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L'énigme François

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Pour aller plus avant dans la compréhension du pontificat actuel, trois articles éclairants :

Commentaires

  • Le problème est qu'on ne peut pas entretenir éternellement la confusion, pour séduire : un jour arrive où il faut faire des choix : entretenir une image équivoque aussitôt exploitée par l’esprit du monde ou oser -comme Jean-Paul II en matière de mœurs- une parole univoque, qui va immanquablement la ternir. « Amicus Plato, sed magis amica veritas », dit le proverbe latin tiré d’une phrase d’Aristote (Φίλος μεν Πλάτων, φιλτέρα δε ἀλήθεια) à propos de son maître et ami Platon dont il ne partageait pas la théorie des Idées. En matière de religion, les ruses, tactiques ou stratégiques, ne sont pas toujours payantes . Jésus vit Nathanaël venir à lui et dit, avec admiration : “Voici un vrai Israélite sans détour !“

  • @ tchantchès... La difficulté, pour Aristote comme pour tout homme, est de savoir ce qu'est la vérité, ce qui est vérité, où se trouve la vérité. Un exemple : en ayant prétendu trop détenir la vérité, Aristote fit croire à tous les scientifiques, pendant deux millénaires, que la Terre était au centre de l'Univers, et que tout tournait autour d'elle. Son géocentrisme était devenu la vérité, un dogme scientifique, basé sur la seule autorité d'Aristote. Et c'est un humble prêtre catholique polonais, Copernic, qui osa mettre en doute ce dogme scientifique aristotélicien.
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    Et encore, ce petit exemple ne relève que du comportement de base de notre monde, le plus simple à comprendre théoriquement, car le comportement de base de notre monde se plie apparemment à des lois, équations ou formules mathématiques, que l'on peut déduire par des expérimentations répétées.
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    Or, l'Église catholique a en charge un domaine bien supérieur en complexité au comportement de base de notre monde, astronomique, physique ou chimique. Bien supérieur, en ce sens que son objet de recherche principal, l'homme et son comportement, est ce qui est le plus compliqué à comprendre pour nous. On arrive à mettre en formules, équations et lois le comportement physico-chimique, car il est très simple et reproductible à volonté. Le comportement de l'homme ne peut être mis en formules, équations et lois. On peut prédire le comportement de la Lune ou de l'électron, on ne peut prédire le comportement d'un homme.
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    Et de toutes façons, les catholiques ne peuvent affirmer détenir la vérité ni sur Dieu, ni sur ce monde, ni sur l'homme. Ils ne peuvent affirmer qu'une chose : que cette vérité est en Dieu, ou est Dieu Lui-même. C'est le Christ qui nous dit « Je suis la Vérité ». Un catholique, à qui on demande « qu'est-ce que la vérité, où est la vérité ? » ne peut que se taire et montrer le Christ, comme le Christ Lui-même s'est tu, en se tenant devant un Pilate trop aveugle pour voir la Vérité en face de lui. Dieu seul, comme Créateur de ce monde peut en détenir et même en être la Vérité. Aucun homme, comme simple créature, ne peut détenir la vérité.
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    Qui oserait dire que Jésus rusait en se taisant face à Pilate, qui lui demandait « qu'est-ce que la vérité ? » ? Qui oserait dire qu'un catholique ruserait en se taisant mais en montrant le Christ, face à quelqu'un qui lui demanderait « qu'est-ce que la vérité ? » ?

  • @ Pauvre Job

    Effectivement, nous ne pouvons que montrer le Christ, qui est la Parole descendue du Ciel.

    Mais,que Jésus se soit tu, même tactiquement, je ne le crois pas. Lui qui a osé dire « Je suis la Vérité, la Voie et la Vie », ne s’est même pas vraiment tu devant la question « politique » de Pilate auquel il fait, finalement, cette réponse : « Tu le dis : je suis Roi, mais ma royauté n’est pas de ce monde ». Et lors de son procès religieux préalable devant le Sanhédrin, le grand-prêtre a déchiré ses vêtements lorsque Jésus prononça cette parole « Tu l'as dit. Je suis le Fils du Dieu Vivant. Et vous verrez désormais le Fils de -l'homme assis à la Droite de la Puissance divine et venant sur les nuées du Ciel ! ». Alors le pontife s’écria « Il a blasphémé. Qu’en pensez-vous » et les princes des prêtres répondirent : « Il mérite la mort ». Non, Jésus n’a jamais biaisé.

    Naturellement, nous ne sommes, nous, ni Dieu, ni la Vérité. Pauvres pécheurs, nous ne pouvons qu’essayer d’être d’humbles « coopérateurs de la Vérité » C’est d’ailleurs la devise de Joseph Ratzinger, avant même d’être pape et celui-ci peut parler à cet égard d’expérience : son règne ne fut pas une sinécure...

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