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...et maintenant, la Syrie où la répression se durcit

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Ce n'est pas la première fois que l'homme fort de Damas recourt à la répression contre ceux qui osent braver son autorité. 800 personnes auraient été arrêtées à Deraa et plusieurs dizaines seraient tombées sous les balles. Témoignage :

« Nous ne sommes pas des voyous, ni des terroristes. Nous nous battons pour la liberté. Les soldats du Président tirent sur nous à balles réelles. Nous comptons au moins quatorze morts dans la ville. La liste des martyrs ne fait que s'allonger », ajoute-t-il avant d'être coupé par des coups de feu.

La foule crie alors à la garde prétorienne de Bachar, qui encercle depuis vendredi dernier le centre de cette petite ville miséreuse du sud :

« Des mafieux, nous ? » A l'autre bout du fil, Khaled s'énerve. « Des bandits ? Des drogués ? Des trafiquants ? C'est tout ce qu'a trouvé le régime de Bachar al-Assad comme arguments pour décrédibiliser notre mouvement démocratique », s'emporte cet étudiant de 18 ans que nous avons pu joindre par téléphone à Daraa, à 100 kilomètres au sud de Damas, où la répression a fait plus de 100 morts ces six derniers jours.

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