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Rechercher : Ringlet transgresse l'interdit de tuer

  • Les médecins canadiens affirment que la neutralité en matière d'euthanasie est un permis de tuer

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    Collectif des médecins contre l'euthanasie : les médecins canadiens ne tueront pas (source)

    Communiqué

    REYKJAVIK, Islande, October 1, 2018 /PRNewswire/ --

    Alors que les délégués de l'Association médicale mondiale (AMM) se réunissent à Reykjavik, en Islande, pour leur Conférence sur l'éthique médicale et leur Assemblée générale annuelle, les médecins canadiens s'élèvent contre une position éthique soi-disant neutre sur l'euthanasie.

    Les médecins canadiens affirment que la neutralité en matière d'euthanasie est un permis de tuer.

    L'Association médicale canadienne (AMC) et la Société royale néerlandaise pour la promotion de la médecine (KNMG) présentent une motion demandant à l'AMM de prendre une position neutre sur l'éthique de l'euthanasie et du suicide assisté. L'AMM a longtemps rejeté ces actes comme étant contraires à l'éthique. Seuls six pays sur 200 (3 %) dans le monde autorisent les médecins à causer intentionnellement la mort, et la grande majorité des associations médicales nationales s'y opposent.

    En tant que médecins canadiens, nous affirmons que la position de l'AMC ne reflète pas nos opinions et notre expérience, et qu'une position neutre est illogique et indéfendable.

    L'abandon par l'AMC de sa politique de longue date contre l'euthanasie et le suicide assisté, et l'adoption d'une position neutre ont influencé la décision de la Cour suprême du Canada en 2015, qui a conduit à la loi de 2016 autorisant l'euthanasie et le suicide assisté.

    Depuis lors, des pressions constantes s'exercent pour normaliser et étendre ces pratiques et pour abandonner les mesures de sécurité mises en place pour protéger les personnes vulnérables. Le gouvernement envisage d'étendre l'euthanasie et l'aide au suicide aux enfants et aux personnes atteintes de maladie mentale et de troubles cognitifs. Les médecins et les hôpitaux subissent des pressions pour pratiquer l'euthanasie ou y faire référence, même lorsque cela viole leurs principes fondamentaux.

    Le Dr Paul Saba, un médecin de famille de Montréal, affirme : « Les gens ont besoin d'aide pour vivre, pas pour se suicider ».

    La Dr Catherine Ferrier, présidente du Collectif des médecins contre l'euthanasie, met en garde l'AMM contre une position neutre sur l'euthanasie et le suicide assisté, soulignant que la « neutralité » de l'AMC a immédiatement conduit à la promotion de l'euthanasie et du suicide assisté dans les forums nationaux et internationaux.

    Le Collectif des médecins contre l'euthanasie cherche à garantir des soins médicaux de qualité et une prise de décision respectueuse aux patients vulnérables, en particulier à ceux qui risquent d'être poussés à mettre fin prématurément à leurs jours par le biais de l'euthanasie ou du suicide assisté, et il vise aussi à protéger l'intégrité professionnelle de tous les travailleurs de la santé.  

    http://www.collectifmedecins.org/en

    En lire plus: http://www.lelezard.com/communique-18288892.html

  • IVG : ce n‘est plus tuer mais refuser de le faire qui est devenu criminel

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org ; cela concerne la loi Veil en France mais la transposition à notre dispositif législatif est chose aisée :

    « La loi Veil a inventé le mensonge qui transforme la mort en soin »

    4 février 2021

    « La loi Veil a inventé le mensonge qui transforme la mort en soin. » Dans un éditorial pour le journal Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune dénonce l’inversion de valeurs que l’on observe en matière d’avortement. « Ce n‘est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel. »

