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Rechercher : Ringlet transgresse l'interdit de tuer

  • Quand Jean-Pierre Snyers interpelle Gabriel Ringlet

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    Notre ami Jean-Pierre Snyers adresse une lettre à cette personnalité phare du "progressisme" belge. Elle est accessible ici : lettre à l'abbé Ringlet (pdf)

    Un extrait siginificatif :

    "... vos idées sont nuisibles, totalement incompréhensibles dans la bouche d'un prêtre « catholique ».  Vous n'êtes pas d'accord ? Dès lors, permettez-moi de vous citer...

    « Le purgatoire est une invention du Moyen Age ». « Saint Paul est le patron de tous les agités chroniques, de tous les m'as-tu vu, m'as-tu entendu ».  Les catholiques qui croient aux dogmes sont des "encorsetés dogmatiques". « La vie après la mort, une question tout à fait secondaire ». « L'Eglise est une belle-mère en total décalage avec le monde et le pape quelqu'un qui n'empêche pas de dormir » Ça, c'est dans votre livre : « L'Evangile d'un libre penseur ». Maintenant, voici ce que vous dites dans « Le Soir » du 20 avril 2010 : « Je regrette le refus d'un véritable débat de fond sur les questions les plus difficiles à savoir : l'ordination des femmes, l'interprétation des dogmes tels que l'infaillibilité, la virginité de Marie, voire le regard qu'on porte sur la divinité du Christ ». Eh oui, même la divinité du Christ (et donc la Trinité) n'y échappe pas.

    Fini ? Non, pas encore. Au sujet de la mort et de l'au-delà (sur le site « Psychologies.be »), vous affirmez : « Ce qui sépare un croyant d'un non-croyant est infime. Il y a parmi nous, vivant aujourd'hui, des gens qui ont déjà franchi le seuil, dont la générosité est telle que cela n'a plus aucun sens de parler de résurrection ». Donc, selon vous, croire que nous retrouverons un jour nos êtres chers ou croire qu'on ne les retrouvera jamais, c'est du pareil au même. Vous dites cela à des parents qui viennent de perdre leur enfant ?  Avouez une bonne fois pour toutes que votre langage n'est pas chrétien ! Ou bien vous avez raison et le Christ et les apôtres nous ont raconté des bobards, ou c'est vous qui dérapez complètement et dans ce cas-là, il est urgent de vous convertir..."

  • Depuis l'avortement, toutes les transgressions sont régularisées par la loi

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    JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "DEPUIS L’AVORTEMENT, TOUTES LES TRANSGRESSIONS SONT, NON PAS RÉGULÉES, MAIS RÉGULARISÉES PAR LA LOI"

     

    De lois de bioéthique en loi de bioéthique, « le progrès sous toutes ces formes » a été érigé en « valeur suprême ». « Dès lors que techniquement une chose est faisable », explique Jean-Marie Le Méné, « elle doit être faite au profit du plus grand nombre », le droit, arbitré par le marché, multipliant les droits individuels pour « assurer une égalité d’accès à tous ». Et, pour aller plus vite, « on a recours à des ‘illégalités’ fécondes ».

    « C’est ainsi que René Frydman,  pour plaider en faveur de de la PMA pour toutes, a signé dans le Monde, aux côtés de 130 spécialistes, un appel dans lequel tous reconnaissent avoir violé la loi ? Les juges ne punissent plus et la complicité de certains médias permet d’exercer une pression sur le politique ». Ainsi, « il suffit de changer la règle pour être en règle ». Aussi, « depuis l’avortement, toutes les transgressions sont, non pas régulées, mais régularisées par la loi. Telle est le fonctionnement de la démocratie aujourd’hui ».

    Alors que le débat (en France) se focalise sur la PMA pour toutes, Jean-Marie Le Méné déplore que des pratiques telles que l’extension des tests génétiques en dehors du cadre médical, la fabrication d’embryons transgéniques, le diagnostic pré-conceptionnel, l’extension du diagnostic pré-implantatoire à la trisomie 21 semblent avoir reçu un avis positif du Conseil d’Etat. Elles ne feront qu’ « augmenter la pression de l’eugénisme déjà très forte dans notre pays ». Concernant la recherche sur l’embryon qui implique sa destruction, « on assiste à une libéralisation qui dispensera de plus en plus de scientifiques de solliciter une autorisation ».

