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Médias

  • Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

    Mettre un enfant au monde nous oblige à réfléchir, concrètement et quotidiennement, à ce que nous voulons pour l’avenir, loin des spéculations intellectuelles des révolutionnaires écologistes.

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  • Quand un dossier du Figaro Magazine tacle le “Belgiquistan”, “coincé entre wokisme et islamisme”

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    Lu sur 7 sur 7 :

    21 mars 2025

    Aujourd’hui, le Figaro Magazine, supplément hebdomadaire du quotidien français, livre en ce sens un dossier consacré à la Belgique, ou plutôt au “Belgiquistan”, à en croire le titre du dossier de huit pages sur le sujet. Au menu: dénonciation de l’islamisme et du “wokisme”, déclarés responsables de la “tétanisation” du pays “face à cette idéologie qui avance en fissurant le principe de neutralité, censé garantir la cohésion du pays”.

    Une Belgique présentée comme “gangrénée” de bout en bout

    Pour l'illustrer, Le Figaro Magazine livre presque un guide touristique de tout ce que l’extrême droite abhorre à Bruxelles, en commençant par le quartier de Schaerbeek de la rue de Brabant et de la rue d’Aerschot. Deux très artères très proches l’une de l’autre respectivement associées à la communauté musulmane et aux travailleurs du sexe depuis longtemps. Les deux sont ici représentés comme vivant dans des “locaux délabrés et sales” et l’appel à la prière, dans la communauté musulmane, comme invasive, ou du moins dérangeante. La capitale belge serait ainsi “gangrénée” par “l’économie islamique” qui s’étendrait toujours plus. Une ville où de toutes petites filles apprennent à porter le voile, et où un collectif controversé de lutte contre l’islamophobie, le CCIE (Collectif contre l’islamophobie en Europe), héritier du CCIF, a trouvé refuge après la dissolution de ce dernier en France.

    Le problème, selon le média français: le manque de diversité de la capitale belge, malgré le fait que Bruxelles accueille pas moins de 186 nationalités sur son territoire. Mais aussi le fait que les Belges se tairaient face à l’islamisme, bien que le sujet soit régulièrement mis sur la table du débat public. Les autorités ne nient pas la problématique des Frères musulmans, ou du risque d’actes terroristes djihadistes, et le débat sur certaines écoles musulmanes reste vif, mais tout cela n’apparaît pas dans les colonnes du journal français. Ici, les autorités apparaissent amorphes.

    S’enchaînent plutôt les témoignages tendant à montrer que l’islam infuserait jusque dans les salles de classe des écoles et des universités, avec un antisémitisme “galopant”. Exemple avec Nadia Geerts, militante au Centre Jean Gol du MR, qui affirme que le cours de morale favoriserait “l’entrisme islamiste”. Elle est aujourd’hui vice-présidente du conseil d’administration de la RTBF, mais cela n’empêche pas le Figaro de relayer l’opinion d’un policier belge qui clame que “chez nous, la presse est muselée par l’islamo-gauchisme”. Le journal en voudrait pour preuve la défense du cessez-le-feu à Gaza par les Magritte en 2024, et accuse la RTBF de censure lors de la diffusion en léger différé de l’inauguration de Donald Trump (une accusation dont la société des journalistes de la télévision publique s’est formellement défendue).

    Le PS, Ecolo et le PTB pris pour cibles

    Les partis de gauche en prennent aussi pour leur grade, tous étant associés à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Les critiques fusent contre le “clientélisme” du PS, désigné responsable de la montée de la Team Fouad Ahidar, et contre le “glissement vers l’extrême gauche” d’Écolo (dixit Étienne Dujardin, élu MR de Woluwe-Saint-Pierre) dont le soutien à des personnes voilées est particulièrement reproché. Même la complexité du système politique belge est jugée favorable à “l’entrisme islamiste et au lobbyisme woke”.

    “La France devrait regarder ce qu’il se passe chez nous. Nous avons pris de l’avance mais vous ne serez pas épargnés par ce phénomène”, prédit un témoin, qui rappelle sa rencontre avec le prédicateur Fouad Belkacem. Arrêté en 2013, ce dernier a été déchu de sa nationalité belge et réside depuis en prison.
  • Strasbourg : un influenceur musulman se filme récitant le Coran dans une église

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Un influenceur musulman se filme récitant le Coran dans une église à Strasbourg

    <p>L'influenceur de confession musulmane s'est filmé dans l'église pendant qu'il lisait le Coran. Une paroissienne lui demande de sortir. En vain.</p>

    L'influenceur de confession musulmane s'est filmé dans l'église pendant qu'il lisait le Coran. Une paroissienne lui demande de sortir. En vain.

    Face caméra, le dos tourné à l’autel, vêtu d’un qamis, le tiktokeur musulman Fobus s’est filmé le 8 mars à l’intérieur de l’église Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg, récitant à haute voix une sourate du Coran. La vidéo a été publiée le lendemain sur son compte TikTok qui compte plus de 600 000 abonnés. D’une durée de trois minutes, la vidéo ne met pas l’accent sur l’acte blasphématoire, mais sur les échanges avec une paroissienne qui s’est rapidement rapprochée de l’influenceur pour lui exprimer son désaccord : « Vous ne respectez pas nos lieux saints car vous vous filmez en train de lire le Coran dans une église ».

    Près de 300 000 vues 

    Affirmant qu’il ne lui viendrait pas à l’esprit de se filmer en train de lire la Bible dans une mosquée, elle lui a demandé de quitter les lieux. Fobus a rétorqué que son geste ne constituait pas une provocation sous prétexte que la sourate ferait référence à la Vierge Marie : « c’est un texte qui parle de Marie la Vierge, mère de Jésus. C’est la journée de la femme ». A ses yeux, cela justifierait son acte. C’est oublier la place réservée à la Sainte Famille dans le Coran : « Pour vous, Marie n’est pas la mère de Dieu et Jésus n’est qu’un prophète », a répondu la paroissienne.

