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Là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre...

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La nouvelle évangélisation dans les villes, là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre
Vittorio Messori, 25-01-2011
La BQ (sur le blog "Benoit-et-moi")

Extraits : "J'ai toujours ressenti avec force l'appel d'abord par le pape Jean-Paul II et aujourd'hui par son successeur Benoît XVI pour une nouvelle évangélisation, qui reparte des débuts, du kérygme , de l'annonce chrétienne d'un Dieu qui se fait chair, meurt pour nous sur la croix et ressuscite. Je suis frappé par le fait que durant les trois premiers siècles de l'histoire chrétienne, cette annonce a toujours été liée à de grandes cités."

"Même les autres apôtres et les évangélistes se dirigent vers les grandes cités de l'époque: Jean se rend à Ephèse, très important centre religieux, tandis que Marc se rend à Alexandrie. Je rappelle cela parce qu'au fond, dans la ligne d'une certaine veine écologiste, je note souvent chez les catholiques survivants une nostalgie pour la vie rurale, pour la petite paroissse du petit village perdu, pour les relations humaines entre des personnes qui se connaissent toutes ..."

"Pourquoi la première annonce chrétienne a-t-elle privilégié les villes? Parce qu'avec les villes, qui s'élèvent progressivement, quand les populations nomades abandonnent le nomadisme et deviennent sédentaires, l'histoire est née. Le christianisme est Dieu qui s'incarne dans l'histoire, et il a besoin d'une ville, un lieu où se croisent les destinées humaines. "La ville est le destin de l'homme", a dit Le Corbusier, et là résonne avec efficacité l'annonce de l'Evangile."

"Si nous nous soucions de la nouvelle évangélisation , si nous voulons vraiment repartir avec le message chrétien, non seulement nous ne devons pas craindre la ville, mais nous devons nous rappeler que ceux qui en ont peur oublient la vocation primitive de l'Evangile qui doit résonner là où se fait l'histoire, et où les consciences sont libres."

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