    Jean-Marie Le Méné s’inquiète, ces transgressions qui ne « paraissent pas moins graves que la PMA pour toutes »« passeront comme une lettre à la poste ».

    Sources: L'Incorrect, (Septembre 2018)

  • L'inutile grain de sel de Gabriel Ringlet

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    RTL n'a pu s'empêcher d'accorder à l'oracle de Malèves une tribune pour y débiter ses propos convenus en phase avec la déliquescence morale et spirituelle de la société belge. Un ami nous écrit à ce propos :

    Nous avons entendu par les médias la réaction de divers responsables écclésiastiques belges : Mgr Léonard, Mgr Harpigny, l'abbé De Beukelaer (mais étrangement pas le cardinal Danneels qui sera le seul Belge au conclave) : Tous rendent unanimement hommage à Benoit XVI et comprennent sa décision de se retirer de sa haute fonction si sa santé ne lui permet plus de l'exercer.
     
    "Hier, au journal télévisé de RTL, nous avons entendu un tout autre son de cloche de la part de l'abbé Ringlet qui a déclaré espérer que l'Eglise saisirait cette occasion pour élire un pape résolument "progressiste", "en phase avec la société", c'est-à-dire, si j'ai bien compris, une Eglise qui autoriserait toutes les perversités qui ont été légalisées ces dernières années (soit, à peu près "tout" à part la pédophilie). Tout ce qui serait légal ne serait plus considéré comme un péché. L'abbé n'a pas dit comment l'Eglise qui est universelle devrait solutionner le paradoxe que les lois diffèrent dans chaque pays. On ne peut pas imaginer qu'un acte soit considéré comme un péché en Amérique (par exemple), mais pas chez nous. 
     
    Sans doute, cet abbé se voit-il déjà à la place de Mgr Léonard, sans doute à la grande satisfaction de nos politiciens, surtout Madame Onkelinckx qui a osé déclaré un jour que les Chrétiens de Belgique "méritaient mieux". 
     
    Si un jour une telle situation devait arriver et que l'Eglise ne devienne plus que le miroir de l'idéologie dominante "politiquement correcte", au lieu de continuer à dénoncer le péché qui gangrène notre société occidentale jusque dans les plus hauts niveaux de pouvoir, alors je pense qu'un bon Chrétien (c'est-à-dire celui qui veut suivre le Christ) devrait quitter celle-ci pour son propre salut."

  • L’abbé Gabriel Ringlet fait de la théologie pour les députés belges

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    imagesCAR71U0N.jpgAprès que l’Église de Belgique eut renoncé à la sienne, la Chambre des Représentants, dans sa séance du 28 octobre 2010, a institué à son tour une Commission spéciale relative, cette fois, « au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église ».

    Dans le cadre de ses travaux, celle-ci a auditionné au titre d’expert, le mercredi 26 janvier 2011, le théologien Gabriel Ringlet. Selon Christian Laporte, chroniqueur religieux de la Libre Belgique, les députés ont été impressionnés par son analyse.

    Le vice-recteur émérite de l’Université catholique de Louvain a notamment plaidé devant les représentants de la nation pour une révision de la catégorie du sacré. Pour lui, le prêtre doit devenir « profane d’une certaine manière » : ainsi disparaîtra la circonstance aggravante qui discrimine les ecclésiastiques abuseurs sexuels par rapport aux parents et aux professeurs coupables des mêmes faits. Il fallait y penser.

    À cet égard, « il y a urgence », estime-t-il, à « combler le fossé entre l’Église et la société civile ». En développant ses théories ecclésiologiques et autres devant cette instance parlementaire, l’abbé Ringlet avait sans doute l’intention d’y contribuer.

