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Quand on joue à se faire peur

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"2012… La fin d’un monde, oui. On ne sait pas si les Mayas avaient pressenti l’éruption du super volcan qui sommeille sous le lac Laacher See en Allemagne, mais les articles sur ce super volcan se multiplient en prédisant son éruption et une destruction de l’Europe à court terme, et de préférence en 2012…

C'est sur www.radinrue.com :

Les hommes s’ennuient. Ils cherchent l’extraordinaire, le renouveau… A défaut de pouvoir le provoquer de manière intellectuelle, ils ont besoin d’espérer dans la catastrophe, aussi terrible puisse telle être, une solution pour « repartir à zéro », une quête de catharsis, de purification en quelque sorte…

Alors bien sur les prévisions se multiplient, et 2012 semble avoir hérité de ses « années de peurs et d’espoir »…

On lira la suite ici : http://www.radinrue.com/article7114.html

Commentaires

  • Ce grand désir de catharsis, de purification est en soi bien louable... Ce que les hommes refusent d'admettre, c'est le besoin de conversion, cette purification d'eux-mêmes qui renouvellerait plus sûrement la face de notre monde! Changer sa façon de vivre par une prise de conscience, écologique, économique,... c'est un beau pas, mais le retournement des coeurs ne s'opère souvent qu'à moitiè si l'on s'en tient à cette étape... N'ayons pas peur de ceux qui jouent à se faire peur et cherchons comment étancher cette soif qu'ils ont d'être meilleurs!

  • « Les hommes s’ennuient. Ils cherchent l’extraordinaire, le renouveau… A défaut de pouvoir le provoque de manière intellectuelle, ils ont besoin d’espérer dans la catastrophe, aussi terrible puisse telle être, une solution pour « repartir à zéro », une quête de catharsis, de purification en quelque sorte… . Alors bien sur les prévisions se multiplient, et 2012 semble avoir hérité de ses « années de peurs et d’espoir. »

    Bien triste réflexion ! Ce ne sont pas les tragédies humaines qui ont permis de repartir de zéro, ni de créer l’extraordinaire et encore moins le renouveau ! Le drame par contre est de ne pas s’apercevoir, à temps que le départ à zéro nait d’un désir d’amour pour l’autre avant pour soi-même. Il doit se décider, MAINTENANT. Il ne faut pas attendre demain. Le plus extraordinaire dans la vie et le plus beau des renouveaux résident dans le don de l’Amour. Sinon le départ à zéro pourrait être un fiasco et un plein d’amertume. Personne n’échappe à son destin, et tout destin mènera tôt ou tard à prendre conscience de la raison pour laquelle on est sur cette terre ; prendre conscience de la suprématie du bien sur le mal et désirer en vivre et le partager.
    Pour ne pas s’ennuyer dans la vie, il faut aller vers l’autre, le frère, la sœur, le prochain. Vers ce monde plein de souffrance. Tous ces êtres humains qui souffrent, l’immensité de la misère qui souvent nous dépasse tant elle semble gigantesque, et nos moyens et actions si pauvres si nous oublions d’en toucher un mot à Dieu ; Les cruels blessés de la vie, les laissés pour compte qui se demandent à quoi bon vivre. On ne s’ennuie pas lorsque l’on se demande et que l’on cherche comment leur parler de bonheur là où règnent tous les malheurs qui nous accablent nous et nos frères et sœurs dans le monde. L’Amour, la tendresse, le regard vers l’autre, une main tendue, un sourire, un simple regard même attentif, une attention, un bonjour et un au revoir, … !!! Voilà comment leur parler d’amour et vivre dans la joie. Rien que cela couvrirait l’immensité d’ennui que l’on peut ressentir si en effet l’on reste avec l’esprit « au ras de la pâquerette », et l’âme perdue dans un marasme spirituel qui ne mène qu’au néant.
    Je dirais comme Christine bortolin, mais en d’autres termes ; Branchons-nous sur le cœur de Dieu, et sur celui de Marie. Que de joies et quel bonheur de voir ces peurs et ces fantasmes disparaître pour faire place à l’Espérance. Ce « retournement des cœurs » ne s'opéra que de cette façon. Il n’y a pas de manière « intellectuelles » pour se débarrasser du désespoir. L’Espérance, et la lutte contre la peur se trouvent en effet en regardant la Croix du Christ, et en méditant la phrase de l’apôtre Paul : « Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui L’aiment ».

    Ainsi le vrai chrétien n’a pas peur.
    Mais que penser de ceux qui refusent de voir cette croix, d'en vivre, et qui ont été jusqu’à l’avoir supprimée des murs de leurs habitations, écoles, bâtiments publics, … , comme un objet de honte et de ricanements. Nous pouvons supposer que ce sont eux qui maintenant ont besoin d’espérer dans la catastrophe, aussi terrible puisse t'elle être, comme solution pour « repartir à zéro »,

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