    Sur TikTok, la vidéo a récolté plus de 290 000 vues en dix jours. Sur Instagram, les réactions sont partagées. Si la grande majorité des utilisateurs déplore une « provocation bête et inutile » et un « manque de respect », quelques commentaires en arabe, « likés » par l’influenceur, saluent l’initiative : « Le Coran est à lire n’importe où et n’importe quand », « Dieu l’a voulu ». Face à l’ampleur de la polémique, Fobus a publié une vidéo le 18 mars pour se justifier. Tenant dans ses mains une Bible et un Coran, il affirme que son acte s’inscrit dans une démarche de « paix et tolérance entre christianisme et islam » et qu’il aurait « eu la permission de la sœur de l’église » pour l’effectuer.

    Indignation de la Grande Mosquée de Strasbourg

    La Grande Mosquée de Strasbourg a condamné le 17 mars « l’acte provocateur et irrespectueux d’un influenceur qui, sans invitation […] a violé la sacralité de l’Eglise Saint-Pierre-le-Jeune en y récitant la Sourate Mariam ». Son président Said Aalla, évoque une « offense intolérable » et affirme sa volonté de « dénoncer avec vigueur toute tentative d’individu ou de groupe cherchant à semer la discorde et à perturber la paix et la concorde qui règnent [à] Strasbourg ». Dans la foulée, le chanoine Jean-Luc Liénard, vicaire général du diocèse, a salué le communiqué et porté à la connaissance des fidèles « l’indignation et la condamnation des faits provocateurs », tout en rappelant que l’influenceur musulman n’avait pas été invité.

  • L'asile occidental. Le livre de dénonciation de Meotti : « C'est ainsi que nous effaçons tout ce que nous sommes et nos origines »

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    Du Nuovo Sismografo :

    L'asile occidental. Le livre de dénonciation de Meotti

    Selon la culture dominante, seule l'acceptation inconditionnelle de l'autre, idéalement non occidental, à travers l'islam, l'immigration et le wokisme, permet d'entrevoir l'espoir d'une rédemption et d'une régénération sur les ruines d'un monde sécularisé. Voilà l'esprit nouveau qui souffle sur l'Occident, mélange de décadence et de barbarie.

    Nous publions ci-dessous un court extrait du livre de Giulio Meotti, Manicomio Occidente - Gender, multiculturalism, woke : anatomy of a suicide, publié par les éditions Il Timone.

    *****

    Londres, capitale du Nouveau Monde, pont occidental entre l'Europe et l'Amérique. Sous la direction du maire travailliste Sadiq Khan, les panneaux d'affichage dans le métro ou sur les bus contenant de la « honte corporelle », c'est-à-dire montrant des femmes en bikini, ou de la « malbouffe », comme des hamburgers et des frites, sont interdits. En revanche, M. Khan ne voit aucun inconvénient à ce que les islamofascistes fassent de la publicité pour le « tawhid », le doigt levé vers le ciel en signe de soumission à Allah. Le métro de Londres lui-même n'a pas hésité à interdire les publicités pour les nus d'Egon Schiele, le grand peintre expressionniste autrichien, alors que la publicité « Allah est grand » ne pose aucun problème.

    Khan lui-même teint en violet la colonne de Trafalgar Square pour célébrer le Ramadan, allume les illuminations du Ramadan à Piccadilly Circus, assiste à des réunions islamiques où les femmes sont séparées des hommes, et pense que Winston Churchill est « problématique ». Le personnel travaillant pour le maire de Londres, M. Khan, a quant à lui été prié d'éviter les expressions sexistes telles que « mesdames et messieurs ». Plus question de qualifier les migrants d'« illégaux ». Au lieu de cela, il faut les appeler « personnes dont le statut d'immigration est incertain » ou « sans-papiers ». Évitez d'utiliser « hommes et femmes », préférez « gens » ou « Londoniens ». Et encore : « De même, au lieu de “ladies and gentlemen”, dites quelque chose qui n'exclut pas les personnes non binaires ». Selon le document, « les termes “mâle” et “femelle” sont datés et médicalisés ».

    Il ne s'agit pas d'un mystère amusant, mais d'un modèle qu'ils appellent désormais « diversité » dans le Nouveau Monde. Ils acceptent que la charia affiche ses bannières, mais censurent la publicité d'un gâteau de mariage parce qu'il est « malsain ». Pendant ce temps, à Grenoble, la capitale des Alpes françaises, le maire vert Éric Piolle a proposé de supprimer les fêtes chrétiennes du calendrier scolaire. Piolle a sorti du chapeau une idée ingénieuse : « Supprimons les références aux fêtes religieuses dans notre calendrier et déclarons jours fériés les fêtes laïques qui marquent notre attachement aux révolutions, à la commune, à l'abolition de l'esclavage, aux droits des femmes et aux droits des LGBT ». Au diable la Pentecôte, Noël, Pâques, l'Ascension. 

    Le maire avait déjà organisé et financé le « mois décolonial » dans sa ville, au cours duquel l'homme blanc a été « mis à l'épreuve ». Le concept est simple : l'homme blanc occidental, après avoir dépouillé ses anciennes colonies et ruiné la biodiversité, est raciste, sexiste et colonialiste à l'égard des migrants venus s'installer en Europe. La ville de Grenoble fait également campagne contre le foulard islamique dans ses affiches de rue, mais ne trouve rien de schizophrénique à créer des « écoles non mixtes ». Alors pourquoi ne pas construire aussi une nouvelle méga mosquée de 2 200 mètres carrés ? Et pourquoi ne pas empêcher la construction d'une église Saint-Pie X ? Jean Messiha, président copte du club intellectuel Vivre français, écrit : « Faisons de notre pays une exoplanète vierge prête à être colonisée par toutes les identités. Effaçons tout ce que nous sommes et nos origines et recommençons à zéro ».

    Giulio Meotti est journaliste à « Il Foglio ». Il a écrit pour des journaux internationaux tels que le Wall Street Journal et le Jerusalem Post, et collabore avec le mensuel Il Timone.

