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Les défenseurs de la messe traditionnelle en latin demandent au pape de protéger Summorum Pontificum

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De Catholic News Agency :

Les défenseurs de la messe traditionnelle en latin demandent au pape de protéger Summorum Pontificum.

4 juil. 2021

Une fédération qui défend la messe latine traditionnelle a fait appel au pape François pour la protéger de ceux "au sein de l'Église, y compris certains évêques, qui voudraient voir la forme extraordinaire du rite romain explicitement supprimée." (voir ICI)

"En 2007, la lettre apostolique Summorum Pontificum a reconnu la vitalité de la liturgie traditionnelle, la liberté des prêtres de la célébrer et celle des fidèles de la demander", peut-on lire dans le communiqué. "Cela a conduit à une augmentation continue du nombre de célébrations de l'ancienne messe latine, et de ses fruits spirituels."

La déclaration a pris la forme d'une publicité publiée le 4 juillet dans le quotidien italien de gauche La Repubblica. Elle était signée par Felipe Alanis Suarez, le président de la fédération internationale Una Voce. L'organisation aurait mené une enquête auprès des catholiques de 364 diocèses dans 52 pays sur la mise en œuvre de Summorum Pontificum. Selon le communiqué, l'enquête a révélé que "l'ancienne messe en latin est profondément appréciée par des groupes de fidèles de tous âges, en particulier les familles avec enfants" et que dans de nombreuses régions "la disponibilité accrue de cette messe a favorisé la normalisation des relations entre les fidèles qui y sont attachés et leurs évêques."

Una Voce a été fondée en 1967, et n'est pas liée au mouvement lancé par Marcel Lefebvre. Ses principaux objectifs sont "de veiller à ce que le rite romain traditionnel de l'Église soit maintenu dans l'Église comme l'une des formes de célébration liturgique, et de sauvegarder et promouvoir l'usage du latin, du chant grégorien et de la polyphonie sacrée ainsi que toutes les traditions sacrées, artistiques, littéraires et musicales de l'Église romaine dans toute leur beauté et leur intégrité".

Dans la déclaration du 4 juillet, Una Voce écrit que "contrairement à la politique antérieure du Saint-Siège, il y a encore des gens dans l'Église, y compris certains évêques, qui voudraient voir la forme extraordinaire du rite romain explicitement supprimée, ou soumise à de nouvelles restrictions." La déclaration affirme, en citant des paroles du pape François, que "la croissance de l'intérêt pour la liturgie traditionnelle n'est pas due à la nostalgie d'une époque dont nous ne nous souvenons pas, ni à un désir de rigidité ; il s'agit plutôt de nous ouvrir à la valeur de quelque chose qui, pour la plupart d'entre nous, est nouveau et inspire l'espoir". Le pape François a caractérisé la liturgie ancienne en termes de " sens de l'adoration " ; nous pouvons également lui appliquer ses mots : une " histoire vivante qui nous accueille et nous pousse en avant " (Evangelii Gaudium 13). "

Una Voce écrit également : " nous souhaitons seulement faire partie de ce 'grand orchestre' de 'l'unité dans la variété' qui, comme l'a dit le pape François (Audience générale du 9 octobre 2013), reflète la véritable catholicité de l'Église ". La lettre apostolique Summorum Pontificum continue à transformer les conflits du passé en harmonie : puisse-t-elle continuer longtemps à le faire."

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