  • Un geste de transgression charitable du cardinal Krajewski fait débat

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    Lu sur aleteia.org :

    Un proche du pape François rétablit l’électricité pour des familles démunies

    Le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique du pape François, s'est rendu samedi 11 mai dernier dans un immeuble de Rome afin de réactiver le courant électrique pour des familles en situation précaire qui en avaient été privées.

    Il s’est dit « convaincu qu’il était nécessaire de le faire pour le bien de ces familles ». Samedi 11 mai dernier, le cardinal polonais Konrad Krajewski, aumônier apostolique du pape François, est venu au secours des occupants d’un immeuble à Rome en rétablissant lui-même l’électricité dans le bâtiment, rapporte le quotidien italien Il Corriere della SeraDéfiant les autorités, le prélat âgé de 55 ans s’est rendu dans l’unité de commande électrique et a lui-même rallumé les compteurs. Le bâtiment était occupé par 420 personnes, dont 98 enfants. Parmi elles, beaucoup de familles en situation d’urgence. L’électricité avait été coupée depuis une semaine en raison d’impayés datant de 2013 et s’élevant à 30.000 euros.

    « Pour le bien de ces familles »

    Ce geste était « désespéré », selon l’homme d’Église qui coordonne les œuvres de charité du pape François et se dit « conscient des éventuelles conséquences juridiques » de son acte. « Dans ce bâtiment, il y a plus de 400 personnes sans électricité, avec des familles, des enfants, sans même la possibilité de faire fonctionner les réfrigérateurs », a-t-il lancé, s’affirmant convaincu de la nécessité « de le faire pour le bien de ces familles ». Le haut prélat connaissait la situation de cet édifice depuis longtemps. « Via le Vatican, nous avons envoyé des ambulances, des médecins et des vivres », a-t-il expliqué.

    Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-Premier ministre, a réagi aussitôt dans les médias italiens, demandant le règlement des factures arriérées ». Le cardinal a lancé : « À partir du moment où l’électricité a été réactivée, je paye il n’y a pas de problème. Il fallait les aider, et ne parlons pas d’argent ».

    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le geste de l’aumônier apostolique attire l’attention sur un problème réel

    « Un problème qui concerne les personnes, les enfants, les personnes âgées »

    Pour le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, le geste du cardinal Krajweski voulait “attirer l’attention sur un problème réel”, confie-t-il à l’Agence Ansa.

    L’ aumônier du pape François, le cardinal Konrad Krajewski, a en effet retiré les scellés des compteurs d’un immeuble de Rome occupé par des familles: environ 500 personnes dont 98 enfants, et auxquels des voisins apportaient des bougies pour qu’ils s’éclairent.

    Le cardinal Parolin invite à aller au-delà de la controverse pour identifier « un problème qui concerne les personnes, les enfants, les personnes âgées ».

    « J’ai vu qu’il y avait tellement d’interprétations et de controverses. Personnellement, je pense que l’on devrait être de chercher à comprendre le sens de ce geste, qui consiste à attirer l’attention de tous sur un problème réel, qui concerne les personnes, les enfants, les personnes âgées ».

    Le cardinal Krajewski a lui-même expliqué son geste: « J’ai réactivé la lumière pour la survie des familles et des enfants ».

    Au quotidien, Caritas Italie lutte contre la pauvreté avec pour mission d’aider les plus faibles rappelle à Radio Vatican son directeur, Mgr Francesco Soddu.

  • Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

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    Boulevard Voltaire publie aujourd'hui un entretien avec Carine Brochier

    Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

    Carine Brochier, vous êtes coordinatrice de projets à l’Institut européen de bioéthique de Bruxelles. L’euthanasie est dépénalisée depuis onze ans en Belgique. Quel bilan en dressez-vous aujourd’hui ?

    D’une dépénalisation partielle soumise à de strictes conditions, l’euthanasie devient peu à peu un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». On arrive véritablement à une banalisation de l’acte euthanasique.