  • Les chrétiens d'Arménie et la conscience catholique

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    De Paul Polman sur The Catholic Herald :

    Le coût moral de notre énergie : les chrétiens d'Arménie et la conscience catholique

    17 mars 2025

    Lorsque Mère Teresa parlait de « la soif d'amour », elle nous rappelait que notre foi exige que nous reconnaissions le Christ dans la souffrance d'autrui. Aujourd'hui, ses paroles résonnent avec une douloureuse actualité alors que je songe au sort de Ruben Vardanyan, qui en est à son 23e jour de grève de la faim dans une cellule de prison azerbaïdjanaise. Après avoir enduré 550 jours de détention et de torture, cet homme de foi est confronté à un procès militaire secret pour avoir aidé les chrétiens arméniens du Haut-Karabakh.

    L'Église catholique enseigne depuis longtemps que la solidarité avec les opprimés n'est pas facultative, mais essentielle à notre foi. Cet enseignement prend une importance cruciale alors que la plus ancienne nation chrétienne du monde est confrontée à un effacement systématique, tandis que les puissances occidentales cherchent à conclure des accords énergétiques avec leurs persécuteurs.

    L'enseignement social catholique met l'accent sur l'option préférentielle pour les pauvres et les vulnérables. Pourtant, où cette préférence se manifeste-t-elle dans notre réponse au nettoyage ethnique de 120 000 chrétiens arméniens en Azerbaïdjan ? Leurs églises, dont certaines datent du IVe siècle, sont détruites, leurs communautés dispersées et leurs dirigeants emprisonnés.

    La semaine dernière, l'Azerbaïdjan a expulsé le Comité international de la Croix-Rouge, privant ainsi de leur présence les derniers témoins internationaux du traitement réservé aux prisonniers comme Ruben. Par notre silence, nous devenons complices de la violation des droits humains fondamentaux que notre foi nous appelle à défendre.

    Le principe de subsidiarité nous appelle à soutenir les communautés vulnérables dans leur lutte pour l'autodétermination. Les chrétiens arméniens, sur leur terre ancestrale, cherchaient simplement à préserver leur foi et leur culture, des droits consacrés par l'enseignement catholique sur la dignité humaine. Au lieu de cela, ils ont été abandonnés par les puissances occidentales en quête de sources d'énergie alternatives après le conflit ukrainien.

    Durant mes années à la tête d'Unilever, j'ai été guidé par le principe catholique selon lequel l'activité économique doit servir le bien commun plutôt que des intérêts particuliers. Dans l'Évangile selon Matthieu, Jésus nous enseigne : « Toutes les fois que vous les avez faites à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25, 40). Nos partenariats énergétiques actuels avec des régimes autoritaires échouent lamentablement à ce test moral.

    Les chrétiens arméniens appartiennent à notre famille universelle de foi. Leurs Églises sont nos Églises ; leurs souffrances sont nos souffrances. En gardant le silence sur leur persécution tout en tirant profit du commerce avec leurs oppresseurs, nous trahissons cette vérité catholique fondamentale.

    L'indifférence envers les chrétiens persécutés est désormais institutionnalisée dans notre politique étrangère, où les préoccupations relatives aux droits de l'homme sont subordonnées à la sécurité énergétique. Le président azerbaïdjanais se moque ouvertement des valeurs occidentales, tout en recevant un accueil chaleureux à Bruxelles et à Londres.

    La conception catholique de la complicité morale enseigne que nous pouvons pécher par notre inaction. Par nos achats d'énergie et notre silence diplomatique, nous coopérons à la persécution des chrétiens arméniens par l'Azerbaïdjan.

    J'appelle mes frères catholiques à adopter trois actions ancrées dans notre foi : premièrement, pratiquer la solidarité par la prière et le jeûne pour les chrétiens arméniens et pour la libération de Ruben Vardanyan ; deuxièmement, contacter votre évêque et votre député afin de plaider en faveur de conséquences diplomatiques concrètes pour l'Azerbaïdjan ; troisièmement, soutenir les organisations catholiques d'aide humanitaire au service des familles arméniennes déplacées.

    La crise actuelle met à l'épreuve notre profession de foi, allant au-delà d'une rhétorique confortable, pour aller jusqu'au sacrifice significatif. Pour les chrétiens arméniens menacés d'extinction culturelle, notre réponse démontrera si notre foi apporte une lumière dans les ténèbres ou se contente de compenser l'injustice.

    La conversion de l'Arménie au christianisme, au IVe siècle, est antérieure à l'adhésion de nombreuses nations européennes à notre foi. Si nous laissons la plus ancienne nation chrétienne du monde se démembrer tout en poursuivant nos activités comme si de rien n'était, qu'est-ce que cela révèle de la profondeur de notre engagement catholique en faveur de la dignité humaine et de la liberté religieuse ?

    Allons-nous répondre à l’appel de nous tenir aux côtés de nos frères et sœurs arméniens en Christ, ou l’histoire retiendra-t-elle que nous avons choisi l’énergie bon marché plutôt qu’un discipulat coûteux ?

    Paul Polman est l'ancien directeur général d'Unilever (2009-2019) et l'un des principaux défenseurs des droits de l'homme qui a contribué à l'élaboration des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

    (Photographie de Ruben Vardanyan avec l'aimable autorisation de sa famille)

  • Dieu et la religion en tête d'affiche

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Dieu et la religion sont de nouveau à l'affiche

    17 mars 2025

    Il y a de nombreux signes qui montrent que le divertissement chrétien a le vent en poupe.

    La série « The Chosen » (L'Élu ou les Élus) a été regardée par environ 280 millions de personnes dans le monde. « Marie », sur la mère de Jésus, est devenu le troisième film le plus regardé au monde sur Netflix après sa sortie en décembre. Aujourd'hui, « House of David » est la huitième série la plus populaire sur les services de diffusion en continu aux États-Unis. De nouvelles émissions et de nouveaux films religieux sont prévus : sept titres à caractère religieux ont reçu le feu vert des diffuseurs en 2024, contre un seul en 2021. D'autres seront commandés cette année. Les catalogues des diffuseurs sont également devenus plus pieux : en janvier, ils ont accueilli 487 films religieux, soit plus du double de ce qu'ils avaient en 2022.

