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La succession de Mgr Rouet: un vrai casse-tête

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Figure emblématique de la modernité avancée, Mgr Rouet n’est pas un inconnu pour les fervents lecteurs des documents issus de l’évêché de Liège.  La démission de ce prélat atteint par la limite d’âge a été acceptée le 13 février dernier et pour le choix de son  successeur les noms circulent. Le nonce consulte, pèse. Mais, il se pourrait bien, qu’à ce jour, rien ne soit encore réglé. Et les rumeurs se lèvent, circulent, enflent.

Le site « Riposte Catholique » commente :

« Mgr Rouet a laissé derrière lui de véritables champs de mines :

-   Le fameux « décret paroisses », dont tout le monde a entendu parler : une équipe de cinq responsables, (femmes et hommes laïques) est constituée comme noyau d’une « communauté chrétienne de base », à laquelle se joignent dix à vingt autres personnes ; des « ministères reconnus » sont conférés par l’Évêque aux cinq principaux responsables laïcs ; un prêtre « accompagne » toutes les communautés de base d’un secteur donné mais laisse à chacune le soin de se prendre en charge.

-  Une situation financière particulièrement tendue (les finances sont dans le rouge, car comme on le sait, les prélats de gauche sont fort dépensiers).

-  Une équipe de régents diocésains particulièrement conciliaires, que l’administrateur, qui fut nommé pour tenter d’« équilibrer » Mgr Rouet, s’avère incapable de dominer.

L’abbaye bénédictine de Ligugé, principale communauté religieuse du diocèse, ne serait, semble-t-il, pas fâchée d’une nomination « recentrée ». Mais la tendance traditionnelle est très bien représentée dans le diocèse, et elle sait qu’elle a pour elle l’avenir. D’où une attente très grande et une tension extrêmement forte : ces prêtres, dont un certain nombre sont des jeunes prêtres estiment qu’un redressement est encore possible et ils ne veulent en aucune façon que la démolition du diocèse continue. Ils le disent et le font savoir.

Contre le « décret paroisse », un des meilleurs avocats ecclésiastiques de France a introduit les recours nécessaires en cour de Rome. Avec un appui inattendu : le P. Alphonse Borras, canoniste belge aux idées avancées, spécialiste du droit des paroisses, ne se prive pas de dénoncer le caractère fantaisiste du décret Rouet. Le nonce apostolique attend-il l’aboutissement de la procédure – c’est-à-dire, selon toute vraisemblance, l’annulation de ce texte épiscopal – pour enclencher la nomination d’un archevêque ? »

Si l’actuel  vicaire général du diocèse de Liège, spécialiste des restructurations, s’en mêle, nous voici tout à fait rassurés  …

L’article est ici : A qui confier l’ingouvernable diocèse de Poitiers ?

Commentaires

  • Quand Alphonse Borras fait quelque chose de bien,il ne faut pas le moquer SVP!

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