    L’euthanasie ne devait être pratiquée qu’en cas de conditions exceptionnelles et sous contrôle. Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin : il suffit donc, pour l’éviter, que le médecin ne déclare pas l’euthanasie. La loi visait ainsi à faire cesser les euthanasies clandestines : elle les a, en réalité, multipliées. En outre, la commission de contrôle, nommée de façon politique et noyautée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (association qui milite ouvertement pour l’euthanasie et l’élargissement de ses conditions légales), est à la fois juge et partie. En 11 ans, aucun médecin n’a jamais été sanctionné.

    En 2011, un médecin s’est même vanté devant le Sénat d’avoir pratiqué moult euthanasies sans les avoir déclarées. Et personne ne l’attendait à la sortie. Il vaut mieux, en Belgique, pratiquer une euthanasie clandestine — donc tuer — que brûler un feu rouge ! En pratique, la commission renonce donc à vérifier le « caractère insupportable et inapaisable de la souffrance », critère qui pourtant occupe une place centrale dans la loi. À cet égard, la vidéo L’euthanasie, jusqu’où ?, sur Dailymotion, est très éclairante, comme le livre Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique du professeur Étienne Montero (éditions Anthemis). Ils montrent bien la faiblesse du contrôle de la loi. Afin de remettre les soins palliatifs à l’honneur, l’Institut européen de bioéthique vient même de sortir une carte de fin de vie à garder dans son portefeuille : un document qui dit non à l’acharnement thérapeutique, et aussi non à l’euthanasie !

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  • France : face aux transgressions éthiques, les évêques ne sont pas tous des chiens muets

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    De Mélinée Le Priol sur le site du journal La Croix :

    Contre la loi de bioéthique, l’appel de plusieurs évêques

    Alors que le projet de révision des lois de bioéthique est examiné à l’Assemblée nationale à partir du mardi 24 septembre, plusieurs évêques de France ont écrit aux fidèles de leur diocèse pour exprimer leurs inquiétudes quant à ce texte, dont ils dénoncent les « transgressions éthiques ».

    25/09/2019

    « Le calendrier parlementaire fait qu’il y a urgence à inviter les catholiques à prier pour leurs législateurs », affirme Hedwige Nicolas. Cette urgence, cette mère de famille du Var a décidé d’en faire un événement diocésain : une veillée de prière à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon. Elle se tiendra le jeudi 26 septembre, deux jours après l’arrivée dans l’hémicycle du projet de loi de bioéthique, qui prévoit notamment l’ouverture de la PMA à toutes les femmes.

    Cette veillée aura pour but de « prier pour la France », comme l’annonce l’affiche de l’événement, avec le sous-titre : « Pour que notre pays protège les plus fragiles ». Sur fond bleu, un dessin stylisé mêle la silhouette de la Vierge Marie aux contours de l’Hexagone.

    Si cette initiative du diocèse de Toulon provient d’une laïque, la majorité des prises de position exprimées ces derniers jours dans l’Église de France sont le fait d’évêques : ceux de Bayonne, Pamiers, Versailles, Beauvais ou encore Cambrai ont publié sur le site de leurs diocèses des communiqués alertant sur les « transgressions éthiques » que comporte ce projet de loi, « gravement défaillant » selon Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.

    Un « devoir » d’évêque

    Ces déclarations font suite à la soirée organisée au Collège des Bernardins, le 16 septembre, par la Conférence des évêques de France (CEF), au cours de laquelle trois poids lourds de l’épiscopat avaient déjà émis leurs réserves et inquiétudes face au projet de loi.

    Quelques mouvements d’Église ont aussi pris publiquement la parole sur ces questions, à l’instar du Mouvement chrétien des retraités (MCR), qui invite ses membres à « savoir à quels risques nous exposent les choix dénués de toute reconnaissance de la dignité de la personne ».

    « Il n’est sans doute pas très utile d’ajouter une nouvelle prise de parole à celles, nombreuses, pertinentes, élaborées, que l’on peut aisément trouver dans la presse et sur les réseaux sociaux », estime pour sa part Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers. Se demandant même s’il n’y a pas « une sorte de narcissisme à vouloir coûte que coûte apporter son grain de sel », il dit tout de même vouloir attirer l’attention des fidèles sur quatre points, qu’il détaille en quelques paragraphes.