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    L'immense popularité de « The Chosen », dont le succès était si improbable qu'il a été financé par souscription avant sa sortie en 2019, a contribué à convertir Hollywood en démontrant les mérites des contenus religieux.

    (La cinquième saison de la série sera diffusée dans les cinémas américains à partir du 28 mars, avant de passer sur Prime Video en juin).

    Le climat social plus large de l'Amérique convient également aux films chrétiens.J.D. Vance, le vice-président américain, a récemment invoqué Thomas d'Aquin, un théologien italien, en parlant de la politique d'immigration ; Donald Trump a fait la promotion d'une Bible « Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique » ; et des écrivains populaires tels que Jordan Peterson vendent des livres à succès sur la foi..

    Cependant, certains réalisateurs affirment que c'est moins parce qu'Hollywood a vu la Lumière que parce que le monde d'aujourd'hui est très sombre.

    Au cours des dernières années, les gens se sont sentis « désorientés », explique Kelly Merryman Hoogstraten, directrice du Wonder Project, un studio indépendant qui a réalisé « House of David ». Aujourd'hui, les gens veulent regarder des films qui « restaurent la foi », qui, selon elle, dépasse largement le cadre de Dieu.

    Le studio décrit sa mission comme n'étant pas de faire de la télévision chrétienne, mais de « restaurer la foi dans des choses qui valent la peine d'être crues ».

    Dans un marché des diffuseurs en ligne saturé, ces films et émissions se sont révélés très rentables. Les émissions religieuses se sont révélées rentables pour plusieurs raisons. La première est qu'elles sont relativement bon marché et simples à réaliser. L'histoire de Jésus ne nécessite pas beaucoup d'effets spéciaux ; elle n'a pas non plus besoin de grandes célébrités (en tant que fondateur de la plus grande religion du monde, Jésus offre une reconnaissance de nom suffisante). Ils peuvent également s'appuyer sur un large public - quelque 2,4 milliards de personnes dans le monde s'identifient comme chrétiennes.

    Tous ces films et émissions ne proposent pas d'histoires bibliques. Certains se contentent de diffuser ce que l'on appelle des « valeurs chrétiennes » ; en d'autres termes, ils présentent peu de sexe et de violence, mais beaucoup de sentiments chaleureux. C'est le genre de programmes auxquels « on pourrait emmener sa grand-mère », déclare Alice Thorpe, du cabinet d'études Ampere Analysis.

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  • L'élection d'un futur pape à l'image et à la ressemblance de François serait probable...

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    Du Nuovo Sismografo :

    Bisignani : Le futur pape sera à l'image et à la ressemblance de Bergoglio

    L'écrivain et expert du Vatican Luigi Bisignani présente sa prédiction pour le prochain conclave qui suivra les nouvelles règles souhaitées par le pape François assisté du cardinal Gianfranco Ghirlanda.

    Selon les nouvelles règles voulues par François, précise Bisignani, les cardinaux de plus de quatre-vingts ans seront exclus de la première phase de discussion qui précédera le Conclave. Les cardinaux électeurs participeront aux discussions préliminaires. Par ailleurs, la grande nouveauté sera le changement du pourcentage nécessaire pour élire un candidat : ​​des deux tiers à la majorité simple. Celui qui obtient plus de 50% des voix sera élu Souverain Pontife. 

    « François reviendra à Sainte-Marthe et, s'il démissionne, il aura une énorme influence sur les cardinaux électeurs pour obtenir la majorité simple qui conduira à l'élection d'un nouveau pape à l'image et à la ressemblance de François. » 

    Les déclarations lors de l'émission télévisée Quarta Repubblica animée par Nicola Porro sur Rete 4 : 

    « Le pape travaille à sa succession depuis son élection », affirme le journaliste Piero Schiavazzi interrogé par Porro. « Que sont les consistoires sinon des primaires en vue du prochain Conclave ? Au cours de ces douze années, François a profondément modifié la structure du Collège des cardinaux. L'élection de Bergoglio démontre en elle-même que le Conclave ne répond pas à des calculs politiques ou de groupe, conclut le journaliste qui ajoute : pour ceux qui croient, l'Esprit Saint intervient.

  • "La Croix" présente 10 retraites en ligne pour se préparer à Pâques

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    De Gilles Donada sur le site du journal La Croix (en accès libre) :

    Carême 2025 : 10 retraites en ligne pour se préparer à Pâques

    Plongée dans les textes bibliques, exercices d’ascèse, podcast et vidéo, contenus pour les enfants… Cette année, les retraites de Carême en ligne dépassent souvent les 40 jours pour s’étendre aux neuf jours après Pâques. Certaines renforcent la dimension communautaire, pour se soutenir les uns les autres en ligne.

    2/03/2025

    ► « Ta parole est la lumière de mes pas » (Psaume 118, 105) est une retraite audio proposée du 5 mars, mercredi des cendres, au 20 avril, jour de Pâques, par Prions en Église (une publication du groupe Bayard, qui édite aussi La Croix). Elle est animée par Sébastien Antoni, assomptionniste, journaliste à Prions en Église et directeur du pèlerinage national à Lourdes.

    Le contenu : une lecture et un commentaire audio de l’Évangile du jour, prolongé par des pistes de mise en œuvre plus personnelles. Les internautes peuvent également déposer une intention de prière qui sera priée par les monastères partenaires (les bénédictins de Solesmes ou les cisterciennes de Cabanoule ou Échourgnac…)

    La retraite de Prions en Église

    ► « Le souffle du Puissant me fait vivre » (Job 33,4). Pour leur traditionnel Carême dans la ville, les Dominicains démultiplient des propositions en vidéo pour les adultes et les enfants.

    Le contenu : la retraite offre chaque jour la méditation de la parole de Dieu, et la prière des vêpres avec les moniales de Beaufort. Chaque samedi, un approfondissement est proposé par le frère Olivier Catel, de l’École biblique de Jérusalem, qui dresse le portrait de sept figures bibliques animées par le feu divin (Joseph, Myriam, Saül, David, Elie, Marie, Étienne). Autre rendez-vous hebdomadaire, animé par le frère Jean-Jacques Pérennès du couvent de Lille : une lecture commentée de cinq petits livres de l’Ancien Testament (Ruth, Esther, le Cantique des Cantiques…), suivie d’un psaume et d’un passage de l’Évangile de Jean. Les plus jeunes accéderont à des explications bibliques et à des témoignages avec la possibilité de télécharger un cahier d’activité pour composer un jeu de cubes bibliques !