    Revenant sur toutes les évolutions législatives en cours : « légalisation des IVG instrumentales pour les sages-femmes ; bénéfice du tiers payant pour l’IVG et les frais afférents déjà remboursés à 100% (contrairement à l’accouchement) ; allongement du délai de l’IVG de douze à quatorze semaines, ce délai l’ayant déjà été de dix à douze semaines en 2000 ; suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG ; suppression du délai de réflexion de deux jours, le délai de sept jours ayant déjà été réduit en 2016 ; extension de l’interdiction du refus de soins pour discrimination à la contraception d’urgence, potentiellement abortive ; suppression du délai de réflexion d’au moins une semaine avant l’interruption médicale de grossesse ; création d’un nouveau type d’avortement, dit interruption volontaire partielle d’une grossesse multiple ; suppression de l’autorisation parentale pour l’IMG d’une mineure, comme pour l’IVG ; extension à la détresse psychosociale de l’avortement jusqu’à neuf mois, que la loi Veil autorise déjà pour les enfants handicapés », Jean-Marie Le Méné pointe la pression à laquelle est soumis le législateur. Faute de les ratifier, il est accusé de mettre un frein à l’avancée des droits des femmes (cf. L’IVG, un droit ?). Mais « le caractère oppressif » de cette « liberté » pourrait bien finir par être dénoncé.

    Source : Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné (04/02/2021)

  • France : un évêque dénonce l'inscription du droit de tuer un être humain dans la Constitution

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    Le droit de tuer un être humain garanti par la Constitution ?

    Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 25 novembre :

    Jeudi 24 novembre, les députés ont approuvé à une écrasante majorité (337 voix pour et 32 voix contre) une proposition de loi qui prévoit d’inscrire le prétendu « droit à l’avortement » dans la Constitution française.

    Si cette proposition de loi devait à présent être votée au Sénat dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale, elle serait alors soumise à l’approbation du peuple français par la voie d’un référendum, dont l’issue ne ferait malheureusement aucun doute.

    Aussi me paraît-il utile et nécessaire de rappeler, avec force, un certain nombre de réalités et de principes qui doivent ou qui devraient inspirer la réflexion et l’action, non seulement des chrétiens, mais de l’ensemble des citoyens, y compris des élus :

    -Loin de n’être qu’un amas informe de cellules, l’embryon, puis le fœtus, est un être humain à part entière, puisque dès la conception, l’ADN et les chromosomes qui le constituent font de lui un être humain parfaitement unique et irremplaçable et objectivement distinct du corps de la femme qui le porte.

    – Qu’on le veuille ou non, l’avortement consiste à supprimer un enfant à naître. C’est pourquoi la Constitution pastorale Gaudium et Spes du Concile Vatican II qualifie l’avortement de « crime abominable », tandis que saint Jean Paul II proclame dans l’encyclique Evangelium vitae que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré d’un être humain innocent. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l’Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. Aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme, discernable par la raison elle-même et proclamée par l’Eglise. » (n° 62).

    -Qu’il me soit également permis de souligner, à l’occasion de la « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes » du 25 novembre, que celles-ci sont bien souvent contraintes de recourir à l’IVG du fait des pressions qu’elles subissent de la part de leur entourage familial, professionnel ou autre, et que de nombreuses femmes ne se remettent que très difficilement des séquelles psychologiques d’un avortement.

    -Dès lors, rien ne justifie le fait d’inscrire l’avortement dans la Constitution pour en faire un droit fondamental ou absolu et quasiment sacré, si ce n’est la volonté, à peine dissimulée, d’autoriser, dès que les circonstances le permettront, l’avortement sans la moindre limitation de durée (c’est-à-dire jusqu’au terme de la grossesse…) et de supprimer la clause de conscience dont bénéficient depuis 1975 et le vote de la Loi Veil, les professions de santé (médecins et infirmières).

    -N’est-ce pas plutôt une véritable politique de prévention de l’avortement et d’accompagnement des femmes enceintes en difficulté qu’il conviendrait de considérer comme une priorité, afin de limiter, en France, le nombre dramatiquement élevé d’avortements (au moins 223.000 IVG déclarées en 2021, soit près d’un avortement pour trois naissances), pour contribuer à « mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie » (Evangelium vitae n° 95) ?…

    Il est réellement consternant de prétendre inscrire dans la Constitution, qui devrait protéger absolument le droit à la vie, le droit de tuer un être humain. Cela est d’autant plus indigne que les députés s’apprêtaient à débattre sur l’interdiction des corridas, au nom de la
    « souffrance » animale.