    Mgr Marc Aillet, lui, « (croit) de (son) devoir d’évêque » d’adresser un message – long de six pages – aux prêtres, consacrés et laïcs de son diocèse de Bayonne, tandis que Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles, considère aussi qu’« en tant qu’évêques, nous devons éclairer les consciences »« Nous ne cherchons pas une victoire politique, assure-t-il, nous parlons et agissons pour les générations qui viennent ».

    Rappeler la position de l’Église

    Dans leurs différents communiqués, ces évêques s’opposent avant tout à l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, rappelant la position de l’Église selon laquelle l’absence de père ne saurait être « institutionnalisée ». Mais d’autres mesures du projet de loi, moins médiatisées, sont aussi évoquées : notamment la recherche sur l’embryon ou le diagnostic prénatal, « également gravement contraires au principe de dignité », selon Mgr Matthieu Rougé.

    Comme d’autres, l’évêque de Nanterre tient à préciser que « la position de l’Église est toujours et fondamentalement un grand « oui » à la vie et parfois, quand il le faut, un « non » à ce qui la défigure ». Il rappelle par ailleurs que l’Église catholique n’est pas la seule à s’être prononcée contre ce projet de loi : « l’ensemble des confessions religieuses » a exprimé des réticences, ainsi que l’Académie de médecine, et même une philosophe du féminisme – Sylviane Agacinski – ou encore un sociologue de mai 68 – Jean-Pierre Le Goff.

    Manifester, oui ou non ?

    Alors que la Conférence des évêques de France n’a pas officiellement appelé à manifester le 6 octobre, plusieurs des communiqués d’évêques publiés ces derniers jours semblent éviter le sujet. « Il revient à chacun, selon ses possibilités, sa sensibilité, son intuition, de choisir les actions qui lui semblent utiles », écrit ainsi Mgr Eychenne. « Il est important de se manifester d’une manière ou d’une autre (manifestation publique, lettres aux élus, prise de parole autour de soi) », énumère pour sa part Mgr Rougé.

    L’archevêque de Cambrai Mgr Vincent Dollmann, quant à lui, mentionne explicitement la manifestation du 6 octobre, intitulant même son communiqué : « Manifestation « Marchons enfants » ». « Je salue la mobilisation des personnes qui (y) participeront », déclare-t-il, regrettant que cette démarche soit « parfois stigmatisée comme réactionnaire ». Même son de cloche chez Mgr Aillet : « J’ai bien conscience qu’un encouragement épiscopal à manifester pourra être taxé hâtivement de « clivant », selon l’expression consacrée. J’en prends le risque, car ce n’est pas la posture, mais c’est la Vérité qui a un effet clivant ! »

    D’autres types d’actions sont également recommandées, comme l’organisation de veillées dans les paroisses ou la lecture des documents épiscopaux déjà publiés sur les questions de bioéthique. La prière « personnelle et communautaire », enfin, est encouragée par l’ensemble des évêques : « pour que les digues qui demeurent tiennent encore », s’émeut Mgr Aumonier.

    et aussi (source : Riposte catholique) :

    Mgr Centène relaie l'appel des AFC à manifester le 6 octobre

    Mgr Centène relaie l'appel des AFC à manifester le 6 octobre

    De Mgr Centène, évêque de Vannes : Le projet de loi bioéthique présenté au conseil des ministres en juillet dernier et adopté en commission spéciale est débattu à l’Assemblée nationale depuis le 24 septembre. Ensemble ou séparément, les évêques de France se sont exprimés à plusieurs reprises sur ce sujet pour alerter sur les graves enjeux soulevés par ce projet …

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    Mgr James : J’encourage les catholiques du diocèse à se manifester

    Mgr James : J’encourage les catholiques du diocèse à se manifester

    De Mgr James, évêque de Nantes : Pour beaucoup d’entre nous, le débat autour de la révision des lois de bioéthique paraît lointain, complexe et difficile à comprendre. N’y a-t-il pas des sujets de société plus urgents, tels que la réforme des retraites, les questions migratoires, les problèmes écologiques et tant d’autres ? C’est parfois notre opinion jusqu’au moment où un …