    Nouveauté : la retraite se poursuit les neuf jours qui suivent Pâques pour « faire fructifier les grâces du Carême », en compagnie d’un groupe de pèlerins en marche vers la Sainte-Baume, un sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine.

    La retraite Carême dans la ville.

    ► « Pèlerins d’espérance, convertissons-nous ! » Le service des vocations du diocèse de Paris confie la prédication de la retraite de Carême à Mgr Emmanuel Tois, évêque auxiliaire du diocèse et directeur de l’œuvre des vocations. « Le temps du Carême, souligne les organisateurs, sonne comme une invitation à méditer plus fortement en quoi la naissance de Dieu dans la condition humaine a inversé le funeste cours de l’histoire humaine pour en faire un chemin vers la Vie. »

    Le contenu : chaque dimanche, une méditation version texte et audio, puis une par jour pour le jeudi, vendredi et samedi saint.

    La retraite du service des vocations

    ► « Mourir d’Amour, voilà mon espérance ». Cette citation de sainte Thérèse de Lisieux sert de fil rouge à la retraite « Thérèse de Lisieux et le mystère pascal » proposée par les Carmes de Paris.

    « Ces retraites en ligne sont préparées avec le même niveau d’exigence et de profondeur qu’un temps de retraite spirituelle à l’écart, précise les Carmes. En cohérence avec la spiritualité du Carmel, elles appellent à prendre le temps de se déconnecter pour vivre un temps de lecture spirituelle et de prière dans la solitude. Ainsi le format hebdomadaire permet une certaine souplesse et distance par rapport à la technologie. Rien ne remplace la prière personnelle et le cœur à cœur avec Dieu. Ces retraites appellent donc un engagement. »

    Le contenu : chaque dimanche, une méditation à partir de l’Évangile et des textes de la sainte ; des pistes de mise en pratique ; un podcast de méditation.

    La retraite des Carmes

    ► « Virtus, un grand Carême de fraternité ». La retraite proposée par la Fraternité Saint Pierre et les religieux de la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, proposée sur le réseau social de prière Hozana, comporte une forte dimension ascétique. La dimension numérique sert à créer des communautés de Carême (fraternité Virtus de 5 à 8 personnes et binôme) pour se soutenir dans les engagements pris par chacun des retraitants. La retraite couvre toute la période du Carême et l’octave de Pâques (les neuf jours qui suivent la fête de la résurrection).

    Les participants s’engagent à mettre en pratique, chaque jour, cinq engagements de pénitence (pas d’alcool, jeûne du vendredi, douche froide, pas de viande…) ; cinq engagements de vie spirituelle (chapelet, oraison, formation, etc.) et cinq engagements de vertus et d’aumône (assurer un service auprès des personnes isolées ou en difficulté, réduire la place des écrans, favoriser le sommeil et l’activité physique, etc.).

    Le contenu : chaque jour, un enseignement, une exhortation, et un texte de méditation. Rendez-vous quotidien avec son binôme et hebdomadaire avec la fraternité Virtus.

    La retraite de Virtus

    ► « Mettre de l’ordre dans sa vie ». C’est la proposition de Prie en chemin, le site et l’appli d’inspiration ignatienne. La retraite se déroule en trois temps : du 5 mars au 12 avril, le Carême proprement dit autour du thème « Quel espace pour recevoir la vie donnée et la déployer ? » ; du 13 au 19 avril, la semaine Sainte : « Demeurer avec le Christ dans sa passion » ; du 20 avril au 27 avril, l’octave de pâques : « Témoins de résurrection ».

    Le contenu : tout est sous forme audio. Chaque jour, une méditation de l’évangile. Trois topos du jésuite Paul Legavre porteront sur la meilleure façon d’ordonner sa vie à Dieu et de se détourner de tout ce qui peut entraver cette marche. Autres ingrédients : des témoignages de vies « allégées », une méditation le vendredi avec comme fil rouge la lettre encyclique de François sur le Sacré-Cœur.

    Nouveauté : des communautés de Carême, de 6 à 9 personnes, se réuniront trois fois pendant le Carême et une fois après. Elles seront accompagnées par Fondacio.

    La retraite de Prie en chemin

    ► « Le chemin », c’est le « défi de Carême » de l’application payante Hallow. Elle mise sur des personnalités catholiques parfois inattendues, comme le combattant de MMA Benoit Saint-Denis, qui méditera sur le jeûne, ou encore le général Stéphane Abrial. Les retraitants retrouveront des visages plus familiers comme celui de sœur Orianne, religieuse canadienne, ou des prêtres de la communauté Saint-Martin pour les homélies dominicales.

    Le contenu : des méditations audio quotidiennes autour de textes de saint Josémaria Escriva (fondateur de l’Opus dei) ou d’écrits de figures moins connues comme le docteur japonais converti au catholicisme Takashi Nagai, rescapé de la bombe atomique qui a rédigé Requiem pour Nagasaki.

    La retraite de Hallow

    ► « Et pour vous, qui suis-je ? ». C’est le thème de l’application payante You Pray, qui mêle les offices religieux et les témoignages de personnalités comme Romain et Rena de Chateauvieux, fondateurs de l’association chrétienne Misericordia, l’écrivain Jean-Christian Petitfils ou frère Étienne Méténier, docteur en théologie…

    Le contenu : chaque jour aborde une thématique spécifique (imiter le Christ, nos raisons de croire, les noms de Jésus dans l’Évangile) ; un temps de louange le samedi et un évangile commenté le dimanche. En bonus, à destination des enfants, un chemin de croix le vendredi et le commentaire de l’évangile du dimanche.