    C’est bien à juste titre que Benoît XVI écrivait : « Quand une société s’oriente vers le refus et la suppression de la vie, elle finit par ne plus trouver les motivations et les énergies nécessaires pour œuvrer au service du vrai bien de l’homme. Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil de la vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent. L’accueil de la vie trempe les énergies morales et nous rend capables de nous aider mutuellement » (Caritas in veritate n° 28). On pourrait même avancer que la violence infligée à l’embryon humain a un lien avec les autres formes de violence qui se multiplient dans notre société.

    Alors que nous entrons dans le temps de l’Avent, j’invite par conséquent l’ensemble des fidèles à se joindre aux veillées de prière pour la Vie qui sont organisées dans notre diocèse… et à méditer ce message particulièrement édifiant d’un ancien évêque auxiliaire de New- York (Mgr Austin Vaughan) qui écrivait en 1991: « Lorsque Dieu a envoyé son Fils dans le monde, Il n’est pas apparu brusquement au sommet d’une montagne. Sa vie a débuté dans le sein de la Vierge Marie. Pendant neuf mois, le centre de l’univers entier, la personne la plus importante et le bien le plus important ont été un bébé à naître dans le sein de Marie. Dieu a fait cela pour nous enseigner le prix qu’Il attache à chaque vie humaine dès son commencement ».

  • «On ne peut demander aux soignants de tuer leurs patients !» (pape François)

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    De Vatican News (Marie Duhamel) :

    Devant des élus de Cambrai, le Pape appelle à défendre la vie jusqu’à sa fin naturelle

    Le Pape, réaffirmant la disponibilité de l'Église, a encouragé les élus à valoriser et transmettre l’histoire de leur région. Il les a également invités, dans le champ social, à œuvrer à l’intégration des migrants et des personnes porteuses de handicap. Il faut accueillir et soigner les plus vulnérables. À ce titre, il espère que le débat actuel en France «puisse se faire en vérité pour accompagner la vie jusqu’à sa fin naturelle».

    Le Pape s’est dit heureux d’accueillir au Vatican une délégation composée d’une cinquantaine de parlementaires et de maires du diocèse de Cambrai, conduite d’ailleurs par Mgr Vincent Dollmann; signe du «respect réciproque et collaboratif entre les autorités civiles et religieuses» de leur région, se félicite François.

    Le Nord de la France, est une terre soucieuse de ses racines, toujours préoccupée par les conséquences sociales de son passé minier et industriel, a rappelé le Pape. «Votre région, autrefois riche de ses mines de charbon, d’une métallurgie forte et d’usines de textile réputées, a connu un terrible revers» économique. La fermeture des mines et des industries développées lors de la révolution industrielle s’est «malheureusement» traduite par un appauvrissement de la population. «C’est, je le sais, le défi auquel vous êtes confrontés depuis plusieurs décennies». Le Pape se dit également conscient de la préoccupation des élus concernant la dimension culturelle de leur région, «conscients que l’homme ne se nourrit pas seulement de pain, mais aussi de la fierté de ses racines que la culture met en relief, contribuant ainsi à rappeler à l’homme sa dignité».

    Au service de leurs administrés

    «Sur ces terrains de l’action sociale et culturelle, vous pouvez vous retrouver, quelles que soient vos appartenances politiques», lance le Pape. Il invite les élus à se mettre au service de ceux qui leur ont fait confiance, en défendant les besoins essentiels de leurs administrés, «trop souvent délaissés au profit de sujets à la mode et moins en rapport avec leur vie quotidienne». Au-delà de leur travail au niveau local, les élus grâce au jeu démocratique et représentatif, peuvent également faire remonter aux plus hautes autorités les aspirations et les besoins réels des populations de leur territoire, «loin de toute idéologie ou pression médiatique», souligne François. 

    Dans son discours, le Pape les interpelle sur quelques actions à entreprendre dans le «si vaste» domaine social. Il les encourage à se montrer d’abord accueillant vis-à-vis des plus défavorisées à commencer par les migrants -«vous savez combien cette question est cruciale et me préoccupe», mais vis-à-vis des personnes porteuses de handicap. «Elles ont besoin de structures plus nombreuses pour faciliter leur vie et celle de leur proches et, plus encore, pour manifester le respect que nous devons à leur personne». Le Pape espère la mise en place de dispositions d’inclusion pour qu’elles puissent trouver une place dans le monde du travail.

