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La béatification de Paul VI : un souhait du pape émérite

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Il est sans doute opportun de rappeler que c'est sous le pontificat de Benoît XVI qu'a été initiée la procédure qui a conduit à la béatification du pape Paul VI à laquelle on a assisté ce dimanche (cfr cet article de La Croix de décembre 2012); le pape aujourd'hui émérite a suivi personnellement ce dossier. Quelques jours après la mort de Paul VI, lorsqu'il était archevêque de Munich, le futur Benoît XVI avait prononcé lors de son homélie un hommage appuyé du pape défunt. La traduction de cette homélie figure sur le site Benoît-et-moi : http://benoit-et-moi.fr/2013-II/benoit/une-homelie-inedite-de-joseph-ratzinger.html . On y lira notamment que le pape Montini, à la fin de son pontificat, avait songé à déposer sa charge. Le portrait esquissé par le cardinal Ratzinger laisse percevoir une grande dévotion à l'égard de ce souverain pontife controversé et laisse penser qu'il fut pour lui un véritable modèle.

Commentaires

  • Le pape Paul VI a publié en 1968, parallèlement à sa courageuse et contestée encyclique « Humanae Vitae », un remarquable « Credo », d’une parfaite rectitude doctrinale. A leur suite, il n’a plus délivré aucun document majeur, jusqu’à sa mort survenue dix ans plus tard. L’essentiel était dit. Et son silence parlait désormais mieux que toutes les encycliques du monde. A méditer aussi par l’Eglise agitée de notre temps

  • Un commentaire de ce Credo de l'Eglise catholique ici :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2-iKgw009FS8vpj0lTuE8d

  • Je pense qu'on a été un peu trop vite en besogne pour cette béatification: avant tout, le Pape Paul VI a été avec son prédécesseur Jean XXIII un des deux "conducteurs" du concile Vatican II.

    Il n'est pas exagéré de dire que les fruits du concile ne ne sont pas au rendez-vous, le concile étant même "signe et instrument" de beaucoup de désordre dans l'Eglise. Le "printemps" espéré a laissé la place à un "hiver" rigoureux. Même si les Papes concernés ne sont pas responsables de toutes les dérives, ils ont parfois manoeuvré la barque de Pierre avec beaucoup de légèreté. On me répondra que la situation va peut-être s'améliorer d'ici quarante ans. D'accord, mais ne pouvait on vraiment pas attendre quarante ans avant de procéder à sa béatification?

  • On voit par toutes les béatifications et canonisations des papes du Concile Vatican II, que ce qu'on veut en réalité canoniser sont les "vertus" de ce concile, dont les absurdes issus du Synode des évêques en sont ler dernier échantillon.

  • @ hélio … Je lis souvent que les dérives crypto-protestantes, qui se sont produites après Vatican II, proviennent en fait de quelques prélats et théologiens francs-tireurs occidentaux, qui ont fait dire aux textes ce qu'ils ne disaient pas. Et ces prélats et théologiens ont eu tout le soutien bienveillant des autorités païennes de leurs pays, qui ne demandaient pas mieux d'avoir de tels collaborateurs dans leur guerre contre le catholicisme. On ne peut donc pas accuser nos Papes Jean XXIII et Paul VI de dérives imposées par d'autres, et qu'ils n'ont aucunement voulues.
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    Lors de ce Synode-ci, des prélats et théologiens crypto-protestants ont voulu aussi peser sur les conclusions. Heureusement, ils n'ont pas eu le même triste succès que leurs prédécesseurs.
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    Et l'Église en a connu bien d'autres dans son Histoire, mais elle s'en est toujours relevée.

  • Paul VI, que certains "progressistes" essaient de récupérer, est sans doute le (second) pape du Concile Vatican II. Mais il a souvent déploré l'exploitation qu'en a faite plus d'un pour ébranler la doctrine et la morale en les "gauchisant". Cf. "Face à la contestation, textes de Paul VI", Fayard, 1970). Quant au "commentaire du Credo" référencé ci-avant, je ne suis pas certain qu'il ait reçu les "nihil obstat" et "imprimatur" requis pour être une référence qui fait autorité : tapez "Arnaud Dumouch" sur Google...
    Mutien-Omer Houziaux

  • Il me semble aussi que, lu à la lumière des grands symboles de la foi (Apôtres, Nicée-Constantinople), le « Credo » de Paul VI se suffit parfaitement à lui-même, dans sa clarté et sa concision. Et même s’il a été écrit, dit-on, par son ami Jacques Maritain (ce qui pourrait le rendre suspect aux yeux de certains) …

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