    La retraite You Pray

    ► « Chut, écoutons-le » de l’application Prier aujourd’hui. Un parcours de Carême, élaboré par la communauté de l’Emmanuel, centré sur la Bible. Chaque semaine est illustrée par un thème : « Partir au désert », la foi, l’espérance, la charité, « laisser Jésus me transformer », « contempler l’abaissement de Jésus » pour la Semaine sainte.

    Le contenu : six textes bibliques, un par semaine, éclairés par un podcast quotidien, qui propose un temps de prière et à chaque fois une piste de méditation sous un angle différent.

    La retraite Prière aujourd’hui

    ► Outre les retraites déjà mentionnées ici, le réseau social de prière Hozana rassemble plusieurs autres propositions thématiques : un parcours vidéo pour « gagner le combat spirituel » avec la Fraternité Saint-Vincent-Ferrrier ; un Carême pour les 10-15 ans ; un Carême 40 jours – 40 actions (avec chaque jour, la lecture de l’évangile et une action concrète) ; un Carême avec les Pères du désert (une méditation quotidienne et une méditation audio hebdomadaire pour approfondir sa vie intérieure) ; 40 jours avec Carlo Acutis (une vidéo par jour pour plonger dans le mystère de l’Eucharistie).

    Toutes les retraites d’Hozana

  • Un cardinal du Vatican évoque la démission du pape François pour des raisons de santé

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    Du Catholic Herald :

    Un cardinal du Vatican évoque la démission du pape François pour des raisons de santé

    21 février 2025

    Dans une interview accordée à la radio italienne, un cardinal de haut rang du Vatican a discuté de la question de savoir si le pape François devrait ou pourrait démissionner en raison de ses problèmes de santé qui l'ont vu hospitalisé pendant un peu plus d'une semaine.

    Son prédécesseur, le pape Benoît XVI, est devenu en 2013 le premier pape à démissionner depuis 1294, invoquant à l'époque des problèmes de santé qui n'étaient sans doute pas aussi graves que ceux du pape François. Ce dernier avait également fait allusion à sa conviction que si les problèmes de santé devenaient suffisamment graves, il envisagerait de démissionner.

    Alors que le pontife entame aujourd'hui, le 21 février, son huitième jour d'hospitalisation, souffrant d'une pneumonie aux deux poumons - dont l'un a dû être partiellement retiré lorsqu'il était jeune - les observateurs du Vatican se demandent si ce niveau de gravité ne se rapproche pas, selon Le Times de Londres.

    « Je pense qu'il pourrait [démissionner] parce que c'est une personne qui, de ce point de vue, est assez décisive dans ses choix », a déclaré dans l'interview radiophonique le cardinal Gianfranco Ravasi, ancien président du Conseil pontifical de la culture et considéré comme un intellectuel éminent de la Curie romaine.

    Des sources proches du pape ont souligné qu'il n'était pas en danger de mort et qu'il se rétablit progressivement. Le pape a travaillé cette semaine depuis son lit à l'hôpital Gemelli de Rome, et Ravasi a rappelé comment, lorsque des genoux douloureux l'ont forcé à utiliser un fauteuil roulant, François a dit : « Vous gouvernez avec votre cerveau, pas avec votre genou. »

    « Cela dit, il ne fait aucun doute que s’il se trouvait dans une situation où sa capacité à avoir des contacts directs – qu’il aime – et à communiquer immédiatement, de manière incisive et décisive était compromise, alors je crois qu’il pourrait décider de démissionner », a ajouté le cardinal.

    Le Times note que Ravasi a également laissé entendre que la justification d'un cerveau en activité avait ses limites, soulignant comment Benoît XVI a pris la décision historique d'être le premier pape à démissionner depuis plus de 600 ans parce qu'il ne pouvait pas gérer les voyages papaux, les audiences et « tous ces rendez-vous sans fin ».

    Le pape François a félicité Benoît XVI pour avoir « ouvert la porte » à d’autres papes pour qu’ils démissionnent, déclarant : « C’était une très bonne chose pour l’Église. Il a dit aux papes d’arrêter à temps. »

    Dans ses mémoires La vie : mon histoire à travers l’histoire , publiés l’année dernière, François écrit : « Je pense que le ministère pétrinien est ad vitam [à vie] et je ne vois donc aucune condition à une démission. »

    Mais dans la phrase suivante, il ajoutait : « les choses changeraient si un obstacle physique sérieux survenait. »

    Il a également révélé qu'il avait signé une lettre de démission qui serait utilisée par les responsables si sa santé l'empêchait d'exercer ses fonctions. Il a cependant ajouté que la démission ne devait pas devenir « une mode, une chose normale » pour les papes, note le Times .

    Il ajoute ensuite que, face à une certaine ambiguïté exprimée par le pape sur la question de sa démission potentielle, en 2023, il a été pressé de répondre à la question de savoir à quel point il pense qu'un pape doit être fragile pour démissionner. En réponse, François a parlé d'une « fatigue qui ne permet pas de voir les choses clairement. Un manque de clarté, de savoir évaluer les situations ».

    Durant son pontificat, et surtout durant la seconde moitié de celui-ci, le pape François a fait preuve d’une constitution solide et sans doute d’une robustesse remarquable ces dernières années en ce qui concerne sa capacité à se concentrer sur son travail tout en faisant face à sa santé déclinante.

    Le Times note que le biographe papal Austen Ivereigh a déclaré : « Il a montré qu’il n’avait aucun problème à être un pape plus fragile. »

    Le biographe ajoute cependant que, dans le même temps, le pape de 88 ans souhaite toujours se consacrer entièrement à son rôle pontifical.

    « Pour François, il n’y a pas de pontificat à 20 % et s’il pense qu’il ne peut pas exercer pleinement la mission papale, alors oui, il peut démissionner », a déclaré Ivereigh, ajoutant : « Il ne voudrait pas – personne ne veut – un retour aux années Jean-Paul II, qui ont été dominées par sa santé. »

    Jean-Paul II, qui fut chef de l'Eglise catholique de 1978 à sa mort en 2005, a été soigné à l'hôpital Gemelli à neuf reprises, pour un total de 153 jours. Il a même fait référence à l'hôpital en plaisantant comme à l'une de ses résidences, rappelle le Times . Dans ses dernières années, Jean-Paul II a été handicapé par la maladie de Parkinson.