    «On ne peut demander aux soignants de tuer leurs patients !»

    Les élus interpellés également sur l’attention à accorder aux personnes âgées dans les maisons médicalisées, et aux personnes en fin de vie qui ont besoin d’être accompagnées par le développement des soins palliatifs. Alors qu’une Convention sur la fin de vie vient d’être lancée en France, le Pape rappelle que «les soignants, par nature, ont vocation à procurer des soins et du soulagement, faute de pouvoir toujours guérir, mais on ne peut demander aux soignants de tuer leurs patients! Si on tue avec des justifications, on finira par tuer de plus en plus. J’oser espérer que sur des questions aussi essentielles, le débat puisse se faire en vérité pour accompagner la vie jusqu’à sa fin naturelle».

    Un riche héritage à transmettre

    Concernant le domaine culturel, «un facteur important d’unité dans la mesure où il se présente comme le fruit d’un passé commun, d’une histoire vécue sur des terres qui sont vôtres», le Pape leur rappelle qu’il leur revient de valoriser et de transmettre leur riche héritage régional aux générations futures. «Les évènements du passé ont en effet contribué à l’histoire et à la littérature, comme aux conceptions politiques et économiques de votre pays tout entier», a souligné François.

    Le soutien de l'Église

    Se félicitant de l’intérêt porté par ces élus au message de l’Église sur des centre d’intérêts communs, le Pape a rappelé qu’ils pouvaient compter sur son aide. «Avec vous, elle cherche à rejoindre les migrants, les personnes âgées et les malades». A ce titre, le Pape a demandé à Dieu «d’inspirer vos projets et initiatives en vue de bien commun de votre région et de vous assister dans leur mise en œuvre».

  • Chaque fœtus est un être humain qui doit être protégé; le fait d’avorter consiste à tuer un bébé dont la vie vient juste

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    Du site Eglises d'Asie (Agence d'Information des Missions Etrangères de Paris) :

    Mille catholiques sud-coréens marchent pour la vie à Séoul

    Après une audience publique tenue le 24 mai par la Cour Constitutionnelle, celle-ci doit se prononcer sur la constitutionnalité de l’interdiction de l’avortement en Corée du Sud. Elle devrait rendre sa décision d’ici le mois de juillet. Suite à cette relance des débats en Corée, près de mille personnes ont pris part à une marche pour la vie, organisée le 16 juin à Séoul en présence du cardinal Yeom, archevêque de Séoul. Le cardinal, s’est opposé à l’introduction d’une « culture de mort » dans la société coréenne, en soutenant que « toute vie est précieuse ». 

    Le 16 juin, Alors que la Corée du Sud reste divisée à propos de l’avortement, près de mille personnes ont manifesté dans une zone commerciale du district de Myeongdong, à Séoul. Des pancartes affichaient des slogans comme « dehors l’avortement ! » ou « un fœtus est une vie ! ». Cette manifestation du mouvement March for Life (Marche pour la Vie) a été coorganisée par le comité Famille et Vie de la conférence épiscopale coréenne. March for Life a déjà organisé des manifestations similaires à Séoul, notamment une marche en 2012 qui a rassemblé plus de 2 000 personnes. La marche du 16 juin a eu lieu peu de temps après que la république irlandaise et l’Argentine – deux anciens bastions du catholicisme – ont voté un assouplissement des lois sur l’avortement, respectivement les 25 mai et 14 juin.

    « L’avortement est une attaque non seulement contre le fœtus mais aussi contre la femme enceinte. Cela introduira une culture de mort dans notre société, et cela ne devrait même pas être envisagé », a déclaré le cardinal André Yeom Soo-jung lors de la marche, qui faisait partie de plusieurs évènements liés, avec notamment un concert et une messe célébrée dans la cathédrale de Myeongdong. Le problème de l’avortement a refait surface fin mai, quand la Cour Constitutionnelle a examiné le cas d’un médecin, qui a été traduit en justice pour avoir réalisé presque soixante-dix avortements. L’Église sud-coréenne et des groupes laïcs ont fait pression sur la Cour pour maintenir l’interdiction. Le médecin affirmait que l’interdiction actuelle de l’avortement mettait la vie des femmes en danger et les empêchait de choisir par elles-mêmes.

