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L'évêque de Passau répond à l'évêque d'Anvers : n'oubliez pas la conversion !

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Lu sur le site "Benoît-et-moi", cette lettre de l'évêque de Passau, parue sur Facebook et traduite par une amie dudit site : 

L'auteur des lignes qui suivent est l'évêque de Passau Stefan Oster (49 ans) qui vient de participer à Rome aux journées d'études des évêques nouvellement ordonnés. A cette occasion il a pu rendre visite aussi à Benoît XVI pour lui parler du diocèse de Passau.

Chers amis de Facebook, encore un grand bonjour de Rome, où on a beaucoup discuté ces jours-ci autour d'un texte que l'évêque d'Anvers, J. Bony a publié en vue du prochain synode d'octobre. 
Je tiens d'abord à remercier Mgr Bonny qui énumère les sujets discutés, en mettant le doigt sur quelques blessures ouvertes. En le lisant on sent qu'il est proche des gens. 
J'apprécie beaucoup le ton employé. L'argumentation est claire, circonspecte et prudente.
Et aussi empreinte de respect pour ceux qui penseraient autrement.
Personnellement je ne partage pas son avis lorsqu'il parle de « doctrine, conscience, droit naturel, sensus fidei et poids de l'institution » - tout en me disant que ses arguments correspondent sans aucun doute à l'attente du temps actuel. 
Cela veut dire qu’il nous faut lutter pour la vérité, pour un juste chemin de l'Église, où ensemble avec le pape François on pourrait donner un visage plein de miséricorde de l'Église envers les hommes.

Prendre ce texte au sérieux nous aidera à nous écouter mutuellement en précisant nos points de vue respectifs, à approfondir notre analyse pour trouver ensemble un jugement plus pertinent. 
Pour le moment je ne peux pas répondre au même niveau. Mais je partage quelques réflexions à ce sujet:
A mon avis, Mgr Bonny s'occupe essentiellement du problème de la loi en général et de son application à des cas concrets.
Cela a toujours été ainsi, quand il s'agissait des lois. Les lois générales n'ont jamais pu répondre à tous les cas particuliers. 
Il faut toujours un jugement spécial cas par cas.

C'est bien le point de vue de Mgr Bonny lorsqu'il s'agit d'examiner la position de l'Eglise concernant le mariage et la famille, surtout dans une société devenue complexe comme la nôtre qui ne veut plus entendre parler ni de loi ni de doctrine. 
De là, sa tendance à adopter un allègement de la loi générale au profit de l'application pratique aux différents cas qui se présentent.

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Commentaires

  • Lisons tout le texte . Voici la pointe de la critique :

    « Oui, Jésus aime le pécheur, mais lui et son Père haïssent les vices ! Et il ne sert à rien non plus d'omettre ou de passer sous silence tous les passages où Jésus nous invite à dire un Oui décisif pour Lui et dans lesquels Il nous invite à la fidélité envers Lui ; ou encore ceux dans lesquels il se manifeste comme notre Juge. Oui, Jésus nous cherche là où nous sommes, mais Il ne veut pas nous laisser là où nous en sommes ! Il nous aime comme nous sommes, mais Il ne veut pas que nous restions comme nous sommes.

    Nous oublions tout simplement que la Révélation de Jésus plein de miséricorde n'a pas aboli la loi mais Il nous a plutôt démontré qu'il y a derrière un Auteur de la loi qui nous aime avec une profondeur insondable. Et c'est pour cela qu'Il nous a fait preuve de quelque sévérité en donnant la loi, pour que nous apprenions à répondre à la grandeur de cet Amour ; comme un bon Père, qui doit pendant un certain temps être sévère avec ses enfants. Mais il n'en reste pas moins que Dieu veut nous sauver, nous tous ! Mais la rédemption ne s'accomplit pas toute seule, comme dit l'Ecriture, elle a besoin de notre conversion. Et j'ai beau chercher, je ne trouve dans le texte très documenté de Mgr Bonny aucune trace, aucune mention de la conversion. »

    C’est le point focal du reproche adressé par beaucoup à la théorie de Kasper et de « his master’s voice » Bonny.

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