    La différence cette fois-ci, note Ivereigh, est le fait que le pape François ne souffre pas d’une maladie dégénérative similaire, ce qui pourrait s’avérer essentiel pour le moment.

    « J’espère qu’il pourra s’en sortir et tant qu’il n’y a pas de pronostic de maladie dégénérative ou invalidante à long terme, je pense qu’il continuera », a conclu le biographe papal.

    Des tests de laboratoire récents révèlent qu'il y a eu une légère amélioration dans l'état général du pape François.

    Il a eu un entretien de 20 minutes en milieu de semaine avec le Premier ministre italien Giorgia Meloni, qui lui a rendu visite à l'hôpital Gemelli de Rome.

    Un communiqué du bureau de Meloni indique que le Premier ministre italien a souhaité au pape un prompt rétablissement, au nom du gouvernement et de la nation entière.

    « Je suis très content de l’avoir trouvé alerte et réactif », a déclaré Meloni, ajoutant : « Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son sens de l’humour. »

  • Retour sur le site internet qui passe les cardinaux papabili aux rayons X

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    De Stefano Chiappalone sur la NBQ :

    Les cardinaux aux rayons X : un site Internet révèle ce que pensent les Papabili

    Pas de prédictions mais des profils raisonnés : The College of Cardinals Report passe en revue la spiritualité, la doctrine et les compétences de gouvernance d’un nombre toujours croissant de cardinaux. Qui n’ont pas eu beaucoup d’occasions de se connaître au cours de la dernière décennie, expliquent les conservateurs Edward Pentin et Diane Montagna.

    15_02_2025

    Ils sont de plus en plus nombreux et se connaissent de moins en moins : un problème de taille pour les cardinaux qui tôt ou tard seront appelés à élire le prochain pape sans se connaître beaucoup (y compris celui qui sera élu). Un paradoxe à l'ère du web qui offre une quantité infinie de nouveautés, mais qui manque d'éléments décisifs pour saisir la spiritualité, l'orthodoxie (ou l'hétérodoxie !) et la capacité de gouverner l'homme à qui un jour seront confiées les clés de Pierre. Une lacune récemment comblée par le site  The College of Cardinals Report , édité par les experts du Vatican Edward Pentin et Diane Montagna, qui ont expliqué à La Bussola les raisons et les objectifs de ce projet.

    Edward Pentin, vous êtes le co-fondateur du College of Cardinals Report . Pourquoi créer un site internet spécifiquement dédié aux cardinaux ? Un visiteur du site pourrait se demander : n'y avait-il pas déjà suffisamment de biographies en ligne (sur le site du Vatican ou ailleurs...) ?

    Edward Pentin : La plupart, sinon la totalité, des biographies en ligne de cardinaux, comme celles qui se trouvent sur le site Web du Saint-Siège, ne contiennent que des informations biographiques de base : le lieu de naissance des cardinaux, leur parcours universitaire et les fonctions ecclésiastiques qu’ils ont occupées. Bien que ces informations soient évidemment utiles, le lecteur n’arrive pas à se faire une idée claire de l’homme et de ce qu’il représente. Le rapport du Collège des cardinaux  vise à résoudre ce problème en fournissant des profils détaillés de plus de 40 cardinaux (d’autres sont prévus) et plus de 200 profils concis qui, bien que brefs, visent à donner au lecteur une meilleure idée de qui est un cardinal et de quelle est son orientation. 

    Le besoin d’un tel site est-il apparu récemment, avec l’expansion et l’internationalisation du Sacré Collège, ou y a-t-il eu des tentatives dans le passé pour combler le manque de connaissances parmi les cardinaux ?

    Edward Pentin : Le besoin – et la demande – d’une telle ressource sont devenus particulièrement aigus après 2014, lorsque le pape François a interdit aux cardinaux de se réunir en consistoires, éliminant ainsi une précieuse opportunité pour eux d’apprendre à se connaître. De plus, comme vous le remarquez, depuis son élection comme pape en 2013, François a choisi comme cardinaux des prélats moins connus, issus de régions « périphériques » du monde en développement. Puisqu'il a nommé 110 des 138 cardinaux électeurs (à ce jour), cela signifie que beaucoup d'entre eux ne se connaissent pas.

    Mon livre de 2020, The Next Pope , qui dressait le profil de 19 candidats cardinaux de premier plan, était une première tentative pour aborder la question, et le rapport du Collège des cardinauxc'est une extension de celui-ci. Mais il existe souvent des livres détaillant les « candidats en lice » avant un conclave. Le livre de John Allen, Conclave: The Politics, Personalities and Process of the Next Papal Elections, publié en 2002  , est le premier du genre. Ensuite, si l'on remonte au milieu du XVIe siècle, et peut-être même plus tôt, des avis publics, précurseurs des journaux, étaient affichés à Rome qui fournissaient quelques détails sur les principaux candidats. Ces biographies contenaient des notes rudimentaires sur les princes de l'Église, mais étaient souvent basées sur des ouï-dire. Ainsi, au cours des siècles suivants, des diplomates et d'autres écrivains fiables ont compilé des biographies plus complètes et plus fiables des cardinaux et les ont distribuées aux parties intéressées. Le cardinal Walter Brandmüller, président émérite du Comité pontifical des sciences historiques, a déclaré que ces tableaux de cardinaux dataient du XVIIIe siècle. Des manuscrits aussi détaillés constituent un précédent pour ce projet.

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  • N'en déplaise à ARTE, le Pape Pie XII a aidé les Juifs persécutés et a protesté contre leur massacre

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    De kath.net/news :

    Le Pape Pie XII a aidé les Juifs persécutés et a protesté contre leur massacre

    13 février 2024

    Pinchas Lapide : "Le Saint-Siège a fait plus pour aider les Juifs pendant la période nazie que toute autre organisation occidentale, y compris la Croix-Rouge."