    « Toute vie humaine est précieuse »

    Deux articles (269 et 270) de la loi du pays sur la criminalité imposent une peine pouvant aller jusqu’à douze mois de prison ou une amende jusqu’à 2 millions de wons (1 289 euros) pour une femme ayant avorté. Mais selon les médias locaux et d’après une enquête de l’Institut coréen de développement, une femme coréenne sur cinq a eu recours à l'avortement à un moment de sa vie. « Même aujourd’hui, alors qu’il est illégal d’avorter, plus d’un demi-million de fœtus sont avortés chaque année en Corée », a dénoncé Thomas Cha Hee-he, président du comité organisateur de March for Life Korea. « Si l’avortement est légalisé, il y en aura encore davantage. L’État ne doit pas légitimer le fait de supprimer une vie. » La marche, organisée dans le centre de Séoul, avait pour but d’appeler la Cour Suprême à rester ferme en refusant de dépénaliser l’avortement, tout en soulignant auprès de la population la valeur de chaque vie humaine.

    « Toute vie humaine est précieuse. Chaque fœtus est un être humain qui doit être protégé. Le fait d’avorter consiste à tuer un bébé dont la vie vient juste de commencer », a soutenu le cardinal Yeom. Le comité épiscopal Mariage et Vie familiale a également publié un communiqué afin de protester contre les appels à légaliser l’avortement. « Même s’il faut respecter le droit d’une personne à l’autodétermination et à choisir son propre bonheur, nous devons nous rappeler que le fœtus n’est pas qu’une partie de la femme enceinte mais une vie séparée, qui a le droit de vivre », a poursuivi le communiqué. « Quand la loi autorise des actes éthiquement inacceptables, c’est immoral et cela fausse le jugement moral des gens. Tuer un fœtus est évidemment un crime, et la pénalisation de l’avortement doit être maintenue. » Après avoir tenu une audience publique le 24 mai, la Cour constitutionnelle devrait rendre sa décision fin juin ou courant juillet.

     

  • Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 94 – avril 2015

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro d’avril 2015 :

    SOMMAIRE n° 94 (1er trimestre 2015)  

    verite et esperance 94307.jpg 

    Famille : d’un synode à l’autre, la boîte de Pandore reste ouverte

    L’Islam et l’Occident

    Le « nunc dimittis » de Mgr Léonard

    Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

    Islamisme : pourquoi Verviers ?

    Décès de Gilberte Degeimbre, dernière voyante des apparitions de Beauraing

    L’abbé Ringlet cautionne la transgression de l’interdit de tuer

    Quand le CDH organise un faux débat sur l’euthanasie

    Plain-Chant en Belgique : à votre agenda 

    paque nouvelle 94308.jpg

    Le disciple que Jésus aimait

    Autobiographie d’un aventurier de l’Esprit

    Dieu ou rien : entretien sur la foi 

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89 ou  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

    JPSC

  • Quand le cdH fait campagne pour l'euthanasie

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    Le cdH (arrondissement de Liège) organise un débat qui n'en sera pas un entre deux personnes qui ont pris fait et cause pour l'euthanasie : Corinne Van Oost et Gabriel Ringlet :

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  • Euthanasie : un nouveau décryptage du livre de Corinne Van Oost

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    De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique du 31 octobre

    UN DÉCRYPTAGE DU LIVRE « MÉDECIN CATHOLIQUE, POURQUOI JE PRATIQUE L’EUTHANASIE »

    Le docteur Marie-Sylvie Richard de la Maison Médicale Jeanne Garnier propose une lecture du livre de Corinne Van Oost : « Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie » (Retrouverz l’intégralité de la tribune ici ). Elle remarque qu’après avoir décidé de répondre à la demande insistante d’une de ses patientes,  « la transgression qu’elle s’est autorisée a ouvert une porte, et elle a besoin de s’en justifier ».