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    Mgr Bataille : Je souhaite que les gens se manifestent de toutes les manières

    Mgr Bataille : Je souhaite que les gens se manifestent de toutes les manières

    Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne, a été interrogé dans Le Progrès : Pourquoi l’épiscopat s’empare du projet de loi bioéthique qui va être débattu à l’Assemblée nationale à partir du 24 septembre ? « Ce projet de loi ne tient pas compte des conclusions des États généraux de la bioéthique qui faisaient preuve de méfiance face à la PMA. …

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  • Légaliser le mariage pour tous, c'est inscrire la transgression dans la loi

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    France: le "mariage pour tous", une loi transgressive

    Le Sénat français a voté le jeudi 11 février la loi en faveur du « mariage pour tous ». La loi qui devait être à nouveau examinée à la fin du mois de mai par l’Assemblée nationale française le sera en réalité le mercredi 17 avril, ce qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de précipiter le processus legislatif.

    Dans un entretien accordé à ZENIT, Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé a déclaré ceci:

    Extraits

    Sur le plan de la violence:

    Il faut regretter et dénoncer tout ce qui mène à la violence et voir, à cette occasion, des groupes extrémistes de part et d’autre se mettre en scène de façon provoquante. La question est de savoir d’où vient la violence ? Celle-ci procède de la loi elle-même qui agresse et fait violence à la société en transgressant l’un des principes majeurs sur lesquels elle se développe et se civilise. La loi viole socialement le respect de la différence sexuelle qui est à l’origine de diverses institutions humaines comme le couple et la famille formés uniquement par un homme et une femme. …

    Je l’ai souvent montré, on confond l’identité sexuelle avec des orientations sexuelles alors qu’elles ne sont pas sur le même registre. Une tendance sexuelle ne peut inspirer aucune institution susceptible d’humaniser et de socialiser la sexualité humaine, à moins de se complaire dans l’imaginaire et dans le mimétisme. Elle reste du domaine des pulsions partielles et des identifications primaires qui, lorsqu’elles sont valorisées pour elles-mêmes comme c’est le cas aujourd’hui, sont destructrices de lien ou rendent instables et précaires le lien. Cela indique que nous sommes dans une société égocentrique et immature.

    Le politique prend l’état premier de la sexualité infantile pour la finalité et l’achèvement de la sexualité humaine. C’est à cela que nous conduit la société narcissique. Il n’y a rien de plus violent que de prétendre inscrire l’indistinction sexuelle dans la loi en proposant de se « marier » au nom de l’unisexualité. Comment ne pas voir cet enfantillage et cette folie ?

    Il faudrait également cesser de se laisser conditionner par la violence des slogans médiatiques mensongers. Faut-il rappeler qu’il n’y a rien d’homophobe, pour autant que cette formule ait un sens, à dire que seuls un homme et une femme se marient, conçoivent, adoptent et éduquent des enfants. Tout simplement parce que le mariage représente l’alliance des sexes qui évite la guerre des sexes. Le refus ou la grève du mariage, voire son détournement pervers au bénéfice de ceux qui ne sont pas dans les conditions du mariage, ouvre la guerre des sexes (cf. la parité qui n’est pas l’égalité) et la confusion des unions. Deux personnes de même sexe ne peuvent en aucun cas représenter l’union matrimoniale sauf à être dans le simulacre d’une institution qui ne leur convient pas et qui ne résout pas le problème de l’homosexualité, et pas davantage la création d’une « union civile ». Telle est la source de la violence faite à la société : la loi oblige à s’installer dans la régression ! On ne peut pas unir ce qui se ressemble à moins de détourner des symboles qui n’ont rien à voir avec l’homosexualité.