    Commentaire invité par Hubert Hecker

    Vatican – Berlin (kath.net) Depuis la pièce de théâtre de l’auteur allemand Rolf Hochhuth intitulée « Le Vicaire » en 1963, le pape Pie XII a été l’objet de nombreuses tentatives de dénigrement. On a prétendu qu'il n'avait rien fait ni dit contre la persécution nazie des Juifs. D’autres auteurs, comme Goldhagen et Cornwell, ont fait du pape Pie X le bouc émissaire ou « l’épouvantail de tout », comme l’a dit Ruth Lapide en 2002. Le sociologue américain David J. Kertzer surfe lui aussi sur la vague de la calomnie avec son livre de 2020 : « Le pape qui est resté silencieux ». La chaîne franco-allemande Arte, chaîne publique, s'est jointe à cette campagne de suspicion en présentant le 23 janvier 2025 un « film documentaire » basé sur le livre.

    Dans le film, le sujet traité n’est pas examiné comme une question ouverte sous différents angles, comme l’exige un documentaire sérieux. Un autre déficit scientifique est que le contexte de la stratégie de communication diplomatique papale n’est pas discuté, mais rejeté comme « ridicule » (min. 33).

    Ainsi, un projet tendancieux a émergé, qui part d’un préjugé : la thèse de la « passivité » ou du « silence » du pape face à la persécution des juifs. Méthodologiquement, les sources sont utilisées de manière sélective pour illustrer la thèse initiale. Cette approche partiale donne lieu à un article biaisé contenant de fausses déclarations. À cela s’ajoutent des affirmations sans fondement et des ragots – par exemple avec la phrase : « Au Vatican, ils ont dit : Il (le pape) ne parle pas comme Jésus. » Les actions positives du pape en faveur des juifs sont exclues du filtre de recherche « passivité », comme le montre l’exemple suivant.

    • Le film met en évidence l’antisémitisme laïc largement répandu en Europe dans la première moitié du XXe siècle. Il donne l’impression que le pape Pie XII était cohérent avec cela et même « renforcé », comme l’indique une critique. En fait, lors de la conférence internationale sur les réfugiés d’Évian à l’été 1938, de nombreux États occidentaux refusèrent d’accueillir des réfugiés juifs d’Allemagne pour des motifs antisémites. Le pape Pie XII, en revanche, alors secrétaire d’État du Vatican,  a organisé la même année, par la voie diplomatique, près de 20 000 visas de sortie pour les juifs allemands – soit plus que le nombre de promesses d’admission faites par 32 pays occidentaux lors de la conférence d’Évian. Le pape a ainsi pris la défense des Juifs malgré les tendances antisémites en Europe occidentale, au Canada et en Australie.

    • Un climat antisémite régnait également au sein de l'Église, affirme David J. Kertzer, cité plus haut et témoin clé du film. Sa thèse : les curés avaient caractérisé négativement les Juifs dans leurs sermons du dimanche (min 28). Kertzer en évoque les effets – probablement comme une faiblesse face à la persécution des Juifs par les nationaux-socialistes. Il est peu probable que le professeur soit en mesure de fournir une preuve fiable pour cette thèse dans des termes aussi généraux. En revanche, pour l’Allemagne, il existe des sources incontestables qui prouvent le contraire. Dans le rapport de situation sur le district administratif d'Arnsberg/Westphalie pour 1935, année des lois raciales de Nuremberg, la Gestapo atteste de la résistance soutenue du bas clergé à la doctrine raciale antisémite des nazis : « Le bas clergé rejette tout simplement les idées du national-socialisme, en particulier l'idée de race et de sang, comme étant areligieuses. La question de la race occupe une place particulièrement importante dans les sermons. Les mesures contre le judaïsme et la loi de stérilisation font donc l’objet d’une protestation constante.

    De plus, le fait que seulement 0,5 pour cent des 21 000 membres du clergé en Allemagne à l'époque étaient membres du NSDAP témoigne du front uni de défense du clergé catholique contre l'idéologie nazie. Il s’agit de loin du taux le plus bas par rapport à tous les autres groupes professionnels, comme les pasteurs et les évêques protestants, avec environ 20 pour cent, ou les professionnels de la santé, avec jusqu’à 80 pour cent d’adhésion à des organisations nazies.

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  • Un bienheureux controversé : le cardinal Stepinac (10 février)

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    La plupart des médias officiels évoquent la "mémoire controversée" du Cardinal Stepinac, et l'on se souvient peut-être d'un malheureux article de Monsieur Mathoux dans Dimanche qui reprenait cette légende noire forgée par les propagandistes du régime de Tito, après la seconde guerre mondiale, pour discréditer l'Eglise croate et son chef. Nous reproduisons ci-dessous un article publié en 1998 dans La Croix par Georges-Marie Chenu qui fut ambassadeur de France en Croatie et qui confirme les dires de Finkielkraut que nous avions publiés sur belgicatho.

    Les soupçons de collaboration de l'archevêque de Zagreb avec le régime oustachi pendant la guerre ne sont pas fondés.

    par Georges-Marie Chenu,
    ancien ambassadeur de France en Croatie 
    (à découvrir ci-dessous)

    La béatification (1998) par le Pape Jean-Paul II du cardinal Stepinac, archevêque de Zagreb durant la Seconde Guerre mondiale, a suscité des réactions contrastées. « Figure emblématique de la résistance croate au fascime et au communisme » pour les uns, le prélat mort en résidence surveillée en 1960 est accusé par d'autres, au mieux de « complicité passive » avec « le génocide de centaines de milliers de Serbes, juifs et Tsiganes par le régime oustachi ». A Paris, le bureau européen du centre Wiesenthal a demandé au Saint-Père de suspendre sa décision jusqu'aux conclusions d'une enquête impartiale comportant accès aux archives vaticanes.

    Les recherches historiques sur la Yougoslavie royale puis communiste de 1919 à 1991 étant peu développées en France, c'est aux historiens anglo-saxons qu'il faut s'adresser pour savoir si Alojzije Stepinac a soutenu l'Etat indépendant croate mis en place en avril 1941 par l'Axe et dirigé par Ante Pavelic, s'il a encouragé les conversions forcées des orthodoxes et fermé les yeux sur des crimes fascistes.

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