    Dans certaines situations difficiles, Corinne Van Oost soutient que le médecin doit « reconnaitre son impuissance et accéder à la supplique ». La maison Jeanne Garnier accueille aussi des personnes en demande d’euthanasie, mais particulièrement attentifs à leur souffrance, elle cherche à les apaiser, et, « dans un grand nombre de cas, les patients changent d’avis ». Le docteur Richard poursuit : « Confrontée au non sens de la souffrance, Corinne Van Oost accède dans certains cas à cette solution de l’euthanasie. Mais pratiquer l’euthanasie, ce n’est pas pour moi donner du sens ! C’est répondre au non-sens par le non sens. C’est s’octroyer un pouvoir considérable, démesuré sur autrui. » Elle note certaines contradictions dans les propos de Corinne Van Oost, qui affirme par exemple que l’interdit de tuer est un fondement de la société tout en estimant en même temps qu’il « ne renvoie pas au contexte de la fin de vie ».

    Corinne Van Oost ne considère pas la possibilité de la sédation, estimant qu’on ne sait pas si elle libère de l’angoisse, mais pour le docteur Richard, « dans ces situations particulières, j’estime que la sédation est une aide précieuse. C’est bien préférable que de provoquer la mort qui, pour moi, reste un interdit fondamental ».

    Le livre pose aussi la question du rôle de la médecine, une approche globale qui tend à médicaliser la question du sens. Cependant, « nous, soignants et accompagnants,  aidons les personnes à cheminer, mais pouvons-nous tout résoudre ? Bien des questions restent ouvertes lorsque la mort survient… »

    Au terme de son décryptage, le docteur Richard souligne que « contrairement à l’auteur, je ne crois pas ‘qu’une société qui admet l’euthanasie a gagné en humanité !’ La conséquence d’une telle loi, c’est que l’euthanasie augmente, et que le droit à l’euthanasie devient contraignant pour tous. »

    Source: ethique-soin.blogs.la-croix.com 27/10/2014

  • Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron à propos de l’inscription de l’IVG dans la Constituti

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    Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron à propos de l’inscription de l’IVG dans la Constitution française

    C’est avec consternation que nous apprenons les résultats du vote du Sénat, à la suite de l’Assemblée nationale, ouvrant la voie à l’inscription dans la Constitution française de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’IVG ». 50 sénateurs seulement se sont courageusement élevés contre l’idéologie dominante. C’est une nouvelle avancée de la « culture de mort » (Jean Paul II) ou de la « culture du déchet », tant décriée par le Pape François.

    La France, qui détient déjà le triste record du nombre annuel d’avortements (233 000 en 2022), sera l’un des premiers pays à inscrire l’IVG dans la Constitution comme un droit fondamental, performance qui devrait assurément nous faire honte. La classe politique est-elle si dénuée de conscience éthique pour en arriver à un si déplorable résultat ? Les députés et les sénateurs se laisseront-ils interpeller par ces paroles fortes de saint Jean Paul II : « Lorsqu’une majorité parlementaire ou sociale décrète la légitimité de la suppression de la vie humaine non encore née, même à certaines conditions, ne prend-elle pas une décision ‘tyrannique’ envers l’être humain le plus faible et sans défense ? La conscience universelle réagit à juste titre devant des crimes contre l’humanité dont notre siècle a fait la triste expérience. Ces crimes cesseraient-ils d’être des crimes si, au lieu d’être commis par des tyrans sans scrupules, ils étaient légitimés par l’assentiment populaire ? » (Évangile de la vie n. 70). Car, ce qui est présenté comme une victoire du droit des femmes est en réalité une nouvelle atteinte contre la vie humaine en son commencement, autrement dit : un « crime abominable » (Concile Vatican II), le « meurtre délibéré d’une personne humaine innocente », comme l’a rappelé avec force le Pape saint Jean Paul II dans son encyclique l’Évangile de la Vie.

    N’y a-t-il pas d’ailleurs une offense faite à la science, une sorte de régression scientifique, quand on invoque « le droit de la femme à disposer de son corps », comme si la génétique moderne n’avait pas montré depuis longtemps que l’embryon est dès la première cellule fécondée un organisme vivant, distinct de celui de sa mère et dont la molécule d’ADN contient toute l’information génétique qui fera de cet embryon telle ou telle personne humaine, avec toutes ses caractéristiques propres ?

