Après que l’Église de Belgique eut renoncé à la sienne, la Chambre des Représentants, dans sa séance du 28 octobre 2010, a institué à son tour une Commission spéciale relative, cette fois, « au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église ».
Dans le cadre de ses travaux, celle-ci a auditionné au titre d’expert, le mercredi 26 janvier 2011, le théologien Gabriel Ringlet. Selon Christian Laporte, chroniqueur religieux de la Libre Belgique, les députés ont été impressionnés par son analyse.
Le vice-recteur émérite de l’Université catholique de Louvain a notamment plaidé devant les représentants de la nation pour une révision de la catégorie du sacré. Pour lui, le prêtre doit devenir « profane d’une certaine manière » : ainsi disparaîtra la circonstance aggravante qui discrimine les ecclésiastiques abuseurs sexuels par rapport aux parents et aux professeurs coupables des mêmes faits. Il fallait y penser.
À cet égard, « il y a urgence », estime-t-il, à « combler le fossé entre l’Église et la société civile ». En développant ses théories ecclésiologiques et autres devant cette instance parlementaire, l’abbé Ringlet avait sans doute l’intention d’y contribuer.
Commentaires
On se croirait revenu sous l'Ancien Régime, doctrine séculariste en prime. A quand l'Eglise gallicane de Belgique ?
Une question : L'éminent théologien Ringlet, aux titres aussi ronflants que ses bafouillages, porte-t-il le col romain ou se déguise-t-il aussi en quidam?
Porter le col romain le distancierait de la société civile
Doit-on en conclure que pour ne pas paraître incivique l'abbé Ringlet préfère ne pas paraître catholique ?
Il aurait dit devant les députés que le sacerdoce idéalisé était pathologique... Ce qui veut dire que les saints prêtres sont de grands malades et que les apostats sont plein de santé. L'esprit du monde.
Encore une fois, une tentative de plus de faire croire que les prêtres sont des hommes comme les autres. Ce mouvement a commencé avec vatican II et l'abandon de la soutane. On objectera comme d'habitude que le concile n'a rien à voir avec la soutane (comme il n'a rien à voir avec l'abandon du latin, la messe à l'envers, la liturgie protestantisée, etc, on connaît la chanson des défenseurs du concile vatican II) mais bizarrement c'est quand même contemporain.
On reconnaît un arbre à ses fruits, Gisbald, vous avez mille fois raison!