première moitié du 20ème siècle suffit à constater que ces prétentions ont en effet été frustrées.

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