    À travers ce projet de loi constitutionnelle, on prétend ni plus ni moins valoriser la femme contre l’enfant à naître qui demeure le grand oublié des débats. Ce faisant, on est loin de résoudre le problème des femmes, souvent contraintes à avorter en raison de difficultés sociales et économiques, environ 70% des femmes ayant recours à l’IVG. Les nombreuses confidences reçues au confessionnal de la part de femmes ayant eu recours à l’avortement – et beaucoup de psychologues pourraient en dire autant – nous confirment dans l’idée que l’avortement est toujours un drame et une source de profonds traumatismes pour la femme.

    Les parlementaires, réunis en Congrès le 4 mars, s’honoreront-ils d’un sursaut de conscience ou bien deviendront-ils responsables devant l’histoire de la plus grande transgression qui soit, celle de l’interdit de tuer ? En tout cas : « Dieu se fera le juge exigeant de toute violation du commandement ‘tu ne tueras pas’, placé à la base de toute la convivialité de la société. Il est le ‘goël’, c’est-à-dire le défenseur de l’innocent » (Évangile de la Vie n. 53).

    J’invite donc les fidèles du diocèse qui le pourront à prier et à jeûner à cette intention, le lundi 4 mars, alors que le Congrès sera appelé à ratifier ce projet de loi constitutionnelle.

    Bayonne, le 1er mars 2024.

     

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  • Bulletin de l'IEB - 27 janvier 2014 - Décl. anticipées/Co-maternité/Vincent Lambert sauvé de la mort

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  • 12 raisons de dire non à l'euthanasie et oui aux soins palliatifs

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    3. L’interdit de tuer structure notre civilisation

    Légaliser l’euthanasie, c’est inscrire au cœur même de nos sociétés, la transgression de l’interdit de tuer. Un principe élémentaire de précaution devrait nous dissuader de suspendre désormais nos valeurs collectives à un « Tu tueras de temps en temps » ou « sous certaines conditions ». Notre civilisation a progressé en faisant reculer les exceptions à l’interdit de tuer (vengeance, duels, peine de mort…). Légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté serait une régression.

    4. Demander la mort n’est pas toujours vouloir mourir

    Très peu de patients nous disent vouloir mourir et bien moins encore le redisent quand ils sont correctement soulagés et accompagnés. Beaucoup, en outre, veulent signifier bien autre chose que la volonté de mourir lorsqu’ils demandent la mort. Vouloir mourir signifie presque toujours ne pas vouloir vivre dans des conditions aussi difficiles. Et demander la mort parce qu’on souffre, est-ce vraiment un choix libre ? Les soins palliatifs permettent de restaurer la liberté du patient en fin de vie en prenant en charge sa douleur comme sa souffrance psychique. De façon ultime, la loi française permet au patient de demander l’arrêt des traitements de maintien en vie et que soit mise en place une sédation dite profonde et continue jusqu’au décès quand il est en fin de vie et qu’il juge ses souffrances insupportables.

    5. La fin de vie reste la vie. Nul ne peut savoir ce que nos derniers jours nous réservent

    Même dans ces moments difficiles, nous avons pu entendre des patients vivre des moments essentiels, jusqu’à découvrir pour certains que la bonté existe. D’autres font des adieux inattendus à des proches. Accélérer la mort, ce peut être aussi nous priver de ces ultimes et imprévisibles moments d’humanité.

    6. Dépénaliser l’euthanasie, ce serait obliger chaque famille et chaque patient à l’envisager

    Voulons-nous vraiment, demain, face à une situation de souffrance, nous interroger sur l’opportunité d’en finir, pour nous ou pour nos proches ? Souhaitons-nous vraiment, face à un diagnostic, faire entrer la piqûre fatale dans le champs de nos questionnements – voire imaginer, lorsque nous sommes affaiblis, que nos proches se posent la question pour nous ?