    On ne joue pas impunément socialement avec la règle de la différence sexuelle

    Nous ne pouvons pas nous socialiser à partir de l’homosexualité qui demeure un fait psychique particulier et individuel. Elle relève de la vie privée et ne peut en aucun cas devenir une source de loi sauf à rendre la société encore plus narcissique. Ce ne sont pas les personnes qui, ici, sont en question car la vie affective est une réalité complexe et chacun essaie de vivre comme il peut. Mais la volonté d’en faire un système et une norme sociale qui n’ont pas leur place dans le lien social et les institutions. La loi est faite pour dire le bien commun et non pas l’intérêt particulier d’une orientation sexuelle.

    Il n’y a pas d’égalité en la matière. Car, qu’on le veuille ou non, la différence sexuelle est bien un marqueur social comme l’unisexualité en est un autre quand on veut l’organiser socialement comme tel, et encore davantage lorsque des enfants sont impliqués dans un contexte d’homosexualité alors qu’ils ne peuvent procéder ni physiquement ni symboliquement d’une relation inféconde.

    Leur existence n’a rien à voir avec l’exercice de la sexualité de deux adultes, vécue dans le miroir de l’autre. … La loi ne peut donc pas créer de l’égalité là où elle n’existe pas comme entre un couple formé par un homme et une femme et un duo de personnes de même sexe.

    Les conséquences de la loi sur le “mariage” pour tous

    Un vote au parlement en faveur d’une loi ne rend pas nécessairement celle-ci authentique, juste et respectable. La plupart des gens ne se retrouvent pas dans cette loi dont ils ne sentent pas solidaires. Elle crée des catégories de population, des tribus qui font exploser le lien social. Déjà des jeunes qui vivent en concubinage me disent vouloir se marier au plus vite pour ne pas se retrouver engagés sous le régime de cette nouvelle loi. Ils ne peuvent pas se sentir interdépendants avec des citoyens dans un type de mariage où l’on mélange tout et son contraire.

    La conséquence directe de cette loi consiste à dévaloriser le sens de la loi qui n’est plus estimable lorsqu’elle sert des intérêts intrasubjectifs et une vision partielle de la sexualité humaine. Elle ne s’enracine pas dans la réalité et la nécessité des choses, surtout lorsqu’elle fait perdre sa dignité au sens du mariage et de la filiation.

  • Nos évêques et leur étrange silence à l'égard de l'abbé Ringlet

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    Un ami nous écrit :

    "Episkopos" : c'est le terme par lequel on désigne l'évêque, celui qui voit les choses de son poste de responsabilité pour veiller au bien des brebis du troupeau qui lui est confié.

    Cela suppose attention et vigilance. Fermeté aussi...

    Nos évêques en sont-ils vraiment capables ?

    La question se pose avec acuité dans le cas de l'abbé Gabriel Ringlet qui se répand en conférences, déclarations et publications, bénéficiant d'un accès plus que bienveillant à toutes sortes de tribunes et même dans des médias réputés catholiques comme RCF, par exemple. 

    L'Appel recense la dernière en date : un livre du suave abbé consacré aux "célébrations". D'après lui, tout peut être célébré, y compris les mariages gay, l'euthanasie et même l'avortement.

    Qu'attendent nos évêques pour mettre fermement en garde leurs fidèles à l'égard de ce personnage dont les positions divergent diamétralement de celles que défend l'Eglise catholique et l'enseignement constant du magistère? Positions qui déstabilisent également tous les acteurs de terrain qui se consacrent bénévolement à l'accompagnement des personnes souffrantes et âgées dans les hôpitaux et les maisons de retraites.

    Le vice-recteur émérite de la prétendue catholique université de Louvain bénéficie-t-il d'une immunité totale au sein de l'Eglise de Belgique ? Nous aimerions entendre la voix de nos évêques au sujet des positions prises dans ce livre par l'oracle de Malèves-Sainte-Marie. Malheureusement, nous risquons d'attendre longtemps tant ils se montrent pusillanimes, à moins qu'ils ne soient complices. (...)

    Il ne reste qu'à plaindre les pauvres ouailles de tels pasteurs.