    7. Les soignants sont là pour soigner, pas pour donner la mort

    La vocation propre des soignants est d’apporter des soins. La relation de soin est une relation de confiance entre la personne malade et celle qui la soigne. Pour les soignants, donner la mort c’est bouleverser ce contrat de confiance et renverser le code de déontologie médicale. Les soignants que nous côtoyons refusent également les tentations de la toute-puissance, que ce soit par l’acharnement thérapeutique ou par l’euthanasie.

    8. L’euthanasie réclamée dans les sondages est une demande de bien-portants, elle occulte la parole des patients

    Le débat public et les sondages diffusés mettent en avant une société qui serait « prête » à légaliser l’euthanasie. Pourtant, personne ne peut se projeter de façon réaliste dans sa fin de vie et affirmer savoir ce qu’il souhaiterait alors effectivement. Les seules personnes consultées sont des bien-portants alors que les seules personnesconcernées sont les patients. La parole des patients en fin de vie est en réalité occultée.

    9. Se tromper sur une demande d’euthanasie serait une erreur médicale sans retour

    Les erreurs judiciaires dans les pays pratiquant la peine de mort font légitimement frémir. Mais aucun patient ne reviendra jamais non plus d’une euthanasie pour faire valoir une erreur de diagnostic, une ignorance des traitements existants ou une méconnaissance de la nature réelle de sa demande. Pouvons-nous seulement tolérer un tel risque ? Face à des situations par nature ambivalentes, quel risque acceptons-nous de courir : celui de vivre encore un peu quand on voulait mourir, ou celui de mourir alors que l’on voulait encore vivre ?

    10. Légaliser l’euthanasie ce serait la banaliser sans éviter les dérives

    L’expérience démontre que la légalisation ne fait que repousser les limites des dérives vers des pratiques plus extrêmes. Une fois légalisée l’euthanasie des patients en fin de vie, on en vient à celle des mineurs, puis des personnes atteintes de troubles mentaux, ce qui est déjà envisagé en France par ses partisans, puis l’on passe outre les conditions fixées par la loi, et parfois même outre le consentement du patient. De plus, les dérives sont plus nombreuses encore dans les pays qui ont déjà légalisé l’euthanasie (ainsi les euthanasies clandestines sont-elles trois fois plus nombreuses en Belgique qu’en France).

    11. Les soins palliatifs doivent être apportés à tous

    Les soins palliatifs doivent être accessibles partout et pour tous. Ce doit être un droit pour chaque patient. Actuellement, bien trop de patients n’ont pas accès aux soins palliatifs quand ils en auraient besoin. Cela doit changer. Appliquons la loi, toute la loi, rien que la loi ! La France a développé une voie spécifique qui sert de référence à d’autres pays, infiniment plus que les modèles belge ou hollandais parfois cités en exemple. La France doit former ses soignants et avoir l’ambition de donner accès aux soins palliatifs à tous.

    12. Les soins palliatifs sont incompatibles avec l’euthanasie et le suicide assisté

    Ces deux approches obéissent à deux philosophies radicalement différentes. La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté repose sur l’exigence d’autonomie. Les soins palliatifs, eux, conjuguent l’éthique d’autonomie avec l’éthique de vulnérabilité et de solidarité collective. Les soins palliatifs préviennent et soulagent les souffrances alors que l’euthanasie vise à hâter la mort intentionnellement. Les soins palliatifs sont des traitements, l’euthanasie est un geste mortel.

    Donner la mort, même par compassion, ne sera jamais un soin.

  • Que vient faire Notre-Dame de la Sarte dans cette galère ?

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    Les fêtes septennales en l'honneur de Notre-Dame de la Sarte se déroulent actuellement à Huy. Au programme, on trouve curieusement, pour demain, 14 juin, un "débat interconvictionnel" intitulé "chrétiens et franc-maçons: Dieu merci". Il n'y a pas lieu de s'interroger longtemps pour savoir quel chrétien dialoguera avec les frères .: Le vice-recteur émérite de l'UCL, Gabriel Ringlet, fait évidemment l'affaire et ses interlocuteurs maçons ne prennent vraiment aucun risque. Mais qu'est-ce que cette rencontre vient faire dans le programme de ces festivités mariales ?