  • Noël en Belgique sous la menace de la Covid19 : pas d’exception sur l’interdit sanitaire des messes publiques

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    Réuni ce 27 novembre, le Comité de concertation interfédéral belge consacré à la lutte contre la pandémie de Coronavirus a bien prévu, dans la perspective de noël, quelques exceptions commerciales, sociales, culturelles et même sportives aux dispositions rigoureuses du confinement en vigueur mais, du sens religieux de la fête, la société laïque n’a évidemment que faire.  Dans l’Europe postmoderne la naissance du Christ n’a plus aucune signification, et, moins encore, cette foi étrange qui professe sa présence incarnée dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais le porte-parole de l’épiscopat explique pourquoi il n’y a pas lieu de s’en offusquer: dialoguons, contextualisons, relativisons, soyons simples et solidaires avec ce monde nouveau :

    JPSC

  • Gabriel Ringlet se prend pour un pote du pape François et l'incite à rompre avec une partie de son Eglise

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    Du site de la RTBF :

    Gabriel Ringlet au Pape François: "N'ayez pas peur d'être dans l'affrontement avec une partie de votre Eglise"

    L’Eglise catholique est rattrapée par un nouveau scandale. Des religieuses ont témoigné avoir été violées, agressées sexuellement par des prêtres et forcées à avorter. Elles se sont tues pendant des années, mais les faits sont connus depuis 25 ans déjà.

    Pour la première fois des Sœurs et des Mères supérieures brisent le silence au cours d’une longue enquête qui sera diffusée ce soir (mercredi 6 mars) sur La Une dans l’émission Questions à La Une.

    Ce nouveau scandale repose la question du célibat de prêtre. Pour l’écrivain et théologien, Gabriel Ringlet, l’Eglise doit se réformer si elle ne veut pas sombrer et surtout, le pape François doit agir sans tarder.

    « J’ai eu le bonheur de rencontrer le pape François il y a quelques semaines. Il est aussi face à une situation invraisemblable. Je crois qu’on ne mesure pas à quel point des milieux lui en veulent et sont prêts à le faire sauter. Je lui donnerai comme conseil : n’ayez pas peur d’être dans l’affrontement avec une partie de votre Eglise. Vous allez peut-être être "profondément blessé", mais l’avenir vous rendra grâce de pousser cet affrontement jusqu’au bout. »

  • Le droit de tuer serait-il en péril ?

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    Le vent serait-il en train de tourner ? La "culture de mort" serait-elle en perte de vitesse? Le droit d'éliminer tranquillement l'enfant à naître serait-il en danger? C'est ce que l'on pourrait déduire de cette mobilisation alarmiste des milieux pro-avortement qui en appellent aux signatures et aux manifestations. Lisez plutôt :

    "Depuis le 20ème anniversaire de la loi de dépénalisation de l’avortement en Belgique,  vous aurez remarqué que les offensives se multiplient pour revenir sur cet acquis majeur de santé publique et d’émancipation. Il ne se passe pas une semaine sans que des nouvelles alarmantes nous parviennent, et pas seulement d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud ! Chez nos voisins proches, comme en Belgique d’ailleurs, les intimidations à l’égard des femmes ou envers des professionnels de la santé pratiquant des avortements se multiplient, tout comme les velléités de faire échec aux législations en vigueur.

    C’est pourquoi le Centre d’Action Laïque, avec ses partenaires historiques - la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial et les Centres de Planning Familial des FPS  - ont créé une plateforme de défense du droit à l’avortement pour toutes les femmes du monde.  Cette plateforme regroupe actuellement les associations membres effectifs suivantes :

    Centre du Libre Examen, Centre Séverine, Conseil des Femmes Francophone de Belgique (CFFB), Fédération des Centres de Planning et de Consultations, Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, GACEHPA, LUNA, Mutualité Socialiste, Nederlandstalige Vrouwen Raad (NVR), Comité belge Ni putes Ni Soumises asbl, R.A.P.P.E.L (fr/nl), Sensoa, Université des femmes, VIVA-Socialistische Vrouwen Vereniging, VOK- Vrouwen Overleg Komitee, FGTB-ABVV."